Texte complet du discours :
« Je suis très heureux du partage que nous avons eu la grâce de vivre. Nous nous sommes aidés à redécouvrir notre présence de chrétiens au Moyen-Orient. Celle-ci sera d'autant plus prophétique qu'elle témoignera de Jésus Prince de la paix (cf. Is 9, 5). Il ne prend pas l'épée, mais il demande aux siens de la remettre au fourreau (cf. Jn 18, 11). Notre manière d’être l’Église est, elle aussi, tentée par les logiques du monde, logiques de pouvoir et de profit, logiques hâtives et de convenances. Et il y a notre péché, l'incohérence entre la foi et la vie qui obscurcit notre témoignage. Nous sentons que nous devons nous convertir encore une fois à l'Évangile, garant d'une liberté authentique, et que nous devons le faire maintenant avec urgence, dans la nuit du Moyen-Orient en agonie. Comme dans la nuit angoissante de Gethsémani, ce ne sont ni la fuite (cf. Mt 26, 56) ni l’épée (cf. Mt 26, 52) qui hâteront l'aube radieuse de Pâques, mais le don de soi, à l'imitation du Seigneur.
La bonne nouvelle de Jésus, crucifié et ressuscité par amour, qui est venue des terres du Moyen-Orient, a conquis le cœur des hommes au cours des siècles car elle était liée, non pas aux pouvoirs du monde, mais à la force sans défense de la croix. L’Évangile nous engage à une conversion quotidienne aux plans de Dieu, à trouver en lui seul sécurité et réconfort, à l'annoncer à tous et malgré tout. La foi des personnes simples, qui
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