par Mgr Christian NOURRICHARD
Il est facile de reprendre à son propre compte toutes les réflexions qui déprécient l’avenir avec circonspection. Les Français que nous sommes sont réputés pour avoir, dans la population mondiale, le plus mauvais moral !
Or, si nous prenons le temps de la réflexion, nous prenons conscience que, confrontés à de graves difficultés économiques, sociales, politiques et religieuses, nous possédons aussi de réels atouts pour y remédier. Le passé historique de notre pays nous en fournit de nombreux exemples.
Pour l’année 2014, permettez-moi de noter deux défis :
›› Le premier concerne notre vie politique. Nous aurons à voter dans le cadre municipal et dans le cadre européen. Que les choix que nous ferons soient éclairés par la foi et non par la peur ou le repli identitaire.
›› Le second concerne notre démarche synodale. Que chacun s’y implique avec le souci de faire vivre une Eglise diocésaine qui soit fière de sa foi, attentive aux plus vulnérables et soucieuse de l’éducation des jeunes.
Le lecteur avisé remarquera que ces deux défis supposent
en nous une véritable espérance. L’Emmanuel nous accompagne dans cette démarche. La confiance en son Père et la confiance dans les hommes d’aujourd’hui engendrent notre persévérance.
Ensemble, faisons en sorte que cette année soit « belle » pour le plus grand nombre.