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7ème Dimanche de Pâques
Frères et sœurs,
En ces quelques jours qui séparent l’Ascension de Jésus du don de l’Esprit-Saint à la Pentecôte, l’Eglise nous fait méditer sur les derniers enseignements de Jésus avant sa Passion. Ces derniers discours sont appelés indifféremment discours d’Adieu ou encore Prière Sacerdotale.
Je vous propose de le lire dans la tradition des discours d’Adieu de l’Ancien Testament, où les Patriarches avant d’être réunis à leurs Pères rassemblaient autour d’eux leurs enfants, les bénissaient en leur administrant quelques derniers conseils et en leur faisant connaître leurs dernières volontés. C’était une sorte de testament spirituel.
Aussi entendons-nous dans ces jours-ci le testament spirituel de Jésus. Son testament est une prière pour nous. Nous avons plutôt tendance à penser la prière à Jésus comme la prière que nous offrons au Christ ; mais, Jésus a prié pour nous, pour chacun de nous et pour ceux qui viendront ensuite. Je retiendrais 3 intentions de prière de Jésus dans ce discours d’Adieu.
Tout d’abord, Jésus demande à son Père qu’Il nous garde dans la fidélité à son Nom : « Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom (…) pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. »
L’évocation du Nom de Dieu, renvoie d’une part à Moïse et d’autre part à la fête juive des Expiations, fête appelée le Yom Kippour. C’est tout d’abord à Moïse que Dieu fait connaître son Nom lors de l’épisode du Buisson ardent. Ce Nom signifiait que Dieu se laissait invoquer et qu’Il entrait en communion avec Israël. La fidélité au Nom de Dieu est donc la fidélité à Dieu qui vit au milieu des hommes. Dans la bouche de Jésus, faire connaître le Nom de Dieu, c’est faire connaître un nouveau mode de présence de Dieu parmi nous : en Jésus lui-même. Dans l’Incarnation, Dieu prend un corps : Jésus. Dit autrement : Jésus est Dieu ; maintenant Jésus prie pour que, au travers de sa Résurrection, nous devenions son corps ressuscité. Il fait de nous son corps.
L’évocation du Nom de Dieu renvoie également au Yom Kippour, la fête des Expiations, la fête où une seule fois par an, le Grand Prêtre prononce le Nom de Dieu en entrant dans le Saint des Saints. La signification est claire : la fête du Yom Kippour avait pour but de purifier le peuple d’Israël de ses péchés pour le re-consacrer ; cette re-consécration, cette réconciliation avec Dieu a désormais lieu par Jésus. Jésus prie pour que nous demeurions fidèles à Dieu, qui seul, nous sauve, et cette fidélité à Dieu passe par notre communion avec Lui.
Jésus prie pour que nous soyons gardés du Mauvais, c’est-à-dire pour que le Mal ne triomphe pas de nous. Jésus ne prie pas son Père pour que nous n’affrontions pas le mal. Il lui demande que le Mal ne gagne pas. C’est-à-dire que Jésus laisse ici la place pour le combat spirituel, un combat à mener contre le démon et pour nous-mêmes et pour les autres. L’Eglise que Jésus est en train de former est faite aussi pour le combat. A l’Eglise aussi s’appliquent ces paroles du Christ : « Ils ne sont pas du monde. » et « Le monde les a pris en haine car ils ne sont pas du monde. »
Frères et sœurs, en nous basant sur ces paroles de Jésus, laissons notre vision de l’Eglise se rééquilibrer. L’Eglise est aussi dans le monde sans être du monde. Lorsque l’on plaque ou que l’on souhaite l’évolution de l’Eglise sur le monde, on se trompe, car on n’oublie que l’Eglise n’est pas du monde. Lorsque l’on conteste, notamment dans la liturgie, des éléments qui nous distancient du monde, on se trompe…car c’est aussi la nature de l’Eglise que d’être extérieure au monde parce qu’elle nous conduit au-delà du monde. Ces recommandations que Jésus nous adresse, nous protègent d’un angélisme niais et naïf. Mais pour honorer comme il se doit ce combat que les chrétiens ont à mener dans le monde, les disciples auront besoin d’un secours qui est l’Esprit-Saint.
Enfin, Jésus prie son Père de nous « consacrer dans la Vérité. » Consacrer, c’est mettre à part, c’est transférer une réalité, une personne du monde dans la propriété de Dieu. On peut mettre à part pour le sacrifice, pour le sacerdoce. La consécration implique d’abord une séparation du milieu pour être ensuite mise pour : pour le monde, pour les autres. En fait, la consécration implique séparation et mission. Un des meilleurs exemples est le peuple même d’Israël. Israël est consacré, c’est-à-dire mis à part des autres peuples, en vue d’une mission pour tous les peuples. Dans un deuxième sens, consacrer peut aussi vouloir dire sacrifier au sens où l’on met à part en vue du sacrifice.
Que le Père nous consacre dans la Vérité signifie que la Vérité est notre force de sanctification, est notre force de sacrifice. Jésus prie pour que nous n’ayons pas peur d’être différents, d’être mis à part ; Il prie pour que nous nous laissions transformer dans notre cœur, nos actes, nos paroles, nos relations, par la Vérité qu’est Dieu lui-même. Il prie pour que nous devenions vrais, à l’image du Dieu Vérité. Une nouvelle fois, la clé de cette transformation réside dans le mystère de la Communion avec Jésus.
Frères et sœurs, rendons grâce au Seigneur Jésus d’avoir prié pour nous et pour l’Eglise. Que notre Communion avec Lui devienne une communion vivante, source de vie, de vérité et d’Amour. Ainsi, deviendrons-nous réellement des Fils de Dieu. Amen !
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