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27 janvier Sainte Angèle Merici, vierge, fondatrice des Ursulines : 21 mars 1474 – † le 27 janvier 1540

Sainte Angèle Merici, vierge, fondatrice des Ursulines : 21 mars 1474 – † le 27 janvier 1540

Dieu s’est servi d’une pauvre fille illettrée pour fonder la « Compa­gnie de Sainte-Ursule », la première Congrégation de femmes vouées à l’enseignement.

Angèle naquit le 21 mars 1474 à Desonzano, dans le diocèse de Vérone, au sud du lac de Garde sur les terres de la république de Venise. La maison paternelle était un vrai sanctuaire : on y travaillait constamment sous le regard de Dieu ; on y faisait la prière en commun, et chaque soir une lecture dans un livre de piété, ou dans la Vie des Saints, terminait la journée. Aussi n’est-il pas étonnant qu’elle ait eu dès son enfance des aspirations vers la sainteté.

Sixte IV étant pape, Frédéric III empereur et Louis XI roi de France.

A ces pieuses pratiques, Angèle ajoutait les rigueurs de la pénitence. Elle fit vœu de virginité à neuf ans ; dès ce jour, elle renonça à toute parure, et recourut à une lotion de sa composition pour ternir l’éclat de ses beaux cheveux blonds.

Angèle avait environ treize ans quand elle perdit son père ; deux ans après elle perdit sa mère. Un oncle, nommé Barthélemy, grand homme de bien la prit chez lui et s’attacha à favoriser ses pratiques de dévotion. Six ans après, son unique sœur, et de sang et de sentiments, lui fut ravie. Cette mort fut suivie à bref délai de celle de l’oncle Barthélemy. Double­ment orpheline, Angèle rentra dans la maison paternelle, entra dans le tiers-ordre francis­cain, acheva de se dépouiller de tout ce qu’elle possédait et se livra aux plus grandes austérités.

Privée, jeune encore, de tous ses parents, elle se sentit au cœur un grand zèle pour la répression des désordres de la société : « Ces désordres, disait-elle, viennent de ceux de la famille ; les familles dépendent surtout de la mère ; il y a peu de mères chrétiennes, parce qu’on néglige l’éducation des jeunes filles. »

Un jour de l’année 1506, elle avait près de vingt-cinq ans, lorsque lui apparut l’échelle de Jacob, Angèle étant aux champs, elle fut tout à coup environnée d’une lumière éclatante, et vit une échelle s’élever du sol jusqu’au ciel sur laquelle des jeunes filles couronnées d’un diadème et un lys en main, montaient vers ciel. Chacune étant accompagnée par un ange, en chantant des cantiques avec accompagnement d’instruments tenus par des anges.

Se détachant du groupe, une des vierges lui dit (elle reconnut parmi ces jeunes filles, une de ses amies défuntes) : « Angèle, sache que Dieu t’a ménagé cette vision pour te marquer qu’avant de mourir tu fonderas à Brescia une Société de vierges semblables à celles-ci ».

Angèle attendit pendant vingt ans que Dieu lui fournît les moyens nécessaires à l’accomplissement de Ses desseins. On la voyait pénétrer sous le toit du pauvre pour l’instruire, dans l’atelier de l’ouvrier pour le ramener à Dieu. Que d’âmes elle convertit par ce simple mot : « Dieu est ici ! ». Dieu lui donna, sans études, une science si admirable, que les théologiens eux-mêmes allaient lui demander le secours de ses lumières.

Un ange lui apparut enfin, lui reprochant ses longs retards et la frappant d’une verge de fer. Angèle se mit aussitôt à l’œuvre, réunit ses compagnes et jeta les fondements de sa congrégation d’Ursulines ou Filles de sainte Ursule. Les filles d’Angèle s’attachèrent surtout à former le cœur de l’enfance aux principes de la vie chrétienne et à refaire ainsi la société en proie au vice et à l’ignorance.

Il y avait alors à Brescia une riche famille, les Pentaloga, grands bienfaiteurs des œuvres pies. En 1516, ils perdirent coup sur coup leurs deux fils. Dans leur douleur, ils invitèrent Angèle à venir habiter chez eux pour les consoler et, inconsciemment, se firent l’instrument de la Providence. Angèle se fixa dès lors à Brescia.

En 1522, elle fut reçue à la cour de Mantoue ; en 1524, elle partit en Terre Sainte mais ayant perdu la vue en Crète, elle ne la recouvra qu’au retour ; en 1525, elle alla à Rome pour gagner le Jubilé et bien que Clément VII voulut la retenir, elle retourna à Brescia que les rigueurs de la guerre lui firent un temps quitter pour Cré­mone

Lorsqu’elle vit les circonstances favorables, elle décida de mettre son projet à exécution : elle réunit douze jeunes filles, leur proposa de mener dans leurs demeures une vie retirée, et les réunit fréquemment pour les former à la pratique des vertus chrétiennes. Ce noviciat achevé, en 1533, Angèle leur révéla son plan : elle leur démontra que l’ignorance religieuse est la cause des ravages exercés par le protestantisme, et qu’un remède efficace serait la fondation d’une société de religieuses unissant la vie active à la vie contemplative. Les désordres de la société, disait-elle, viennent de la famille : il y a trop peu de mère chrétienne.

Comme des jeunes filles lui demandaient de partager sa vie et son ministère, elle fut favorisée d’apparition du Seigneur et de sainte Ursule qui l’amenèrent à fonder la congrégation des Ursulines. Angèle aime beaucoup Sainte Ursule, une martyre du IVe siècle particulièrement populaire à cette époque invoquée comme protectrice des jeunes filles. Les premières religieuses du nouvel Institut prononcèrent leurs vœux à Brescia le 25 novembre 1535. Aux trois vœux de pauvreté, chasteté et obéissance, elles ajoutèrent celui de se consacrer à l’enseignement des adolescentes dans les voies du Seigneur. La fondatrice ne voulut pas qu’on donnât son nom au nouvel Institut : elle le plaça sous le patronage de sainte Ursule.

La transformation de la Compagnie en Ordre religieux, après le Concile de Trente (1545-1563), a obligé les filles d’Angèle à entrer dans des cloîtres. Apostoliques, elles ont continué d’être apôtres en devenant éducatrices.

Héritières de la «pédagogie» d’Angèle, qui excellait dans l’art d’accueillir et de conduire chacun, les Ursulines ont su alors devenir des formatrices à travers les siècles, et spécialement au service de la jeunesse, selon la mission que l’Eglise leur a confiée.

Sœur Angèle fut élue Supérieure Générale en 1537. Dieu lui avait donné le don de science infuse : elle parlait latin sans l’avoir étudié. Elle expliquait les passages les plus difficiles des Livres Saints et traitait les questions théologiques avec une si admirable précision que les plus doctes personnages recouraient à ses lumières.

En peu d’années elles prirent un tel développement, qu’on vit clairement le doigt de Dieu dans cette fondation nouvelle. Partout on les réclamait, partout elles opéraient des merveilles. Désormais l’œuvre d’Angèle était accomplie, cinq années avaient suffi pour assurer l’avenir ; la fondatrice sentit qu’elle allait mourir.

Elle réunit ses filles désolées autour de sa couche : « Mes filles, leur dit-elle, que la charité règne parmi vous ! ». Souvent elle répétait : « Oh ! qui me donnera des ailes pour voler vers mon Dieu bien-aimé ! ».

Jésus fut sa dernière parole.

C’était le 28 janvier de l’an 1540, Paul III étant pape, Charles-Quint empereur et François Ier roi de France.

Son corps s’est conservé à l’abri de toute corruption et elle sera canonisée le 27 mai 1807, par le pape Pie VII.

* * *

Les petites choses préparent aux grandes :

le gland prépare le chêne, l’A.B.C. prépare le savant.

  • En tout, soyez aimables ! Gardez-vous de vouloir obtenir par la force.

  • En effet, Dieu donne à chaque être humain le libre arbitre.

  • Le Seigneur ne veut faire violence à personne.

  • Il propose seulement, il invite et conseille.

que Votre lumière éclaire les ténèbres de mon cœur.

Accordez-moi la grâce de mourir plutôt que de ne jamais blesser Votre Amour.

Purifiez mes sentiments, ô Seigneur,

Qu’ils ne me détournent jamais de Votre Visage de lumière dont la vue comble de paix tout cœur dans la peine.

Je suis pauvre et n’ose, en entrant au plus secret de mon cœur, lever les yeux vers Vous.

Voyant en moi tant d’égarements, de laideurs et de fautes, je ne peux m’empêcher le jour et la nuit, en mouvement et au repos, dans mon travail et dans mes pensées, de crier vers Vous et de Vous demander, ô Seigneur, d’avoir pitié de moi et de m’accorder le temps de faire pénitence.

Pardonnez-moi, Seigneur, toutes mes offenses, toutes les fautes que j’ai commises depuis le jour de mon baptême.

Pardonnez aussi, Seigneur, les péchés de mon père et de ma mère, de mes parents et amis, et ceux du monde entier.

Je Vous en supplie, Seigneur Jésus, Vous qui avez souffert la Passion, qui avez versé Votre sang par amour pour nous.

Vraiment, Seigneur, je regrette d’avoir tant tardé à me mettre à Votre service, moi qui, jusqu’à présent, n’ai jamais répandu une seule goutte de mon sang par amour pour Vous, et n’ai pas toujours obéi à Votre Volonté.

Les épreuves m’ont été dures à porter en raison de mon peu d’amour pour Vous.

Seigneur, mon cœur souffre à cause des hommes, mes frères, qui ne Vous connaissent pas et ne se soucient pas de participer à Votre sainte Passion ; volontiers, je répandrais mon sang, si cela suffisait à ouvrir les yeux de leur esprit.

Mon Seigneur, ma seule Vie et mon unique Espérance

Je Vous prie de recevoir mon cœur si misérable et de brûler tout ce qu’il y a de mauvais en moi au feu de Votre Amour.

Je Vous prie, Seigneur, de recevoir ma liberté,

toute ma volonté,

qui, livrée à elle-même, ne sait discerner le bien du mal.

Recevez donc, Seigneur,

Toutes mes pensées, paroles et actions

et enfin tout ce que je possède en moi et hors de moi.

Je remets tout entre Vos mains.

Dans ma pauvreté, Seigneur, recevez-moi.

Amen !

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Messes du 22 au 28 avril 2024

Semaine 16

Lundi 22 avril – de la férie

  • Retraite confirmation à Montligeon de 9:30 à 17:00

Mardi 23 avril – S. Georges, martyr ; S. Adalbert, évêque et martyr

  • Retraite confirmation à Montligeon de 9:30 à 17:00
  • Centre Bethléem de 08:00 à 17:00 – Patronage
  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Mercredi 24 avril – S. Fidèle de Sigmaringen, prêtre et martyr

  • Messe à l’église de Pullay à 18:00

Jeudi 25 avril – S. Marc, évangéliste

  • Messe à l’église des Juignettes à 18:00

Vendredi 26 avril – de la férie

  • Eglise de la Madeleine à 17:30 – Adoration
  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Samedi 27 avril – de la férie

  • Eglise de La Madeleine à 9:15 – Laudes
  • Messe à l’église de La Madeleine à 9:30
  • Eglise de Bourth à 11:00 – Baptême
  • Messe à l’église de Ambenay à 18:00

Dimanche 28 avril – 5ème Dimanche de Pâques

  • Messe à l’église de St Germain de Rugles à 9:15
  • Messe à l’église de La Madeleine à 11:00 – Baptême
  • Centre Bethléem de 12:30 à 16:30 – Foi et lumière
  • Randonnée pastorale de Ambenay, Rugles et Bois-Arnault de 14:00 à 17:00

Messes du 29 avril au 5 mai 2024

Semaine 17

Lundi 29 avril – Ste Catherine de Sienne, vierge et docteur de l’Eglise

  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Mardi 30 avril – S. Pie V, pape; St Adjutor, moine

  • Centre Bethléem de 08:00 à 17:00 – Patronage
  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Mercredi 1 mai – S. Joseph, travailleur

  • Messe à l’église de Chaise Dieu du Theil à 18:00

Jeudi 2 mai – S. Athanase, évêque et docteur de l’Eglise

  • Messe à l’église de Chéronvilliers à 18:00

Vendredi 3 mai – S. Philippe et S. Jacques, Apôtres

  • Messe à l’Ehpad de Rugles à 15:00
  • Eglise de la Madeleine à 16:30 – Chapelet de la Confrérie
  • Eglise de la Madeleine à 17:30 – Adoration
  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Samedi 4 mai – de la férie

  • Eglise de La Madeleine à 9:15 – Laudes
  • Messe à l’église de La Madeleine à 9:30
  • Centre Bethléem de 10:00 à 11:00 – Rencontre catéchumène
  • Eglise de Mandres à 11:00 – Baptêmes
  • Eglise de St Germain de Rugles à 11:30 – Baptême
  • Eglise de la Madeleine à 16:30 – Mariage Rodolphe Giquel & Ludivine Blin
  • Messe à l’église de Bois-Arnault à 18:00

Dimanche 28 avril – 6ème Dimanche de Pâques

  • Messe à l’église de Bourth à 9:15
  • Messe à l’église de La Madeleine à 11:00
  • Randonnée pastorale de Cintray, Francheville à Bourth de 14:00 à 17:15
  • Eglise de la Madeleine à 16:00 – Concert de Jean-Claude Borelly trompetiste