Religion

Le diable retourne à la messe!

Jean Mercier
Publié le 19/11/2013 à 19h31, mis à jour le 25/11/2013 à 17h43 • Lecture 6 min.
Vitrail de l'église Notre-Dame-du-Port (Clermont-Ferrand). © Luc OLIVIER/CIRIC

Vitrail de l'église Notre-Dame-du-Port (Clermont-Ferrand). © Luc OLIVIER/CIRIC • LUC OLIVIER/CIRIC

Le 22 novembre, la "nouvelle traduction officielle liturgique de la Bible" est sortie en librairie, résultat d’un chantier scientifique colossal qui aboutira, en 2016, à la parution d’un nouveau lectionnaire (le livre officiel qui rassemble les lectures prévues lors de la messe). Début octobre, le buzz médiatique concernant la nouvelle traduction du Notre Père - sur la question de la tentation (“Ne nous soumets pas à la tentation” devient “Ne nous laisse pas entrer en tentation”) avec déjà pour objet les agissements du Malin. Mais le diable et son train en cachaient un autre… En l’occurrence, la réhabilitation du mot “diable” dans la liturgie catholique. En effet, depuis 40 ans, le diable avait disparu des ambons, sans que l’on ne soit d’ailleurs vraiment rendu compte de son absence. Sans que la chose ait été recherchée par les Pères du Concile Vatican II, qui, le 22 novembre 1963 - il y a tout juste 50 ans ! - votaient le principe d’une réforme de la liturgie par la constitution conciliaire Sancrosanctum concilium.

Présent dans le Nouveau Testament en une vingtaine d’occurrences, le mot grec diabolos avait été couramment traduit par le mot “démon” dans les textes où il figurait : un terme dont la résonance était plus laïque. Si

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