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14 juillet, saint Camille de Lellis, prĂȘtre, 25 mai 1550 – 14 juillet 1614

Saint Camille de Lellis, prĂȘtre, 25 mai 1550 – 14 juillet 1614

Un passionnĂ© du jeu et des malades ! Quel saint que Camille de Lellis, ce gĂ©ant de prĂšs de deux mĂštres ! VoilĂ  quelqu’un de solide, un trĂšs grand saint, qui s’est toutefois trĂšs mal conduit jusqu’à

25 ans. Saint Augustin en fait autant, n’est-ce pas ?

Paul III étant pape, Charles-Quint empereur et Henri II roi de France,

Dans la langue latine, Camille désigne un « enfant noble aidant aux sacrifices ».

Camille de Lellis mena d’abord une vie dissolue, qui le conduisit Ă  l’hĂŽpital des incurables de Rome. Il y fut bouleversĂ© Ă  la vue des malades Ă  l’abandon et il se fit infirmier. Des compa­gnons se groupĂšrent sous sa direction (1582). Ce furent les « Ser­viteurs des malades ». OrdonnĂ© prĂȘtre, Camille devait passer sa vie parmi les membres souffrants du Christ.

La musique que je préfÚre,

c’est celle que font les pauvres malades

lorsque l’un demande qu’on lui refasse son lit,

l’autre qu’on lui rafraüchisse la langue

ou qu’on lui rĂ©chauffe les pieds.

Saint Camille de Lellis Ă  ses frĂšres

Fils d’un officier de Charles-Quint qui a pris part au sac de Ro­me (1527), Camille de Lellis naĂźt Ă  Bocchianico, dans les Abruz­zes (royaume de Naples) le 25 mai 1550. Orphelin de mĂšre (Camille naquit d’une mĂšre dĂ©jĂ  sexagĂ©naire), Ă  treize ans, et de pĂšre, Ă  dix-neuf ans, ce gĂ©ant, joueur invĂ©tĂ©rĂ©, s’est ruinĂ© dans les jeux de hasard. Atteint d’une plaie Ă  son pied, il va se faire soigner Ă  l’hĂŽpital romain de Saint-Jacques des Incu­rables oĂč, ne pouvant payer, il reste comme infirmier ; un mois plus tard, il en est chassĂ© pour avoir transformĂ© sa chambre en tripot.

[Il devra sa conversion Ă  cette blessure difficile Ă  soigner et qui d’ailleurs ne guĂ©rira jamais. C’est un ulcĂšre qui se rouvre pĂ©riodiquement. Saint Camille de Lellis sera donc toujours boiteux.]

Dieu prend les grands moyens pour soulever l’ñme de Camille

Fin 1569, il s’enrĂŽle dans l’armĂ©e vĂ©nitienne engagĂ©e contre le sultan SĂ©lim II, puis il sert sous don Juan d’Autriche mais la dysenterie l’empĂȘche de participer Ă  la bataille de LĂ©pante (1571). Il embarque sur les galĂšres napolitaines en route vers Tunis.

LibĂ©rĂ© du service, il vit plus ou moins bien du jeu. Ayant ren­contrĂ© deux franciscains dans les rues de Zermo, il jure de renon­cer Ă  ses dĂ©sordres mais il oublie vite ses vƓux qu’il reprend, sans plus d’effet, lorsqu’il faillit pĂ©rir dans une tempĂȘte. Ayant perdu au jeu son Ă©pĂ©e, son arquebuse, son manteau et sa chemise, il se fait engager comme manƓuvre chez un entrepreneur qui construit le couvent des Capucins de Manfredonia (1575).

Un soir que l’entrepreneur l’a envoyĂ© faire une course au cou­vent, le pĂšre gardien le prend Ă  part et l’entretient de la nĂ©cessitĂ© de se donner Ă  Dieu ; le lendemain, alors qu’il revient Ă  cheval, songeant Ă  la conversation de la veille, il tombe de sa monture et, dans une intense lumiĂšre intĂ©rieure, il voit ses pĂ©chĂ©s avec le juge­ment de Dieu : Ah ! malheureux, misĂ©rable que je suis, pourquoi ai-je connu si tard mon Seigneur et mon Dieu ? Comment suis-je restĂ© sourd Ă  tant d’appels ? Que de crimes ! Ne vaudrait-il pas mieux que je ne fusse jamais nĂ© ? Pardon, Seigneur, pardon pour ce misĂ©rable pĂ©cheur : laissez-lui le temps de faire une vraie pĂ©nitence. Je ne veux plus rester dans le monde, j’y renonce Ă  jamais.

Admis par les capucins de Manfredonia, il se montra si bien converti qu’on l’envoya faire son noviciat Ă  Trivento. En chemin, un soir, comme il s’apprĂȘtait Ă  traverser une riviĂšre, il entendit une voix lui crier du haut d’une montagne : « Ne va pas plus loin, ne passe pas ! » Il regarda pour voir qui lui parlait, et, n’apercevant personne, il continua d’avancer ; la mĂȘme voix l’ap­pela trois fois et parvint enfin Ă  l’arrĂȘter ; il revint sur ses pas et s’endormit sous un arbre : le lendemain, il apprit que la riviĂšre Ă©tait lĂ  si profonde qu’il y eĂ»t certainement perdu la vie s’il ne se fĂ»t arrĂȘtĂ©.

Au couvent de Trivento, sa vie fut parfaite mais la plaie de son pied s’Ă©tant rouverte et envenimĂ©e, il dut retourner Ă  l’hĂŽpital romain de Saint-Jacques des Incurables oĂč il se mit sous la direction de saint Philippe NĂ©ri. GuĂ©ri, il resta, comme infirmier et devint le maĂźtre de maison (Ă©conome). Bon gestionnaire, il fit passer les revenus annuels de l’hĂŽpital de cent Ă  quatorze cent quatre-vingt-seize Ă©cus bien qu’il exigeĂąt la meilleure marchan­dise et qu’il refusĂąt le blĂ© de mauvaise qualitĂ©.

TrĂšs vite il envisagea de rĂ©former les soins et, avec le chapelain et quatre infirmiers, de crĂ©er une association d’infirmiers (aoĂ»t 1582) mais il Ă©choua devant l’incomprĂ©hension des directeurs de l’hĂŽpital ; c’est alors qu’il songea Ă  fonder une congrĂ©gation entiĂšrement consacrĂ©e au soin des malades. Pour mettre en Ɠuvre son projet, il comprit qu’il lui fallait ĂȘtre prĂȘtre, aussi, tout en continuant son travail d’Ă©conome de l’hĂŽpital, alla-t-il suivre les cours du CollĂšge Romain.

EncouragĂ© par saint Philippe Neri, il dĂ©cide de rĂ©aliser ce projet de rĂ©unir des hommes dĂ©cidĂ©s comme lui Ă  tout sacrifier pour soigner les malades les plus pauvres. Son confesseur lui conseille, alors qu’il a dĂ©jĂ  32 ans, de devenir prĂȘtre et de commencer Ăą aller Ă©tudier la grammaire avec des enfants, au collĂšge romain, oĂč le professeur voit tout de suite en lui quelque chose de spĂ©cial. Il appuie Camille de Lellis qui arrive en quelques annĂ©es Ă  se faire ordonner prĂȘtre.

OrdonnĂ© prĂȘtre, il cĂ©lĂ©bra sa premiĂšre messe dans la chapelle de l’hĂŽpital Saint-Jacques des Incurables, le 10 juin 1584, dont les directeurs le nommĂšrent chapelain de la Madonnina des Miracles.

Contre l’avis de saint Philippe NĂ©ri, il abandonna sa charge d’Ă©co­nome, et, dans sa chapelle, le 8 septembre 1584, il reçut ses pre­miers disciples qui furent employĂ©s Ă  l’hĂŽpital du Saint-Esprit : « Parfois, il y a jusqu’Ă  deux cents lits occupĂ©s, et c’est Ă  qui vo­mira, toussera, criera, tirera le souffle, rendra l’Ăąme, se dĂ©mĂšnera frĂ©nĂ©tiquement tant qu’il faut le lier ; et c’est Ă  qui gĂ©mira et qui se lamentera … Se pourvoir de pain, de viande, d’Ă©pices, de draps et de couvertures, c’est Ă  quoi l’argent rĂ©ussit sans grande fatigue. Mais le service est mauvais superlativement, abominable. Pensez si on tient a venir vider les vases de ces gens-lĂ , Ă  six giuli par mois ; on en donnerait dix que ce serait la mĂȘme chose ».

C’est en 1586 que le pape Sixte Quint reconnaĂźt la CongrĂ©gation et autorise le port de la grande Croix rouge sur leur soutane.

[Alors qu’elle est enceinte de Camille, Camilla a cette vision dans laquelle elle voit son fils Ă  la tĂȘte d’un groupe d’enfants marquĂ©s d’une croix rouge. Plus tard Camille voit le Christ de son crucifix dĂ©tacher les bras de la croix, les tendre vers lui et lui dire : « PersĂ©vĂšre dans ton entreprise. Je serai avec toi ce n’est pas ton Ɠuvre mais la mienne. » Cette Croix est signe de l’arbre de Vie plantĂ© au calvaire portant du fruit pour l’aide, la consolation et le salut des mourants.
C’est ce qui donna Ă  Camille l’inspiration de faire apposer sur l’habit de son ordre une croix latine rouge. Elle se porte du cĂŽtĂ© droit de sorte qu’elle soit toujours visible lorsque le camillien soulĂšve de son bras gauche le malade pour lui administrer des soins.]

Les nouveaux religieux n’ayant pas de chapelle, ils obtinrent le couvent de la Madeleine et les logis adjacents (1586). ApprouvĂ© par les papes, Camille de Lellis fut le premier prĂ©fet gĂ©nĂ©ral de son ordre, charge qu’il abandonna en 1607. AprĂšs que GrĂ©goire XIV eut promulguĂ© la bulle qui Ă©rigeait l’Ordre des Clercs rĂ©guliers, Ministres des infirmes sous la rĂšgle de Saint-Augustin (21 septembre 1591), qui, en plus des trois vƓux ordinaires, font celui de soigner les pestifĂ©rĂ©s au pĂ©ril de leur vie.

Le 8 septembre 1591, fĂȘte de la NativitĂ© de la Sainte Vierge, en l’Ă©glise du couvent de la Madeleine, les vingt-cinq premiĂšres professions purent ĂȘtre faites oĂč chaque camillien disait Ă  Dieu : « Je vous promets de servir les pauvres malades, vos fils et mes frĂšres, tout le temps de ma vie, avec le plus de charitĂ© possible ».

Les malades le voient, nuit et jour, inlassable Ă  leur service, s’acquittant des plus serviles besognes. Mais c’est surtout aux heures oĂč une Ă©pidĂ©mie, suivie de la famine, Ă©prouve Rome, et oĂč la peste exerce Ă  Nole ses ravages, que brille sa charitĂ©. Il supporte courageusement cinq maladies. Il les appelle des misĂ©ricordes du Seigneur.

Quand enfin la maladie s’empare de Camille de Lellis, ça ne l’empĂȘche pas de se traĂźner d’un lit Ă  l’autre pour secourir les moribonds. Il rĂ©pĂšte ces paroles de saint François d’Assise :

Le bonheur que j’espùre est si grand, que toutes les peines et toutes les souffrances deviennent pour moi un sujet de joie.

Atteint de graves infirmités, épuisé par de nombreux voyages, Camille de Lellis mourut à Rome à 65 ans, au couvent Sainte Marie Madeleine, le 14 juillet 1614, un heure aprÚs le commencement de la nuit. Quand le cardinal Ginnasio lui porta le viatique, il dit :

Je reconnais, Seigneur, que je suis le plus grand des pécheurs et que je ne mérite pas de recevoir la faveur que vous daignez me faire ; mais sauvez-moi par votre infinie miséricorde. Je mets toute ma confiance dans les mérites de votre précieux sang.

GrĂ©goire XV Ă©tant pape, Matthias empereur d’Allemagne et Louis XIII roi de France.

Rappelez vous que les malades sont la pupille et le cƓur de Dieu

et que ce qui est fait Ă  ces pauvres est fait Ă  Dieu.

Epilogue

Camille Ă©tait attirĂ© par l’hĂŽpital, oĂč il se sentait chez lui. Son arrivĂ©e Ă  l’hĂŽpital Ă©tait attendue par les malades comme un moment de grĂące. A un prĂȘtre qui lui demandait si tout se passait bien Ă  l’hĂŽpital, il rĂ©pondit : Et comment ne pourrais-je pas me trouver bien Ă  l’hĂŽpital, m’y trouvant au Paradis terrestre avec l’espoir et le gage d’avoir le Paradis cĂ©leste ?

Il Ă©tait habituellement de nature sombre et mĂ©lancolique ; mais lorsqu’il entrait dans un hĂŽpital le ciel s’éclaircissait pour lui, et il semblait que toute obscuritĂ© et tristesse lui passait et non seulement lui-mĂȘme mais tout l’hĂŽpital semblait devenir joyeux. Il avait l’habitude de dire Ă  ses religieux :

Le bon soldat meurt au combat,

le bon marin en mer

et le bon serviteur des malades à l’hîpital.

Son tombeau se trouve Ă  Rome dans l’église de Sainte-Marie Madeleine (sous un autel latĂ©ral du cĂŽtĂ© de l’ÉpĂźtre).

On conserve dans un reliquaire son pied qui porte encore l’empreinte profonde de l’ulcĂšre dont il a Ă©tĂ© question. Or ce pied est bien conservĂ© et sans aucune corruption.

A sa mort, les Serviteurs des malades Ă©taient au nombre de 250 religieux prĂȘtres et frĂšres rĂ©partis en 5 provinces. Ils avaient quinze maisons et huit hĂŽpitaux : Milan, Bologne, GĂȘnes, Florence, Ferrare, etc. jusqu’en Hongrie. Connus sous le nom de Camilliens, il se sont rĂ©pandus au cours des siĂšcles par milliers.

Benoßt XIV béatifia le 2 février 1742 et canonisa le 29 juin 1746 Camille de Lellis.

Un dĂ©cret de la congrĂ©gation des Rites (15 dĂ©cembre 1762), signĂ© par ClĂ©ment XIIl le 18 juillet, Ă©tend sa fĂȘte Ă  toute l’Eglise.

Avec saint Jean de Dieu, LĂ©on XIll le proclame Protecteur des malades et des hĂŽpitaux le 22 juin 1886.

Le 28 aoĂ»t 1930, le pape Pie XI nomma saint Camille de Lellis, en mĂȘme temps que saint Jean de Dieu, copatron principal des infirmiers et des associations d’infirmiers.

En 1910 à Rome est consacrée la basilique San Camillo de Lellis qui héberge depuis 1965 le titre cardinalice San Camillo de Lellis agli Orti Sallustiani.

Aujourd’hui la Famille Camillienne Ă  sa maison provinciale Ă  l’hĂŽpital Saint Camille de Bry-sur-Marne, crĂ©Ă© en 1936 grĂące aux dons et legs de gĂ©nĂ©reux donateurs. Religieux et laĂŻcs visitent les malades, donnent des soins, les prĂȘtres les accompagnent par les sacrements. [TĂ©l : 01 48 81 03 47]

Mais les Camilliens dirigent Ă©galement des maisons de retraite un peu partout en France.

Saint Camille de Lellis est représenté en habit noir avec une croix rouge.

*****

Glorieux saint Camille, patron spĂ©cial des pauvres malades, vous qui, pendant quarante ans, vous ĂȘtes consacrĂ© avec une charitĂ© vraiment hĂ©roĂŻque au soulagement de leurs maux spirituels et corporels, venez plus libĂ©ralement encore Ă  leur secours, maintenant que vous ĂȘtes bienheureux au ciel et que l’Église les a confiĂ©s Ă  votre puissante protection.

Obtenez-leur de Dieu la guĂ©rison des maux dont ils souffrent, ou la patience et la rĂ©signation chrĂ©tienne afin qu’ils se sanctifient et soient fortifiĂ©s Ă  l’heure du trĂ©pas.

En mĂȘme temps, obtenez-nous la grĂące de vivre et de mourir, Ă  votre exemple, dans la pratique de la charitĂ© divine. Ainsi soit-il. Un Pater, un Ave Maria et un Gloria.

La vie de Camille de Lellis par son ami S. Cicatelli

Je dois commencer par la charitĂ© comme Ă©tant la racine de toutes les vertus et un charisme plus familier Ă  Camille que tous les autres. Je dirai donc qu’il a Ă©tĂ© embrasĂ© par l’ardeur de cette vertu non seulement envers Dieu, mais aussi envers son prochain et spĂ©cialement envers les mala­des. C’est au point qu’il lui suffisait de les apercevoir pour sentir son cƓur se fondre de tendresse et oublier entiĂšre­ment tous les plaisirs, les agrĂ©ments et les attachements terrestres. Il paraissait, lorsqu’il servait n’importe quel malade, comme s’absorber et se consumer dans son extrĂȘ­me ferveur. Il aurait volontiers pris sur lui leur accable­ment ou n’importe lequel de leurs maux pour soulager leurs douleurs ou guĂ©rir leurs maladies.

Il voyait en eux la personne du Christ avec une telle vivacitĂ© d’imagination que souvent, en servant leur nour­riture, il les considĂ©rait comme Ă©tant ses christs, au point qu’il implorait d’eux la grĂące et le pardon de ses pĂ©chĂ©s. Il se tenait devant eux avec autant de respect que s’il avait Ă©tĂ© rĂ©ellement et personnellement en prĂ©sence du Sei­gneur. Dans ses entretiens, il introduisait le thĂšme de la charitĂ© plus frĂ©quemment et avec plus de ferveur qu’au­cun autre, et il aurait voulu pouvoir la faire entrer dans le cƓur de tous les hommes.

Pour enflammer chez ses religieux l’amour de cette vertu primordiale, il avait l’habitude de leur rĂ©pĂ©ter ces paroles trĂšs douces du Christ: J’Ă©tais malade, et vous m’avez visitĂ©. Il semblait vraiment avoir ces paroles gravĂ©es dans son cƓur, tant il les prononçait et les rĂ©pĂ©tait.

La charitĂ© de Camille Ă©tait si vive et si largement ouverte qu’il Ă©treignait dans sa bontĂ© et sa bienveillance non seule­ment les malades et les moribonds, mais d’une façon gĂ©nĂ©rale tous les pauvres et les malheureux. Enfin il y avait dans son cƓur une si grande tendresse pour les indigents qu’il avait coutume de dire : Puisque les pauvres passent inaperçus dans le monde, il faut que des hommes se dĂ©pen­sent Ă  les dĂ©couvrir et Ă  les faire sortir de terre, pour leur faire du bien et leur montrer de la misĂ©ricorde.

Partager son pain avec l’affamĂ©, voilĂ  le jeĂ»ne qui plaĂźt Ă  Dieu.

Ouvre ton cƓur au pauvre : c’est ton frĂšre. Et si tu cries le Seigneur rĂ©pondra ;

Ă  tes appels, il dira : Me voici !

Ouvre ton cƓur au pauvre: c’est ton frĂšre.

Et quand le Fils de l’homme viendra, il te dira :

J’avais faim et tu m’as donnĂ© Ă  manger.

Tu as donnĂ©, Seigneur, Ă  saint Camille la grĂące d’une Ă©tonnante charitĂ© envers les malades ; rĂ©pands encore en nous ton esprit d’amour, et quand nous t’aurons servi dans nos frĂšres, nous pourrons, Ă  l’heure de quitter ce monde, nous en aller vers toi en toute paix.

PriĂšre pour les Malades de Saint Camille de Lellis :

Nous Te prions, Seigneur, Toi qui es le gardien, le maĂźtre du corps et le crĂ©ateur de l’ñme, Toi qui as conçu l’homme dans son unitĂ©, Toi qui es l’ordonnateur, le guide et le sauveur de tout le genre humain, Toi qui es le rĂ©conciliateur et le modĂ©rateur, par amour de l’homme, prends pitiĂ©, Seigneur : « Aide tous les souffrants et accorde-leur la guĂ©rison, commande aux maladies, redresse ceux qui sont accablĂ©s par la souffrance » ; Honneur et gloire Ă  ton Saint Nom, par JĂ©sus-Christ, ton Fils unique par qui l’honneur et la puissance Te reviennent dans le Saint-Esprit, maintenant et dans les siĂšcles des siĂšcles. Amen.

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Messes du 8 au 14 avril 2024

Semaine 14

Lundi 8 avril – Annonciation du Seigneur

  • Messe Ă  l’église de La Madeleine Ă  18:30

Mardi 9 avril – de la fĂ©rie

  • Centre BethlĂ©em de 16:30 Ă  18:30 – Patronage
  • Messe Ă  l’église de La Madeleine Ă  18:30

Mercredi 10 avril – de la fĂ©rie

  • Messe Ă  l’Ă©glise de Bourth Ă  18:00

Jeudi 11 avril – S. Stanislas, Ă©vĂȘque

  • Messe Ă  l’Ă©glise de St Antonin de Sommaire Ă  18:00

Vendredi 12 avril – de la fĂ©rie

  • Messe Ă  l’Ehpad de La Vannerie Ă  15:00
  • Eglise de la Madeleine Ă  17:30 – Adoration
  • Messe Ă  l’Ă©glise de La Madeleine Ă  18:30

Samedi 13 avril – S. Martin Ier, pape, martyr

  • Eglise de La Madeleine Ă  9:15 – Laudes
  • Messe Ă  l’église de La Madeleine Ă  9:30
  • Eglise de St Germain de Rugles Ă  16:00 – Mariage de Kevin Piquet et Tiffany Kayser
  • Messe Ă  l’église de Chaise-Dieu du Theil Ă  18:00

Dimanche 14 avril – 3Ăšme Dimanche de PĂąques

  • Messe Ă  l’Ă©glise de St Germain de Rugles Ă  9:15
  • Centre BethlĂ©em de 9:30 Ă  10:30 – PrĂ©paration premiĂšre communion
  • Messe Ă  l’Ă©glise de La Madeleine Ă  11:00 – Messe des familles
  • Eglise St Germain de Rugles Ă  16:00 – Concert

Messes du 1 au 7 avril 2024

Semaine 13

Lundi 1 avril – Lundi dans l’Octave de PĂąques

  • Eglise de St Germain de Rugles de 15:00 Ă  16:00 – Neuvaine de la misĂ©ricorde

Mardi 2 avril – Mardi dans l’Octave de PĂąques

  • Centre BethlĂ©em de 16:30 Ă  18:30 – Patronage
  • Messe Ă  l’église de La Madeleine Ă  18:30

Mercredi 3 avril – Mercredi dans l’Octave de PĂąques

  • Messe Ă  la maison de retraite Korian Ă  Rugles Ă  15;00
  • Messe Ă  l’Ă©glise de BĂąlines Ă  18:00

Jeudi 4 avril – Jeudi dans l’Octave de PĂąques

  • Messe Ă  l’Ehpad de La Vannerie Ă  15:00
  • Messe Ă  l’Ă©glise de ChĂ©ronvilliers Ă  18:00

Vendredi 5 avril – Vendredi dans l’Octave de PĂąques

  • Messe Ă  l’Ehpad de Rugles Ă  15:00
  • Eglise de la Madeleine Ă  16:30 – Chapelet de la ConfrĂ©rie
  • Eglise de la Madeleine Ă  17:30 – Adoration
  • Messe Ă  l’Ă©glise de La Madeleine Ă  18:30

Samedi 6 avril – Samedi dans l’Octave de PĂąques

  • Eglise de La Madeleine Ă  9:15 – Laudes
  • Messe Ă  l’église de La Madeleine Ă  9:30
  • Centre BethlĂ©em de 10:00 Ă  11:00 – Rencontre catĂ©chumĂšne
  • Eglise de la Madeleine Ă  11:00 – Mariage de Pierre Foloppe et Capucine Lonson
  • Messe Ă  l’église de Bois-Arnault Ă  18:00

Dimanche 7 avril – 2Ăšme Dimanche de PĂąques ou de la Divine MisĂ©ricorde

  • Messe Ă  l’Ă©glise de Bourth Ă  9:15
  • Messe Ă  l’Ă©glise de La Madeleine Ă  11:00