L’adoration eucharistique revient de loin. Un temps délaissée, elle est remise à l’honneur dans les paroisses, comme une lame de fond silencieuse mais réelle.
«Dans les années 60-70, le culte de Jésus Eucharistie avait disparu », se souvient le Père Francis Kohn, postulateur de la cause de canonisation de Pierre Goursat, le fondateur de la Communauté de l’Emmanuel. Le prêtre fait partie de la première « maisonnée » de la communauté, structurée autour de l’adoration, la compassion et l’évangélisation. « Quand nous demandions à adorer dans les églises des lieux où nous allions, il n’y avait même plus d’ostensoirs. »