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21 juillet, saint Victor de Marseille (né à une date inconnue et mort le 21 juillet 303 (ou 304) à Marseille, était un officier romain. Fête patronale de Saint Victor-sur-Avre. Saint Patron de la ville de Marseille. Victor, du latin victor, « vainqueur ».

Saint Victor de Marseille (né à une date inconnue et mort le 21 juillet 303 (ou 304) à Marseille, était un officier romain. Fête patronale de Saint Victor-sur-Avre. Saint Patron de la ville de Marseille. Victor, du latin victor, « vainqueur ».

Vers 304, le préfet Euticius siège au tribunal à Marseille quand on lui présente un soldat nommé Victor : ce soldat est effronté. Il ne veut plus percevoir sa solde et il clame qu’il est chrétien. En entendant cela le préfet dit à Victor : Pourquoi n’acceptes-tu pas la solde habituelle ? Saint Victor lui dit : Parce que désormais, je ne veux plus militer dans le siècle. Le préfet Euticius lui dit : Victor, sacrifie. Victor lui dit : Je ne sacrifie pas aux faux dieux

Le martyre de saint Victor nous montre d’une manière éclatante combien les héros du Christ sont supérieurs aux héros de nos armées. Saint Victor naquit vers le milieu du IIIè siècle, d’une noble famille de Marseille. Ses parents en firent un chrétien, et quand il fut en âge de choisir une profession, il choisit le métier des armes, où il servit les empereurs avec honneur et vaillance.

A l’orée du IVème siècle, l’empire romain est bien évangélisé : la foi a pénétré les diverses couches de la population, non seulement les esclaves et les pauvres, mais encore les magistrats et les grands dignitaires. Les chrétiens possèdent des cimetières, des lieux de cultes et de prière. C’est ainsi à Marseille.

Mais en février 303, sous le règne de Dioclétien et de son ami Maximien, une persécution éclate soudainement, brutale, systématique et générale :

Quatre édits se succèdent :

– Interdiction du culte, confiscation des livres et des vases sacrés, destruction des églises, privatisation de leurs charges et dignités pour les fidèles.

– Arrestation de tous les membres du clergé.

– Libération à ceux qui abjurent et condamnation à la torture à ceux qui refusent.

– Obligation pour tous à sacrifier aux dieux : le refus entraîne la mort ou le travail forcé dans les mines.

Cette persécution fit des milliers de victimes dans tout l’empire.

Victor ayant appris que l’empereur Maximien arrivait à Marseille pour persécuter les chrétiens, au lieu de cacher sa foi, il sentit s’accroître en lui son zèle pour la défendre. Il parcourait hardiment les rangs de ses compagnons chrétiens pour les encourager à ne pas faiblir. Jour et nuit il se rendait de maison en maison, exhorter les fidèles à souffrir généreusement pour Jésus-Christ ; il allait même accompagner les martyrs jusque dans leurs supplices, pour les fortifier dans le combat suprême.

Le 8 juillet 303 ou 304, le préfet Euticius siège au tribunal à Marseille quand on lui présente un soldat nommé Victor : Ce soldat est effronté. Il ne veut plus percevoir sa solde et il clame qu’il est chrétien. En entendant cela le préfet dit à Victor : « Pourquoi n’acceptes-tu pas la solde habituelle ? » Saint Victor lui dit : « Parce que désormais, je ne veux plus militer dans le siècle ». Le préfet Euticius lui dit : « Victor, sacrifie ». Victor lui dit : « Je ne sacrifie pas aux faux dieux ». Alors le juge ordonne de lui lier les bras dans le dos et de le traîner au milieu de la cité.

Après ce premier supplice il est ramené devant le juge qui lui dit : « Sacrifie ». Il répond : Je ne sacrifierai pas ; cela est dû au Créateur, non à une créature. En entendant cela le tribun Astérius lui donne une gifle et dit : « Toi qui n’est même pas digne de voir le jour, tu parles maintenant en philosophe ! Sacrifie aux dieux ». Victor dit : Il n’est de Dieu qu’un seul, celui qui a tout fait de rien . Et tandis qu’il dit cela sous l’inspiration de l’Esprit Saint, les soldats se succèdent pour le frapper à coups de gourdin.

Trahi par son zèle, il fut chargé de chaînes et conduit à l’empereur lui-même. Maximien employa successivement les promesses et les menaces pour l’engager à sacrifier aux dieux ; le Saint, inébranlable, confondit le tyran en démontrant la vanité des idoles et la divinité de Jésus-Christ. L’empereur crut qu’une grande humiliation pourrait triompher de Victor ; il le fit traîner par les pieds et poursuivre par les coups et les huées de la populace païenne. Après ce premier tourment, Victor répondit aux nouvelles questions : Je suis chrétien, je méprise vos dieux et je confesse Jésus-Christ. A ces mots, on l’étendit sur un chevalet, et son corps fut affreusement déchiré.

Visité par ses frères, il les console en disant : « Refusez d’être tristes pour moi, frères, car ceux qui luttent pour nous sont plus forts que ceux qui nous attaquent. Je n’aurai pas pu, de mes propres forces, supporter tant de souffrances, si la grâce de Dieu ne m’avait aidé. Car lorsque j’étais suspendu et flagellé au fouet de cuir, je vis près de moi un homme très beau, tenant en main une croix qui me disait d’une voix lente : « C’est moi, Jésus, qui subis les outrages et les tourments, en la personne de mes confesseurs. »

Cette vision lui promettant une immortelle couronne, adoucit le sentiment de ses douleurs. La nuit suivante, dans sa prison, il fut visité par les Anges. Trois gardiens, frappés de voir le cachot resplendir d’une miraculeuse clarté, se convertirent, furent baptisés et reçurent le martyre avant Victor lui-même.

Le 21 juillet, Victor est tiré des arrêts et traduit à nouveau devant le préfet Euticius. Il refuse à plusieurs reprises de sacrifier aux dieux. Le juge lui présente l’autel où il doit sacrifier. Mais Saint Victor ne supporte pas de regarder l’autel dédié aux faux dieux. D’un coup de pied, il le fait tomber de la main du prêtre, par terre. Pour ce fait, le juge en colère ordonne que le pied ayant donné le coup soit coupé.

Euticius lui dit : « Sacrifie tout de suite, maintenant ». Saint Victor lui répond : Je ne sacrifie pas aux démons. Alors Euticius ordonne de le mettre sous la meule du boulanger, entraîné par un animal, où le grain autrefois dispersé est habituellement moulu, mais la machine se brisa ; il fallut, pour achever la victime, lui trancher la tête. En ce moment, une voix céleste fit entendre ces paroles : ” Victor, tu as vaincu ! “

Les chrétiens de Marseille dérobent le corps, puis ils cachent les saintes reliques en hâte, en un lieu à flanc de colline, où ils creusent le rocher.

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Père Bien aimé, vous avez donné à votre martyr Victor la grâce de sacrifier sa vie pour la liberté de la foi, pour rester fidèle à votre parole et pour rendre témoignage à Jésus-Christ.

Accordez-nous la force de l’Esprit Saint, pour que nos cœurs soient prompts à croire et résolus à confesser la foi. Par Jésus-Christ, votre Fils, notre Seigneur et notre Dieu qui règne avec vous et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen

Epilogue

L’abbaye Saint-Victor est l’un des édifices les plus emblématiques de Marseille, et l’un des plus anciens encore debout. Avec le fort de Saint-Nicolas à ses cotés, il donne la réplique au Fort Saint-Jean, de l’autre coté du Vieux-Port, principale entrée de la ville autrefois. Ils gardent ainsi aujourd’hui l’entrée maritime de la cité phocéenne. Il est difficile d’imaginer que ce château fort est en fait une église, dont sa fondation remonte aux débuts du Christianisme à Marseille.

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C­’est autour d’une grotte, située hors les murs de Marseille (maintenant 3 rue de l’Abbaye à Marseille), que le monastère de Saint-Victor a été fondé par Jean Cassien aux environs de 415. On lui donna le nom de Saint-Victor en hommage à l’officier décapité. L’église, quant-à-elle, date de 440.

Moyen-Age

De 750 à 960, Saint-Victor est la résidence des évêques de Marseille. Charlemagne fait une donation à l’Abbaye et lui assure sa protection. Par cette action, l’empereur accroît le contrôle impérial sur les régions du sud de la France.

Vers la fin du IXe – début Xe siècle, la puissance de l’Abbaye bénédictine de Saint-Victor est mise à mal par les raids barbares qui la ruinent entièrement. Honorat II, chargé de l’épiscopat de la ville en 948 et parent du premier vicomte de Marseille, reconstruit alors l’Abbaye et y rétablit la vie monastique. A sa mort, son parent Pons Ier, évêque en 977, perpétue son oeuvre. Le premier abbé de Saint Victor est Wilfredus (ou Guilfred), en 1005. Il reconstruit l’Abbaye, dévastée par les Sarrasins, pour en faire un lieu prospère, renommé et exemplaire. Le monastère obtient d’importantes concessions du pape Jean XVIII, confirmées et étendues par la suite par de nombreux papes.


Aux alentours de 1020 et jusqu’en 1047, le moine Catalan Isarn est abbé de Saint-Victor. Sa promotion de la puissance de l’abbaye est spectaculaire. En 1040, le pape Benoît IX consacre l’église, et après sa mort le 24 septembre 1047, Isarn est canonisé. Le 28 septembre 1362, Guillaume Grimoard, Abbé de Saint-Victor, est élu pape et prend le nom d’Urbain V. Il meurt en Avignon mais ses restes sont transportés à Saint-Victor dont il n’a jamais cessé d’être le bienfaiteur.

De 1570 à 1588, Jules de Medicis est abbé de Saint-Victor. Les historiens le soupçonnent d’avoir pillé la bibliothèque de l’abbaye dont les ouvrages connus par un inventaire du XIIe siècle – notamment des manuscrits antiques – ont disparu. Mazarin, abbé de Saint-Victor en 1655, est lui aussi soupçonné de s’être accaparé une partie de ces livres.

Renaissance
Le 17 décembre 1739, Clément XII décrète la laïcisation de l’abbaye, affectée à la seule noblesse provençale. En 1794, l’abbaye et les deux églises sont dépouillées de leurs trésors, les reliques sont brûlées, l’or et l’argent servent à battre des monnaies et le lieu devient un dépôt de paille et de foin et même une prison. Selon Joseph Marchand, si l’église a été conservée, c’est parce qu’elle abritait des forçats. C’est ce même Joseph Marchand qui laissera des témoignages montrant que le cloître servit à héberger les soldats appelés les allobroges.

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XXème siècle

En 1963, la ville de Marseille et le Ministère des Affaires Culturelles démarrent des fouilles et une restauration complète de l’abbaye. En 1997, elle entre à l’Inventaire des monuments historiques.




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Messes du 25 au 31 mars 2024

Semaine 12

Lundi 25 mars – Lundi Saint

  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Mardi 26 mars – Mardi Saint

  • Messe chrismale à la Cathédrale Notre-Dame d’Evreux à 18:30

Mercredi 27 mars – Mercredi Saint

  • Presbytère de Bourth à 16:30 – Aumônerie 6e
  • Eglise de Bourth à 17:00 – Chemin de Croix
  • Messe à l’église de Bourth à 18:00

Jeudi 28 mars – Jeudi Saint de la Cène du Seigneur

  • Centre Bethléem à 18:00 – Préparation 1º communion
  • Messe à l’église de la Madeleine à 19:00
  • Eglise de la Madeleine à partir de 21:00 – Nuit d’adoration (Inscription au Centre Bethléem)

Vendredi 29 mars – Vendredi Saint de la Passion du Seigneur

Jeûne et abstinence

  • Eglise de la Madeleine à 8:00 – Laudes – fin de la Nuit d’adoration
  • Eglise de la Madeleine à 15:00 – Chemin de Croix
  • Eglise de St Germain de Rugles à 15:00 – Chemin de Croix
  • Office de la passion à l’église de La Madeleine à 19:00
    • Quête impérée Lieux Saints

Samedi 30 mars – Samedi Saint

  • Eglise de La Madeleine à 9:00 – Laudes
  • Eglise de Pullay à 19:00 – Marche aux flambeaux avec les jeunes et lycéens
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Dimanche 31 mars – Dimanche de Pâques – Résurrection du Seigneur

Changement d’heure

  • Messe à l’église St Germain de Rugles à 9:15
  • Messe à l’église de La Madeleine à 11:00
  • Messe à l’église des Barils à 16:00

Messes du 1 au 7 avril 2024

Semaine 13

Lundi 1 avril – Lundi dans l’Octave de Pâques

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Mardi 2 avril – Mardi dans l’Octave de Pâques

  • Centre Bethléem de 16:30 à 18:30 – Patronage
  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Mercredi 3 avril – Mercredi dans l’Octave de Pâques

  • Messe à la maison de retraite Korian à Rugles à 15;00
  • Messe à l’église de Bâlines à 18:00

Jeudi 4 avril – Jeudi dans l’Octave de Pâques

  • Messe à l’Ehpad de La Vannerie à 15:00
  • Messe à l’église de Chéronvilliers à 18:00

Vendredi 5 avril – Vendredi dans l’Octave de Pâques

  • Messe à l’Ehpad de Rugles à 15:00
  • Eglise de la Madeleine à 16:30 – Chapelet de la Confrérie
  • Eglise de la Madeleine à 17:30 – Adoration
  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Samedi 6 avril – Samedi dans l’Octave de Pâques

  • Eglise de La Madeleine à 9:15 – Laudes
  • Messe à l’église de La Madeleine à 9:30
  • Centre Bethléem de 10:00 à 11:00 – Rencontre catéchumène
  • Eglise de la Madeleine à 11:00 – Mariage de Pierre Foloppe et Capucine Lonson
  • Messe à l’église de Bois-Arnault à 18:00

Dimanche 7 avril – 2ème Dimanche de Pâques ou de la Divine Miséricorde

  • Messe à l’église de Bourth à 9:15
  • Messe à l’église de La Madeleine à 11:00