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32ème Dimanche du Temps Ordinaire
Frères et sœurs,
Dans le prolongement de la fête de la Toussaint et en vue de la fin de l’année liturgique qui nous fait toujours réfléchir sur la fin des temps, sur la vie avec Dieu, nous méditons aujourd’hui sur un des aspects de la Résurrection de Jésus et sur la nature de nos relations après la mort.
Jésus dit deux choses importantes sur le mariage. Il confirme la Loi de Moïse qui invite une veuve ou un veuf à se remarier en vue de transmettre une descendance. Jésus confirme ainsi que le mariage est ordonné à la transmission de la vie. Et deuxième élément, peut-être moins répandu, Jésus inscrit le mariage dans notre condition mortelle : « Les enfants de ce monde se marient. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir ne se marient pas. » Autrement dit, il y a l’idée selon laquelle, par la transmission de la vie, le mariage correspond à notre condition mortelle, comme si nous échappions en partie à la mortalité par le fait de transmettre la vie.
Sans porter de jugement sur les manières de vivre actuelles, où beaucoup d’enfants viennent au jour en dehors d’une union stable, il nous faut travailler pour l’avenir à la solidité du lien matrimonial pour permettre l’accueil de la vie dans des conditions optimales. C’est parce que la vie est une belle chose, parce qu’elle est sacrée, et qu’elle est toujours fragile, qu’on doit lui préparer et lui réserver les meilleures conditions. Depuis plusieurs décennies, les différentes politiques familiales ont pour souci d’accompagner les familles dans les évolutions, pas toujours heureuses, qu’elles vivent : familles mono-parentales, familles recomposées. C’est effectivement un choix qui peut se défendre. Mais, on peut aussi déplorer le fait, au-delà de l’accompagnement de l’évolution de la structure familiale ou plutôt au-delà de l’accompagnement du naufrage de la structure familiale traditionnelle et naturelle, on ne trouve pas beaucoup d’initiatives pour encourager la constitution d’un lien matrimonial fort et solide. Et pas seulement en politique d’ailleurs, mais aussi dans l’Eglise. Il y a ici un espace ouvert aujourd’hui pour que de nouvelles générations de chrétiens s’engagent dans la vie politique, dans la pastorale chrétienne pour offrir les meilleures conditions possibles à l’éclosion de la vie, issue de l’Amour.
L’Evangile nous met aussi en garde sur un autre danger : c’est celui qui consiste à penser la vie éternelle à partir de la vie humaine ; et donc, de penser nos relations dans la vie éternelle à partir de nos relations humaines. Jésus le dit très clairement : « Ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir. » Il y a ici une conversion à vivre : notre vie humaine, terrestre, se modèle, se forme, se construit à partir de sa finalité qui est la vie éternelle. Il ne faut donc pas penser la vie éternelle à partir de la vie humaine, mais vivre sa vie humaine à partir de la perspective de la vie éternelle sachant que nos relations seront toutes transformées ou accomplies. St Paul dit que nous pourrons voir Dieu en vis-à-vis lorsque nous aurons terminé de nous laisser convertir par Lui, lorsque Il sera tout en nous. Et pour St Paul, la fin des temps, ce sera lorsque Dieu sera tout en tous. Dès que Dieu sera tout en tous, alors nous serons tous intimement unis et à Lui et aux uns et aux autres. Toutes nos relations particulières seront accomplies, rendues parfaites en Dieu et par Dieu. Elles ne seront pas détruites, mais accomplies, achevées.
C’est à cette lumière que nous pouvons comprendre le célibat consacré, qui je le rappelle, n’est pas le célibat des personnes qui n’ont pas réussi à « se caser » comme on peut l’entendre bêtement de temps en temps, mais qui est un don et une offrande qui anticipe et révèle le mode de relation et de vie qui sera le nôtre dans l’éternité. C’est le sens et la beauté du célibat consacré. Il nous dit une réalité qui est autre, un mode de relation où il n’y a pas d’exclusivité, mais au contraire l’expression d’un amour et d’un don universel et ouvert à tous. Tel est le sens théologique et eschatologique du célibat consacré. Du reste, on peut aussi concevoir un sens « sacré » au célibat, même en dehors d’une vision religieuse : qui n’a pas connu dans sa famille, dans son entourage, un ou une institutrice, un médecin, un homme politique, une infirmière, célibataire, entièrement consacré à ce qu’il fait, comme une vocation ? Même dans la vie civile, le célibat accompli a un sens.
Aujourd’hui, attaquer le célibat consacré, revient à attaquer une manifestation réelle, tangible et visible de l’existence de Dieu. Vous remarquerez qu’on n’attaque pas le célibat dans la société, mais qu’on attaque le célibat consacré. C’est pourquoi, frères et sœurs, il faut non seulement défendre le célibat consacré, mais aussi l’estimer, l’aimer, pour pouvoir goûter sa fécondité et arrêter de suivre bêtement tous les faiseurs d’opinion qui souhaiteraient voir disparaître cette « anormalité, anti-naturelle. »
Le célibat consacré redit au monde l’existence de Dieu et il redit clairement que notre vie humaine tend vers la vie éternelle. Présentons au Seigneur dans notre prière toutes les personnes qui se sont consacrées à Dieu dans le célibat ; prions et soutenons tous ceux qui souffrent dans leur consécration et gardons bien en tête que notre manière de parler du célibat (ou la critique ou l’estime) a des conséquences sur l’appel aux vocations religieuses ou sacerdotales dont notre Eglise a besoin. Amen !
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