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Solennité du Christ-Roi
Dimanche 23 Novembre 2014
Frères et sœurs,
Une fois par an, nous honorons dans notre année liturgique le Christ Roi de l’Univers. Nous honorons sa royauté sur toute notre création. La question de la royauté de Jésus n’est pas facile ; c’est une question qui a toujours été ambigüe : de sa naissance jusqu’à sa mort.
J’ai eu l’occasion d’aborder cette question dans une homélie récemment ; je vais donc passer assez rapidement sur ce point-là ; mais je souhaiterais vous retracer les grandes lignes de cette ambigüité que porte Jésus.
Tout d’abord, les Juifs attendent le Messie qui doit être issu de la tribu de Juda, la tribu royale du peuple d’Israël. C’est de cette tribu qu’était issu le grand Roi David qui marqua profondément la mentalité et la mémoire du peuple Hébreu. Le Messie sera don comme un nouveau Roi David.
Puis, l’ambigüité royale de Jésus rôde autour de Lui dès sa naissance. Hérode prend peur de ces Rois étrangers qui viennent adorer le « Roi d’Israël » qui vient de naître. Il décide donc de tuer tous les premiers-nés ; Joseph, averti en songe, fuit en Egypte avec Marie et Jésus.
On retrouve cette ambigüité tout au long du ministère de Jésus. A chaque guérison, à chaque miracle, on lui demande : « Quand vas-tu rétablir la royauté en Israël » ? tentation de faire du Messie un roi politique et tentation de pervertir sa royauté en une royauté politique.
Enfin, lors de son procès, Pilate lui demandera : « Es-tu le Roi des Juifs ? ». Réponse de Jésus : « Ma royauté ne vient pas de ce monde, car si ma royauté venait de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux mains des Juifs. »
Alors, honorer en ce jour le Christ, Roi de l’univers, ce n’est pas honorer une royauté politique, mais honorer une royauté divine. « Mon royaume n’est pas de ce monde » répond Jésus à Pilate.
Quelle est alors la nature de la royauté de Jésus ?
La première lecture nous présente l’Envoyé de Dieu comme un bon berger : « J’irai moi-même à la recherche de mes brebis, et je veillerai sur elles. (…) j’irai les délivrer de tous les endroits où elles ont été dispersées un jour de brouillard et d’obscurité. (…) C’est moi qui ferai paître mon troupeau, c’est moi qui le ferai reposer. » La fonction royale de l’Envoyé de Dieu est ici envisagée de manière pastorale ; elle annonce plutôt Jésus, Grand Prêtre, le bon berger.
L’Evangile, quant à lui, nous révèle le cœur nucléaire de la royauté du Christ ; il s’agit d’une royauté d’Amour : « J’avais faim et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif et vous m’avez donné à boire ; (…) j’étais nu et vous m’avez habillé etc… » Cette royauté est ouverte à tous ceux qui aiment et se mettent au service de leur frères et sœurs. Cette royauté comporte en elle-même les germes de l’universalité ; il ne s’agit plus, pour entrer dans ce Royaume, d’être issu de tel peuple, de telle tribu, mais il s’agit d’aimer.
L’Evangile va même un peu plus loin en nous révélant que, si la royauté du Christ est ouverte à tous ceux qui choisissent d’aimer, elle s’accomplit dans ceux qui reconnaissent la présence de Dieu dans les autres : « Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » On entre dans la royauté du Christ par l’Amour ; mais cette royauté s’accomplit dans l’Amour de Dieu et du prochain qui ne font qu’un. Lorsqu’on distingue et l’amour de Dieu et l’Amour du prochain, et que nous essayons de pratiquer les deux, nous entrons dans le royaume de Dieu. Lorsque nous n’arrivons plus à distinguer les deux, lorsque les deux sont profondément unis, alors c’est que nous serons en face de Dieu où alors, comme le dit St Paul dans la deuxième lecture, « Dieu sera tout en tous. »
Outre le fait de nous révéler le cœur nucléaire de la royauté du Christ, l’ Evangile nous montre comment progresser dans l’Amour des autres, lorsque nous faisons l’expérience d’une réelle difficulté à aimer tel ou tel : mettons-nous alors à chercher Dieu en eux.
Une fois présenté le mystère de la royauté du Christ à partir des lectures entendues aujourd’hui, demandons-nous en quoi cette royauté du Christ nous concerne.
Dans la deuxième lecture, St Paul nous présente la royauté du Christ comme se manifestant au plus haut point dans l’Evènement de la Résurrection : « Le Christ est ressuscité d’entre les morts pour être parmi les morts le premier ressuscité. » La royauté qui découle de Jésus est donc une royauté qui attaque et qui combat l’empire de la mort. Par le sacrement du baptême, nous sommes incorporés nous aussi dans cette royauté du Christ. Le baptême fait de nous des prêtres, des prophètes et des Rois. Des Rois, au sens où les baptisés sont appelés à construire cette royauté d’Amour inaugurée par Jésus, manifestée au plus haut point dans la résurrection. Notre vocation à nous aussi, est de triompher de la mort et des forces de mort à l’œuvre ici-bas.
Frères et sœurs, il fait partie des engagements des baptisés, de la mission des baptisés de participer à cette royauté du Christ. Il fait partie de la mission des baptisés d’attaquer l’emprise de la mort, de la culture de la mort. En cette solennité du Christ-Roi, demandons-nous comment nous défendons la vie lorsqu’elle est attaquée par la mort ; par les menaces en tout genre. Comment les chrétiens baptisés défendent-ils la vie, la famille, par exemple en s’engageant en politique, dans des associations, à leur échelon pour défendre les valeurs issues de l’Evangile ? Demandons-nous aussi comment nous luttons contre la misère. Le morcellement de la famille, la fragilisation de l’institution familiale accrue par les lois votées récemment constituent aussi une véritable misère dont seront toujours victimes les plus petits, les plus fragiles, les plus vulnérables : les enfants.
Fêter, honorer le Christ Roi est une belle chose. Puisse notre vie de baptisés correspondre à ce que nous fêtons aujourd’hui ! Puissent les baptisés re-découvrir plus profondément, et ce parmi les jeunes générations, quelle vocation et quelle mission sont les leurs dans le monde d’aujourd’hui. Que la Vierge Marie, Reine, veille sur ses enfants et sur l’Eglise. Amen !
«Puissions-nous apprendre [des carmélites de Compiègne] la force et la fécondité d’une vie intérieure toute tournée vers les réalités célestes»: Léon XIV a envoyé ce
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