Lors du sommet sur le climat organisé par les Nations unies à New York, le secrétaire d’Etat du Saint-SIège, le cardinal Parolin, a pris la parole le 24 septembre. Extraits de son intervention.
« Le changement climatique ne pose pas seulement des questions scientifiques, environnementales et socio-économiques, mais aussi et surtout sur le plan éthique et moral, car il touche tout le monde, en particulier les plus pauvres d’entre nous ». Il y a donc un « impératif moral d’agir ». Il dénonce « l’inaction humaine » face à ce problème. Dans un monde dont les membres sont devenus interdépendants, « il n’y a pas de place pour la mondialisation de l’indifférence, de l’économie de l’exclusion ou la culture du jetable », a-t-il ajouté, déplorant certaines actions entreprises au nom de la lutte contre le réchauffement climatique dans lesquelles on peut voir la prédominance des intérêts particuliers sur le bien commun. « Si l’on veut vraiment être efficace, nous devons mettre en œuvre une réponse collective fondée sur une culture de la solidarité, de rencontre et de dialogue, qui devrait être à la base des interactions normales au sein de chaque famille », a-t-il poursuivi, avant de citer « les efforts importants » entrepris par la Cité du Vatican pour « réduire sa consommation de combustibles fossiles. »