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22 mai, sainte Rita de Cascia, mère de famille : 22 mai 1381 – 22 mai 1457.

Sainte Rita de Cascia, mère de famille : 22 mai 1381 – 22 mai 1457.

 

Sainte Rita naquit en Italie, à Rocca Poréna, petit hameau de Cascia, le 22 mai 1381, Cascia, aujourd’hui dans le diocèse de Norcia (depuis 1820), était alors dans le diocèse de Spolète. Fille unique d’Antonio Manchini et d’Amata Ferri, elle fut le fruit miraculeux de la vieillesse de ses parents et reçut le nom de Margherita, l’enfant du miracle fut appelée Rita, ce qui signifie « perle précieuse ». Ses parents étaient de très modestes cultivateurs, en un pays de très pauvre culture.

Peu de temps après son baptême, tandis que Rita reposait paisiblement dans une corbeille d’osier, sous la garde de ses parents qui travaillaient aux champs, un essaim d’abeilles vint bourdonner autour de son berceau. Entrant dans la bouche entr’ouverte de Rita, les abeilles y déposèrent leur miel sans lui faire aucun mal. Loin de gâter leur fille unique par une éducation sans fermeté, les vieux parents s’appliquèrent à la former à la vertu. Obéissante et courageuse, Rita travaillait de bon cœur, aidant ses parents dans les soins du ménage.

Ne voulant se faire remarquer que de Dieu seul, Rita sacrifiait dans sa toilette les frivolités qui auraient pu la rendre plus gracieuse. Sa douceur, sa charité envers les pauvres, étaient remarquables. Rita ne savait guère lire ni écrire mais elle savait regarder et comprendre son crucifix. Seule dans sa chambre, elle priait longuement devant l’image de Jésus. En son cœur grandissait le désir de mener une vie de pénitence et ses yeux se tournaient avec ardeur vers le monastère de Cascia.

 

Elle se sentit, toute jeune, attirée vers la virginité, et pourtant il lui fallut plier devant la volonté de ses parents et s’engager dans les liens du mariage. Elle se disposait à entrer au cloître lorsque ses parents re­cevaient pour elle une demande en mariage. Le prétendant, Paul de Ferdinand, dit « Ferdinando », était un homme violent. Crai­gnant de s’attirer des représailles par un refus, les parents promi­rent la main de leur fille. Consternée, Rita supplia Dieu de met­tre obstacle à ce projet. Lors de son mariage que l’on peut le situer en 1399, sainte Rita avait probablement dix-huit ans.  Les voies de Dieu sont impénétrables : en la chargeant de cette croix, mais Dieu voulait donner aux épouses malheureuses un éclatant modèle de patience. Ferdinando fut pour son épouse un véritable tyran. Dominé par un esprit de méchanceté, faisant de son foyer un enfer. Jamais content, se fâchant pour un rien, il accablait d’injures la timide Rita qui frémissait de peur. il avait la boisson mauvaise et sa pauvre femme dut subir ses fureurs et ses brusques colères.

 

Qu’aurait fait une épouse ordinaire avec un tel mari ? Mais Rita avait contemplé Jésus dans sa Passion : injuriée, elle ne répondait pas ; frappée, elle souffrait en silence. Sa patience était si héroï­que, que ses voisines l’appelaient « la femme sans rancune. » Elle gravissait son calvaire en priant pour la conversion de son indigne époux. Après dix-huit ans, le miracle se produisit : touché par la grâce, Ferdinando se jeta aux pieds de sa vertueuse épouse, lui demanda pardon et promit de se corriger. Il tint parole. Alors commença pour Rita une vie nouvelle. Néanmoins, Ferdinando s’était créé beaucoup d’ennemis qui, sachant que le nouveau converti sortait désormais sans armes, en profitèrent pour assouvir leur vengeance. Un soir qu’il rentrait à Rocca Paréna par un sentier désert, Ferdinando fut attaqué et lâchement poignardé. 

Si l’on considère que sainte Rita s’est mariée en 1399, l’assassinat de Ferdinando qui se situe dix-huit ans plus tard, serait donc en 1417. La douleur de Rita fut extrême, pourtant elle puisa dans sa foi la force de pardonner aux meurtriers de son mari.

Ses deux grands fils qui ne ressemblaient pas à leur mère, prirent la résolution de venger leur père. Les ayant en vain supplié de ne pas verser le sang, Rita se tourna vers Dieu et fit cette prière héroïque : « Seigneur, prenez les plutôt que les laisser devenir criminels. » Peu de temps après les jeunes gens tombaient malades et mouraient à peu d’intervalle l’un de l’autre, après s’être réconciliés avec Dieu.

 

Restée seule, Rita qui songeait à réaliser son désir de vie reli­gieuse, se présenta au monastère de Cascia, mais elle fut refusée car jamais encore une veuve n’y avait été admise. Par deux fois elle renouvela sans succès sa démarche, puis s’adressa à Dieu et « la Sainte des Impossibles » fut miraculeusement exaucée.

Une nuit qu’elle veillait en priant, elle s’entendit appeler ; elle se leva et ouvrit la porte derrière laquelle elle vit les saints qu’elle avait invoqués: saint Jean-Baptiste, saint Augustin et saint Nicolas de Tolentino. Comme dans un rêve, elle les suivit, parcourant les ruelles désertes et sombres qui la menèrent devant le couvent. Comme manœuvrée par une main invisible, la porte s’ouvrit pour la recevoir. Les saints compagnons disparurent et Rita se retrouva seule à l’intérieur de la chapelle où la trouvèrent les religieuses. Le miracle était si évident qu’on la reçut cette fois-ci avec joie.

Pour mettre la bonne novice à l’épreuve, l’abbesse lui ordonna d’arroser matin et soir un arbre mort situé a l’entrée du couvent. Voyant dans cet ordre l’expression de la volonté de Dieu, Rita accomplissait avec soin ce travail inutile et ridicule en apparence. Dieu allait montrer d’une manière éclatante combien cet acte d’obéissance lui était agréable. Un beau matin les sœurs ouvrirent des veux étonnés : la vie était revenue dans ce bois aride. Des feuilles naissantes apparurent et une belle vigne se développa donnant en temps voulu des raisins exquis.

 

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime. » Ces paroles de Jésus avaient dans l’âme de Rita une résonance profonde. Son ardent désir de compatir à la Passion du Sauveur était si véhément qu’on la trouvait souvent en larmes devant la Croix, souffrant en son âme le martyre du Christ. Un jour qu’elle était prosternée devant l’image du crucifix, elle supplia Notre Seigneur de lui faire prendre part à ses douleurs et de ressentir en sa chair la souffrance de ses blessures. Une épine de la couronne se détacha du crucifix et vint se planter violemment au front de Rita qui tomba évanouie. La plaie resta toujours ouverte, devint purulente et l’odeur nauséabonde qui s’en dégageait obligea Rita à se retirer dans une cellule complètement à l’écart de la communauté où el1e resta quinze ans.

 

En 1450 le pape Nicolas V accorda l’indulgence du Jubilé que l’on gagnait en allant à Rome pour vénérer les reliques de la Passion du Seigneur. Rita sollicita la permission de se joindre à ses sœurs pour le pèlerinage, mais l’abbesse refusa à cause de la plaie au front. Rita demanda à Jésus la grâce de cicatriser sa blessure jusqu’à son retour de Rome, tout en conservant la douleur. La plaie se ferma et Rita put partir pour Rome.

Au retour Rita tomba gravement malade. Sa plaie rouverte la faisait beaucoup souffrir, son estomac délabré par des jeûnes rigoureux ne pouvait supporter aucune nourriture, honnis l’hostie. Etendue, pendant quatre ans, elle resta entre la vie et la mort.

Un jour qu’une de ses parentes venue la visiter lui demandait ce qui pourrait lui faire plaisir, Rita répondit: « Je voudrais que tu me cueilles une rose dans le jardin de mes parents. » Bien qu’on fût au cœur de l’hiver, la cousine partit pour Rocca Poréna où, dans le jardin, elle aperçut sur les branches épineuses, une rose splendide qu’elle porta à la mourante. « Puisque tu as été si aimable, retourne au jardin et, celte fois, rapporte m’en deux figues fraîches. » Sans plus d’hésitation la messagère sortit en courant et trouva sur le figuier du jardin les deux figues.

 

Rita attendait la mort dans la paix. Un jour sa chambre fut inondée de lumière où apparurent Jésus et Marie qui lui annon­cèrent son départ vers le ciel. Trois jours après, Rita, serrant sur son cœur le crucifix qu’elle avait tant aimé, rendit son âme à Dieu le 22 mai 1457. Elle avait soixante-seize ans. Son visage émacié prit un air de beauté incomparable, l’horrible plaie se changea en un rubis éclatant, exhalant un suave parfum. Pour annoncer sa mort, les cloches du monastère s’ébranlèrent d’elles-mêmes et une lumière éclatante se répandit dans sa cellule. La foule accourue défila devant sa dépouille glorieuse.

 

 

Epilogue

 

Après sa mort, les miracles se multiplient sur son tombeau, faisant naître un culte populaire qui se répand rapidement. Sainte Rita a reçu le titre de “sainte des causes désespérées.”

Calixte III étant pape, Frédéric III empereur d’Autriche et Charles VII roi de France.

 

Vêtu de l’habit des religieuses de l’ordre de Saint-Augustin, le corps de Sainte Rita repose dans une châsse en verre en l’église de Cascia où il est encore intact. En 1628 (Urbain VIII), lors des fêtes de la béatification, on vit les yeux s’ouvrir pendant quelques instants. D’autres fois, comme il est attesté par un document officiel du 16 mai 1682, conservé aux archives de Cascia, le saint corps se souleva jusqu’à toucher le plafond de la châsse. Souvent aussi, dit la bulle de canonisation, un parfum suave s’exhalait de la dépouille pour embaumer le monastère et les pèlerins.

 

Le 24 mai 1900, le pape Léon XIII, après l’examen minutieux de nombreux miracles, plaça la bienheureuse Rita au nombre des saints et composa lui même un office spécial en son honneur.

Les restes mortels de la sainte sont abrités derrière une grande grille en fer forgé, dans la chapelle de style néo-byzantin qui lui est consacrée. Ils sont conservés à l’intérieur d’une châsse de verre et d’argent, dans la basilique qui a été consacrée comme église le 18 mai 1947 et érigée en basilique par le pape Pie XII le 1er août 1955.

En France c’est à partir de Givet, dans les Ardennes, que le culte à sainte Rita s’est répandu, semble-t-il, de façon durable. Il fut sans doute introduit par des immigrants italiens.

*****

 

Sainte Rita, ma puissante avocate auprès de Dieu, j’implore votre protection.

Voyez les difficultés de ma vie. je viens à vous avec confiance
et je vous supplie d’intercéder pour moi auprès du Seigneur Dieu.

Laissez-vous toucher par ma prière
et daignez vous charger de ma cause auprès du Père de toute tendresse.

Dites-lui une parole en ma faveur ;

demandez-lui de ne pas me traiter comme mes péchés le mériteraient

et d’avoir pitié de ma misère.

Faites-le, vous qui êtes l’avocate des causes désespérées,
vous que l’on invoque quand tout espoir humain nous fait défaut.

Faites-le par l’amour que vous avez porté à Jésus crucifié
et qui vous a donné la grâce d’être blessée au front par une épine de sa couronne.

Faites-le par la Gloire que Jésus vous a donnée de partager au ciel,
dans son Royaume.

Sainte Rita, j’ai confiance en vous

et en l’amour infini du Seigneur, notre Dieu. 

Amen

 

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  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Mercredi 10 avril – de la férie

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