Des laïcs conduisent des funérailles. Certaines familles perçoivent alors la cérémonie comme un enterrement “au rabais”. Est-ce juste ? Que dire pour les rassurer ?
La réponse du P. Sébastien Antoni, assomptionniste, avec Béatrice de Marignan – PSL de Lyon.
Beaucoup de familles en deuil pensent que la célébration de l’enterrement de leur proche faite sans prêtre aurait moins de valeur faite par un laïc. Qu’en est-il ?
La pastorale des funérailles est un service, une mission qui appartient à toute l’Eglise. A ce titre, c’est toute la communauté ecclésiale qui est concernée. Tous les membres de la communauté, prêtres et laïcs, sont qualifiés pour témoigner de la compassion de l’Eglise et de son espérance.
Ce n’est pas la pénurie de prêtres disponibles pour cette pastorale qui oblige l’implication des laïcs, diacres permanents ou religieuses. Leur engagement n’est pas une suppléance, mais se fonde sur leur baptême !
Le concile Vatican II précise dans Lumen Gentium, n°10 : “Le sacerdoce commun des fidèles et le sacerdoce ministériel ou hiérarchique, qui ont entre eux une différence essentielle et non seulement de degré, sont cependant ordonnés l’un à l’autre : l’un et l’autre, en effet, chacun selon son mode propre, participent de l’unique sacerdoce du Christ”.