Cellules souches embryonnaires : "La proposition de loi tombe comme un cheveu sur la soupe"

La commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale a adopté ce mercredi matin la proposition de loi sur la recherche sur les cellules souches embryonnaires, avant un passage dans l'hémicycle le 28 mars. Mais pour le professeur Claude Huriet, ce texte est déphasé par rapport à la réalité scientifique.
Joséphine Bataille
Publié le 07/03/2013 à 16h27, mis à jour le 20/03/2013 à 15h19 • Lecture 3 min.
© DURAND FLORENCE/SIPA

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Le 28 mars, une proposition de loi portant sur la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, portée par le Parti radical de gauche et adoptée le 18 décembre au Sénat, devrait être examinée à l'Assemblée. Présentée par le député Roger-Gérard Schwartzenberg, elle vise à passer du régime actuel d'interdiction de recherche avec dérogation, à un régime d'autorisation sous conditions. « Cette interdiction de principe, même assortie de dérogations éventuelles, est préjudiciable aux malades, qui aspirent à voir les recherches progresser et développer de nouvelles thérapeutiques susceptibles de leur apporter des chances de guérison », peut-on lire dans l'exposé des motifs.

L'autorisation de recherche serait soumise à quatre conditions, qui correspondent aux conditions grâce auxquelle

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