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17 mars, saint Patrick (ou Patrice), évêque d’Irlande, v.383 – v. 461. (p, o, t)

Saint Patrick (ou Patrice), évêque d’Irlande, v.383 – v. 461. (p, o, t)

 

Né en Grande-Bretagne v. 383, Patrick est enlevé par des pi­rates à 16 ans qui le conduisent en Irlande ; il s’enfuit et se rend en Gaule pour approfondir sa connaissance de Dieu. Formé pendant 14 ans par saint Germain, il est ordonné prê­tre et envoyé dans l’Irlande qu’il connaît si bien. Ordonné évêque, il y sera un infatigable missionnaire pendant 30 ans. On dit de lui qu’il attendait tout de Dieu et qu’il rapportait tout à Dieu. Sa journée se passe dans l’évangélisation, ses nuits dans l’adoration. Il fonde plus de 300 églises, ordonne plus de 3 000 prêtres, ressuscite 33 morts. Il se démet de sa fonction pour vivre ses dernières années dans la solitude et la prière. Il meurt à 80 ans, en 461.

 

– Je dois toujours rendre grâce à Dieu sans cesse : il a toujours pardonné

à ma sottise et à ma négligence.

– Que la parole de Dieu soit sur mes lèvres. Que la main de Dieu me garde. Que le chemin

qui mène à Dieu s’étende devant moi. saint Patrick

 

 

Naissance sous le signe de la bougeotte.

 

L’évangélisation de l’Irlande, qui devait absorber la vie de saint Pa­trick, est un des faits les plus surprenants de la vie de l’Eglise au Ve siè­cle. Grâce à l’intelligente activité de cet homme et à sa rare prudence, la conquête de tout un pays païen à la foi chrétienne s’opéra en quelques années, sans heurts, sans violence, sans persécutions.

Patrick est né sous le signe de la bougeotte. Dès qu’on veut parler de lui, on est transporté d’Ecosse en Irlande, d’Irlande en Gaule, et de Gaule en Grande-Bretagne

Il naquit vers l’année 383, dans un village du pays de Galles à Bannavem Taberniae entre la Clyde et l’estuaire de la Severn, où ses parents avaient une ferme. Son grand-père, Anglo-romain, était prêtre ; son père Calpurnius était diacre et décurion (fonctionnaire civil) ; et sa mère était franque. Il vit en berger dans la ferme de ses parents, comme Jean Bosco, comme Jeanne d’Arc, comme Bernadette, comme Mélanie et Maximin, lorsque le fléau du pays, les pirates qui viennent de la mer, ravagent la côte, font des prisonniers, et les emmè­nent dans leurs bateaux pour les revendre en Irlande.

Patrick, entraîné par son troupeau, est pris dans une de ces rafles, il a seize ans. Il fut vendu à un maître qui l’emmena à l’ouest de l’île. Il change de pays, mais il ne change pas de métier. Il est toujours berger, dans une ferme d’Irlande.

Pendant six ans que dura sa captivité, Pa­trice mena une vie sainte et pénitente, et étudia les mœurs et l’esprit du peuple qu’il évangélisera plus tard.

 

Il n’est pas véritablement prisonnier, il est plutôt tra­vailleur libre. Il en profite pour apprendre la langue du pays, et comme il est arraché à ses parents, il cherche instinctivement un Père et une Mère dans le Ciel.

Au bout de six ans, on doit lui donner une permis­sion. Et de cette permission il ne revient jamais. Il court au port le plus proche, et fait du bateau-stop :

– Pouvez-vous me prendre ? Je me ferai tout petit. Je ne serai pas plus gros qu’un cageot.

On lui répond invariablement :

– Regrette. Pas de place pour toi.

Alors Patrice se dit : Ça suffit pour aujourd’hui, je recommencerai demain matin. Je vais passer la nuit dans cette cabane. 

Sur le chemin de la cabane, un marin qui a du repen­tir le rattrape, lui tape sur l’épaule et lui dit :

– Eh ! petit, si tu veux on se serrera, et tu te met­tras dans un coin.

On va voir que Patrick est un précieux passager, car « les vivres viennent à manquer », comme dans la chan­son du Petit Navire. Jusque là, on ne s’est pas beaucoup occupé de lui. On a seulement remarqué qu’il faisait des prières. Mais maintenant, comme tout le monde meurt de faim, le jeune homme devient intéressant, avec ses prières.

– Toi, chrétien, qu’est-ce que tu dis ? Tu ne peux donc pas prier pour nous ?

Et Patrice répond : Ça n’est pas impossible que Dieu vous envoie de la nourriture, aujourd’hui, si vous y croyez.

Ils font escale et, en effet, ils rencontrent un trou­peau de porcs qui leur donne des jambons pour plusieurs mois. 

 

Il s’enfuit de nouveau et aboutit dans un port où il trouva un bateau en partance pour l’Italie, avec une cargaison de grands chiens­ loups, alors très recherchés sur le continent. Après deux mois de naviga­tion, Patrick réussit à fausser compagnie à ses hôtes, pour reprendre le chemin de sa patrie. Il séjourna quelque temps dans l’abbaye de Lérins ; puis il rentra dans sa famille, où il reçut un accueil chaleureux.

 

Il n’a pas oublié l’Irlande, ni la langue irlandaise. Il était parti en se cachant, il revient évêque.

 

Sollicité par une voix intérieure qui lui faisait entendre la voix et les gémissements de l’Irlande implorant sa venue, Patrice se laissa conduire par la Providence et passa en Gaule pour se préparer à son futur aposto­lat. Il demeura quatorze ans à Auxerre, sous la direction de deux saints évêques : Amator, qui l’ordonna diacre, et Germain, qui l’ordonna prêtre.

 

En 429, le diacre Palladius fut nommé évêque d’Irlande par le pape Célestin 1e ; Patrice était en route pour le rejoindre, quand il apprit sa mort. Il revint alors à Auxerre, où saint Germain le sacra évêque et l’en­voya remplacer Palladius (452). Il aborda au nord de l’île et pénétra dans l’Ulster.

 

L’Irlande était alors partagée en une multitude de tribus ayant cha­cune un chef plus ou moins puissant. La conversion d’un de ces roitelets entraînait généralement celle du clan tout entier. Aussi Patrice s’appliqua à convertir d’abord ces chefs. Il parcourut ainsi les cinq provinces de l’Irlande, détruisant le culte idolâtrique et fondant partout des églises, ordonnant sur place, diacre, prêtre ou évêque, quelques-uns de ses disci­ples, et leur confiant le soin des chrétientés naissantes.

 

L’Irlande ne connaît rien du Christ. Le Christ, lui, est même caché par de faux prêtres, les Druides. Patrice essaie de péné­trer dans le pays comme fera Savorgnan de Brazza : en remontant les rivières, à partir de leur embouchure, où il garde son port d’attache. Il revient plusieurs fois au même endroit. On lui donne quelquefois un terrain où il peut faire construire une église, ou un monastère.

Mais Patrick sait qu’il faut aller dans la forêt de Foclut, au cœur du pays. Il se fait conduire par ses amis, et sur les lieux, ils rencontrent deux jeunes filles – des filles de roi – qui puisent à la fontaine, comme Rehecca et la Samaritaine. Elles demandent :

– D’où venez-vous ? Patrice répond :

– Vous feriez mieux de demander notre Dieu, et notre race.

– Qui est Dieu, et où est-il ?

– Notre Dieu est le Dieu de tous les hommes, le Dieu du Ciel et de la Terre. Dieu habite au-dessus du ciel, dans le ciel, et sous le ciel. Il a un Fils éternel comme lui, et semblable à lui. Le Fils n’est pas plus jeune que le Père, le Père n’est pas plus vieux que le Fils. L’Esprit-Saint est au milieu d’eux.

Les deux jeunes filles se mettent à désirer si fort le Baptême qu’il faut le leur donner tout de suite. Et elles désirent si fort voir le Christ que leur mort suit de près leur Baptême. Elles font en quelques instants le trajet que nous faisons pendant toute une vie.

 

Avant de donner d’autres Baptêmes, Patrice veut reprendre des forces. Et comme les voyages ne lui font pas peur, il se rend à Rome. Il y voit le pape saint Léon. qui lui donne des reliques de saint Pierre et de saint Paul. Patrice emporte ces reliques d’apôtres, et, de retour en Irlande, il la parcourt de long en large, du Nord au Sud, d’Est en Ouest. C’est cela, un apôtre : un grand nomade, quelqu’un qui va « jusqu’aux extrémités de la terre » où il se trouve, pas pour son plaisir, mais parce que le Christ a besoin de l’amour de tous les hommes.

 

 

Patrick, apôtre de l’Irlande, manque d’être martyr

De très nombreux miracles ont été attribués à saint Patrice par ses historiens ; et si Dieu ne lui avait point donné le pouvoir de prouver la vérité de sa parole par des actes surnaturels, on ne pourrait s’expliquer l’action de ce gardeur de moutons. Il avait demandé au roi Daire la per­mission de construire une église sur une colline ; le roi refusa, puis tomba malade peu de temps après. Patrice lui envoya de l’eau bénite et Daire fut guéri sur le champ. En reconnaissance, il accorda le terrain refusé. – Un païen, dont Patrice avait renversé l’idole, avait juré de se venger. Il alla l’attendre sur son chemin, mais il se trompa de personnage et frappa son compagnon. C’est le seul martyr qu’ait eu l’Irlande pendant ce merveil­leux épiscopat. On cite encore le cas du chef Mac Hile, qui fit cou­cher un de ses compagnons dans un cercueil, vint ensuite implorer le saint évêque pour qu’il ressuscitât le prétendu mort. Il arriva qu’en découvrant la figure de celui-ci, il fut trouvé réellement mort.

 

Les visions de saint Patrick étaient fréquentes, spécialement durant la célébration de la sainte messe. Il donnait au sommeil un temps très court : il le prenait sur un roc, avec une pierre pour oreiller et un cilice pour couverture, afin de se mortifier, même en dormant. Est-il éton­nant qu’à une pareille austérité Dieu ait accordé des faveurs surnatu­relles, et que sa prédication, enflammée par sa prière, ait produit de si merveilleux effets ?

 

Patrick se démit de ses fonctions vers 455, pour aller terminer ses jours dans la retraite. Il mourut à Saul le 17 mars 461 ou 463.

 

Un enterrement pas ordinaire

On mit son corps sur un chariot, traîné par deux bœufs. On les laissa aller seuls, sans charretier, et là où ils s’arrêtèrent, là seulement on creusa le tombeau de Patrice. Sur le tombeau on bâtit une église, comme nous pouvons bâtir notre vie sur l’exemple de saint Patrice. Ainsi prit naissance la petite ville de Down-Patrick.

La tombe du saint est située aux abords de la cathédrale de Down, non loin du centre-ville. La cathédrale est de toute beauté : bâtie en 1183, la construction faisait au départ office de monastère bénédictin, accueillant entre ses murs de nombreux moines venus s’instruire, pratiquer les arts de l’enluminure et de la calligraphie.

Ce lieu est devenu Le Pèlerinage des Irlandais, là où se trouve le cœur, l’âme de  l’Irlande.

 

 

un énorme mégalithe est installé sur sa tombe

 

Hymne gaélique par saint Patrice : Faêd Flada

J’avance sur ma route avec la force de Dieu comme appui, la puissance de Dieu pour me protéger, la sagesse de Dieu pour me diriger, l’œil de Dieu pour me guider, l’oreille de Dieu, témoin de mon langage. Le Christ est devant moi et derrière moi, le Christ est sous moi et sur moi, le Christ est en moi et à mes côtés, le Christ est autour et alentour, le Christ est à ma gauche et à ma droite ; le Christ est avec moi le matin et avec moi le soir ; le Christ est dans chaque cœur qui pensera à moi, le Christ est sur chaque lèvre qui parlera de moi, le Christ est dans chaque regard qui se posera sur moi, le Christ est dans chaque oreille qui m’écoutera… 

 

Epilogue

 

Histoire du Croagh Patrick, symbole tout entier de l’évangélisation de l’Irlande.

 

Croagh Patrick est une montagne de légende en Irlande. Haut lieu de pèlerinage pour les irlandais pratiquants, la montagne de Croagh Patrick aurait été le lieu où Saint Patrick aurait jeûné pendant 40 jours puis bâtit une église en 441. Cette histoire, chère aux irlandais, en fait un lieu symbolique, qui ramène l’Irlande à ses racines chrétiennes.

 

 

Vers 441 Patrick procéda à l’ascension de la montagne alors connue sous le nom de « Cruachan Aigil ». Haute de 764 mètres.

Cette forme sombre ressemblant à un volcan, avait tendance à effrayer la population qui vivait un peu plus bas dans la vallée. Lorsque le saint décida de procéder à son ascension, l’ensemble des habitants des villages environnants considérèrent Patrick comme quelqu’un de brave, et vouèrent dès lors une admiration sans borne envers lui.

Après avoir atteint le sommet, il entama un véritable jeûne de 40 jours, et bâtit une petite chapelle.

 

Cet exploit a naturellement contribué à faire de Croagh Patrick une montagne sacrée, où de nombreux pèlerins se rendent chaque années pour honorer le Saint.

Ainsi, le dernier dimanche de juillet de chaque année voit affluer plus de 40 000 irlandais tous venus se recueillir et assister à la messe se tenant dans une petite chapelle bâtie plus récemment en 1905. Inutile d’imaginer à quel point cette foule amassée sur les flancs de cette montagne est impressionnante ! Ce pèlerinage dure généralement 2 jours, du fait de la longueur du trajet effectué par les pèlerins : ceux-ci font le « grand-tour » (nommé Tochar Phadraig en irlandais) et atteignent le sommet après plus de 40 km de marche !

 

 

Mais quelle récompense pour cieux qui arrive au sommet : une vue imprenable entre autre sur le Connemara.

 

Les Irlandais ont voué à saint Patrice un culte extraordinaire, et l’ont honoré et béni, à travers les âges, comme jamais apôtre national ne l’a été. On connaît la légende du « Shamrock », ou feuille de trèfle, deve­nu l’emblème national irlandais. Saint Patrick se serait servi de cette feuille pour expliquer le dogme de la Sainte Trinité. * * *

 

Le repos n’est pas de ce monde ; il ne faut pas se dire facilement, comme le font tant de gens, même pieux : « J’en ai assez fait, je laisse ce bien à faire à d’autres qui sont plus responsables que moi. » (Henri-Marie Bou­don)

 

Je renoncerais volontiers à toute la gloire du Paradis, et je quitterais sans peine le Ciel si j’y étais, pour revenir sur la terre, afin d’aider au salut d’une seule âme. (Saint Jean Eudes)

 

 

P.S.

La marque de bière Guinness a fêté ses 250 ans en 2009. A 34 ans, son fondateur, Arthur Guinness, établit sa fabrique à Saint James’s Gate, à Dublin, signant un contrat de location du site pour … 9 000 ans, avec un loyer annuel de 45 livres ! Chaque jour, 1 million de pintes (568 ml) sont vendues en Ir­lande et 5 millions dans le monde. Alors qu’il tirait une pinte, le fondateur interrompit son geste pour participer aux vêpres. A son retour, il finit de remplir sa pinte et la trouva meilleure que d’habitude. Depuis, la Guinness se sert en deux temps !

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Messes du 25 au 31 mars 2024

Semaine 12

Lundi 25 mars – Lundi Saint

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Mardi 26 mars – Mardi Saint

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Mercredi 27 mars – Mercredi Saint

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  • Messe à l’église de Bourth à 18:00

Jeudi 28 mars – Jeudi Saint de la Cène du Seigneur

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  • Eglise de la Madeleine à partir de 21:00 – Nuit d’adoration (Inscription au Centre Bethléem)

Vendredi 29 mars – Vendredi Saint de la Passion du Seigneur

Jeûne et abstinence

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Samedi 30 mars – Samedi Saint

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Dimanche 31 mars – Dimanche de Pâques – Résurrection du Seigneur

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Messes du 1 au 7 avril 2024

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Jeudi 4 avril – Jeudi dans l’Octave de Pâques

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Vendredi 5 avril – Vendredi dans l’Octave de Pâques

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  • Eglise de la Madeleine à 17:30 – Adoration
  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Samedi 6 avril – Samedi dans l’Octave de Pâques

  • Eglise de La Madeleine à 9:15 – Laudes
  • Messe à l’église de La Madeleine à 9:30
  • Centre Bethléem de 10:00 à 11:00 – Rencontre catéchumène
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Dimanche 7 avril – 2ème Dimanche de Pâques ou de la Divine Miséricorde

  • Messe à l’église de Bourth à 9:15
  • Messe à l’église de La Madeleine à 11:00