Adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale ce mardi 27 mai, la Lire plus…
INFOLETTRE | Pas reçu ou pas encore inscrit à l’infolettre paroissiale ? Lire plus…
Dans cette année jubilaire, Mgr Olivier de Cagny propose à tous les Lire plus…
Semaine 22 Lundi 26 mai – S. Philippe Néri, prêtre Mardi 27 Lire plus…
Semaine 23 Lundi 2 juin – S. Marcellin et S. Pierre, martyrs Lire plus…
Les députés ont achevé ce 24 mai l’examen en première lecture de Lire plus…
Le curé de la Sainte-Famille dénonce l’absence totale d’aide qui n’arrive pas Lire plus…
INFOLETTRE | Pas reçu ou pas encore inscrit à l’infolettre paroissiale ? Lire plus…
Les députés ont voté ce 20 mai à 164 voix contre 103 Lire plus…
Le 10ᵉ anniversaire de l’encyclique Laudato Si’ du pape François sera célébré Lire plus…
Au terme de la messe d’inauguration de son pontificat, Léon XIV a Lire plus…
Semaine 21 Lundi 19 mai – de la férie Mardi 20 mai Lire plus…
Léon XIV: Pierre n’est ni un meneur solitaire ni un chef au-dessus Lire plus…
INFOLETTRE | Pas reçu ou pas encore inscrit à l’infolettre paroissiale ? Lire plus…
Marche n°9 – jeudi 29 mai 2025 – Spécial Vocations
Semaine 20 Lundi 12 mai – S. Nérée et S. Achille, martyrs Lire plus…
INFOLETTRE | Pas reçu ou pas encore inscrit à l’infolettre paroissiale ? Lire plus…
Depuis la loggia des bénédictions de la basilique Saint-Pierre, le nouveau Souverain Lire plus…
INFOLETTRE | Pas reçu ou pas encore inscrit à l’infolettre paroissiale ? Lire plus…
Les membres de la commission des affaires sociale de l’Assemblée nationale ont Lire plus…
Semaine 19 Lundi 5 mai – de la férie Mardi 6 mai Lire plus…
INFOLETTRE | Pas reçu ou pas encore inscrit à l’infolettre paroissiale ? Lire plus…
Le 1er mai, le diocèse se rendra, avec toute la province de Lire plus…
Semaine 18 Lundi 28 avril – S. Pierre Chanel, prêtre et martyr. Lire plus…
INFOLETTRE | Pas reçu ou pas encore inscrit à l’infolettre paroissiale ? Lire plus…
CRIEZ DE JOIE, CHRIST EST RESSUSCITECriez de joie, Christ est ressuscité ! Lire plus…
Ce matin, à 7h35, l’évêque de Rome, François, est retourné à la Lire plus…
Adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale ce mardi 27 mai, la proposition de loi sur l’aide active à mourir a reçu le soutien d’une grande majorité de la classe politique. Mais plusieurs figures de tous bords politiques s’y sont opposées, certaines sans équivoque, d’autres plus discrètement.
305. C’est le nombre de députés qui ont voté, en première lecture, en faveur de la proposition de loi créant un “droit à l’aide active à mourir” légalisant donc, derrière ce mot-valise, euthanasie et suicide assisté. Sur 561 votants, 199 députés ont voté contre, et 57 se sont abstenus. Rupture anthropologique dramatique pour certains, véritable avancée sacralisant la liberté individuelle pour d’autres, cette loi, bien qu’adoptée en première lecture, n’a pourtant pas tout à fait suscité l’unanimité chez les représentants du peuple.
Mais qui sont donc ces députés qui se sont prononcés en défaveur du texte, certains de façon tonitruante, d’autre peut-être de façon plus discrète ? Chez les Républicains, le groupe s’est majoritairement opposé au texte. Sur 49 votants, 34 ont voté “contre” et 7 “pour”. Parmi les opposants les plus visibles, aux côtés de Patrick Hetzel et Thibault Bazin, Philippe Juvin (Hauts-de-Seine) s’est illustré comme le porte-voix de l’opposition à la proposition de loi sur l’aide à mourir. Médecin urgentiste, il a dénoncé une approche trop rapide d’un sujet aussi grave, en soulignant notamment que “légaliser l’euthanasie dans un pays qui n’a pas généralisé les soins palliatifs est irresponsable” et en alertant sur le risque d’installer une logique de facilité au détriment d’un véritable accompagnement des personnes en fin de vie. En commission comme dans l’hémicycle, il a multiplié les prises de parole pour alerter sur les dérives possibles et défendre une éthique fondée sur le soin et le soulagement de la souffrance, sans franchir la ligne rouge de l’acte létal.
Au sein de la coalition présidentielle “Ensemble”, les votants ont été majoritairement dans le sens de la loi : sur 94, 64 ont voté pour et 11 contre. Parmi les frondeurs, Charles Rodwell, député des Yvelines, a exprimé sa crainte que la loi n’ouvre la porte à des évolutions inévitables vers une généralisation de l’euthanasie. “Je ne veux pas faire partie des députés qui ouvriront la boîte de Pandore “, déclarait-il ainsi avant le vote à RCF.
Même opposition significative au texte du côté du Rassemblement national (RN), bien que quelques députés aient exprimé des positions divergentes. Sur 123 votants, 19 ont voté pour, 101 contre. Parmi ces derniers, le député Christophe Bentz (Haute-Marne) a réaffirmé à plusieurs reprises son opposition au texte, proposant plusieurs amendements pour durcir les critères d’éligibilité ou la procédure d’accès. “Notre devoir est de protéger la fragilité humaine plutôt que de l’effacer et de l’abandonner”, a-t-il ainsi souligné quelques minutes avant le vote en prenant la parole.
Du côté de La France Insoumise (LFI), les votes sont loin d’être dispersés. Les députés ont voté massivement en faveur du texte qu’ils ont porté avec zèle tout au long des débats, introduisant même des amendements de plus en plus permissifs. Sur 71 votants, 62 ont voté pour, 4 se sont abstenus. Sophia Chikirou (Paris) qui s’est “abstenue volontairement” a confié auprès du Figaro :” Je doute d’un point de vue moral sur les effets anthropologiques d’une telle loi, sur les effets délétères dans une société organisée par le capitalisme prédateur. Je doute aussi de la nécessité de légiférer au-delà de la loi actuelle qui permet déjà de répondre à la très large majorité des situations”.
Certains parlementaires pourtant favorables à la loi sur la fin de vie ont fini par changer d’avis, comme Maud Gatel, députée parisienne du groupe Démocrate (Modem). Ses rencontres avec les médecins, soignants et bénévoles l’ont convaincue de l’urgence à prioriser les soins palliatifs plutôt que l’aide active à mourir. ORL de profession, Cyrille Isaac-Sibille (Modem, député du Rhône) a regretté dans un communiqué un texte n’ayant “pas pu trouver l’équilibre entre compassion envers les patients et protection envers les plus faibles”, pointant du doigt la trop lourde responsabilité laissée au médecin dans la décision d’administrer la substance létale. ” Cette loi se dit ‘fraternelle’. En réalité, elle nous conduit vers une société toujours plus individualiste, libérale, hédoniste et utilitariste, où le sentiment de n’être plus utile ou d’être une charge ferait fi de la vie et pourrait justifier une demande de mort”, tance le député. Stéphane Peu, président du groupe communiste à l’Assemblée, s’est félicité d'”une opposition de gauche à ce texte qui valorise une logique individualiste contre une logique de solidarité”. “Je pense que les premières victimes de cette loi seront les pauvres et les vulnérables”, a regretté le député.
Même position pour Dominique Potier (Meurthe-et-Moselle) au Parti socialiste, au sein duquel seuls 4 élus ont voté contre la loi sur 66 votants. Il faisait partie des députés plaidant dès 2023 pour que le texte sur la fin de vie soit scindé en deux entre les soins palliatifs d’une part et l’aide à mourir d’autre part. Paul Christophle, lui aussi élu PS, s’est opposé au texte en s’alarmant que “la peur d’être une charge pour les proches aidants, le coût important des Ehpad, la crainte de mauvais traitements” puissent devenir les motivations premières des patients demandeurs.
La Conférence des évêques de France (CEF) salue le vote de la proposition de loi sur « l’accompagnement et les soins palliatifs » ; elle en suivra
INFOLETTRE | Pas reçu ou pas encore inscrit à l’infolettre paroissiale ? Consultez-la en cliquant sur le lien ci-dessous : suite
Dans cette année jubilaire, Mgr Olivier de Cagny propose à tous les diocésains de vivre un pèlerinage jubilaire dans le diocèse. Vous êtes tous invités
Pour grandir dans la compassion à l’égard du monde.Prions pour que chacun d’entre nous trouve la consolation dans une relation personnelle avec Jésus et apprenne
Les députés ont achevé ce 24 mai l’examen en première lecture de la proposition de loi relative au “droit à l’aide à mourir”. Un examen
Adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale ce mardi 27 mai, la proposition de loi
La Conférence des évêques de France (CEF) salue le vote de la proposition de loi
INFOLETTRE | Pas reçu ou pas encore inscrit à l’infolettre paroissiale ? Consultez-la en cliquant