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21 février, saint Pépin de Landen, duc de Brabant (v 580- 21 février 640) considéré comme un saint bien qu’il n’ait été ni moine, ni prêtre, ni évêque, ni ermite.

Saint Pépin de Landen, duc de Brabant (v 580- 21 février 640)

considéré comme un saint bien qu’il n’ait été ni moine, ni prêtre, ni évêque, ni ermite.

Pépin de Landen nous montre d’une manière admirable, en sa personne, que la sainteté n’est point incompatible avec les plus hautes dignités de ce monde. Fils de prince, il fut maire du palais sous plusieurs rois de France, et se conduisit, dans cette haute charge, presque égale à la dignité royale elle-même, avec une prudence remarquable.

Souvent les rois ont à se plaindre de leurs sujets, et les sujets ont lieu de murmurer contre les rois : Pépin obligé par ses fonctions à maintenir l’ordre et la justice, agit avec une loyauté si parfaite, que jamais on ne le vit montrer de partialité, ni pour le roi, ni pour le peuple, et qu’il sut réprimer sans faiblesse les excès du peuple comme les excès de son roi.

Quand Pépin mourut, il fut pleuré à l’égal du meilleur des rois. Il laissa la réputation d’un saint, et chacun rappelait avec douceur et reconnaissance qu’il avait toujours été le gardien des lois, le soutien des faibles, l’ennemi des divisions, l’ornement de la cour, l’exemple des grands, le père de la patrie. A cette époque, estimée aujourd’hui barbare, la grâce de Dieu et la droiture naturelle ont fait de Pépin de Landen un ministre comme on en chercherait en vain aujourd’hui.

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On a peu de détails sur les origines de Pépin, appelé de Landen ou le Vieux, pour le distinguer de Pépin d’Héristal, son petit-fils. Son père, Carloman, avait été créé duc ou comte par un roi d’Austrasie ; sa mère appartenait aussi à la première noblesse du royaume. Il naquit vers l’an 580 et il jouissait déjà d’un grand crédit lorsque en 613 Clotaire II réunissait. sous son sceptre les deux royaumes d’Austrasie et de Bourgogne. Il avait épousé Itta ou Iduberge, d’une des premières familles d’Aquitaine, qui lui donna un fils, nommé Grimoald (futur maire du Palais) et deux filles, rangées comme leur mère au nombre des saintes, savoir : Gertrude, abbesse de Nivelle et Begga, mariée à Ansegisel.

Lorsque en 622 Clotaire II envoya son fils Dagobert 1er gouverner l’Austrasie, il le plaça sous la direction de Pépin, qui fut nommé maire du palais. Dans cette œuvre de formation du futur roi de France, Pépin eut pour associé principal Saint Arnould, évêque de Metz, auquel il demandait volontiers conseil pour se sanctifier personnellement et faire fleurir la religion dans les affaires publiques. Fort d’un tel appui, Pépin réussit à former l’esprit et le cœur de Dagobert, grand capitaine comme il le prouva par ses succès contre les Saxons et autres ennemis du dehors ; bon politique comme on le voit par l’ordre et la paix établis dans l’Etat. Pépin travaillait à rendre Dagobert tel que lui, par ses exemples et ses maximes ; il s’appliquait surtout à pénétrer I’âme de ce prince de la crainte de Dieu et de l’amour de la justice.

Lorsque Dagobert fut en possession des Etats que le roi son père lui laissait à sa mort, la sagesse de Pépin sut amener une réconciliation entre le nouveau roi et son frère Caribert, un instant révolté ; mais Dagobert, à qui sa justice, sa douceur, sa libéralité, promettaient un règne heureux se laissa dominer par l’incontinence, l’avarice et toutes les mauvaises passions ; saint Amand fut banni pour lui avoir fait quelques remontrances, saint Arnould, ne pouvant supporter la vue de ces désordres, se démit de son évêché pour aller finir ses jours dans un désert de Lorraine.

Pépin, après avoir beaucoup pleuré devant Dieu sur les désordres du prince, aima mieux s’exposer à une disgrâce que de rester muet ; il reprit le roi très sévèrement et lui repro­cha son ingratitude envers Dieu. Il s’en fallut de peu que Dago­bert, pour lui faire expier cette liberté, ne lui ôtât la vie. Cepen­dant le roi, un instant égaré, ouvrit les yeux, rentra en lui·même et rendit sa confiance à son maire du palais. Pour lui en donner des preuves, il lui mit entre les mains son fil, Sigebert, nouvelle­ment né, trouva bon qu’il le fit baptiser à Orléans par saint Amand, rappelé de l’exil, et lui permit de se retirer en Aquitaine pour faire l’éducation du jeune prince.

En 633, Dagobert donna l’Austrasie à cet enfant et voulut que durant toute la minorité de son fils, Pépin gouvernât le pays. Il lui donna pour ministres d’Etat, Cunibert de Cologne et le duc Adelgise. Pépin cependant conservait la dignité de maire du palais et devait rester habi­tuellement auprès de Dagobert pour l’assister de ses conseils.

Après la mort de Dagobert, Pépin se retira auprès de Sige­bert, qui continua à le regarder comme son maître et son père. Le prince devint sous sa discipline non seulement l’un des plus heureux, mais l’un des plus saints de nos rois. Pépin mourut le 21 février 646. Sa perte fut un deuil général pour toutes les provinces d’Austrasie. Le pieux roi Sigebert surtout considéra cette mort comme la plus sensible épreuve que Dieu pût lui envoyer sur la terre.

Dans l’uniformité d’une vie sainte et dans une conduite toujours égale, Pépin fut le modèle des grands à la cour, dans les provinces, dans les conseils, dans les armées. Il se montra le protecteur des lois, le défenseur de la vérité et de la justice, l’ami de tous les serviteurs de Dieu, la terreur des méchants, le soutien des faibles, le père de la patrie. l’Ame de l’Etat, le conducteur des rois, l’ami de la religion. Non seulement il fut heureux de consacrer au Seigneur sa fille Gertrude, qui devint abbesse de Nivelle, mais il s’intéressa à la fondation des monas­tères : il fit construire un couvent sur le tombeau de sainte Her­melende dont on venait de découvrir le corps.

Le corps de Pépin. d’abord enterré à Landen, en Brabant, fut transféré, plus tard à Nivelle, prés de celui de sa fille Ger­trude. Il fut honoré en Brabant et même en divers endroits de la France d’un culte semblable à celui des bienheureux. On adopta la pratique de porter son corps dans les processions des Rogations. Son nom fut inscrit dans les litanies, avec l’autorisation de l’archevêque de Malines. (Molanus, dans ses additions au martyrologe d’Usuard, lui donne le titre de saint.)

Bx. Pépin de Landen

Sa fille Begga + épousa Ansegisel (fils de St. Arnoul de Metz)

Leur fils Pépin II d’Héristal

Son fils Charles Martel

Son fils Pépin le Bref

Son fils Charlemagne

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