Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon dénonce la «persécution systématique» des minorités par l’Etat islamique, qui a chassé les derniers chrétiens de Mossoul après un ultimatum expiré samedi.
En Irak, les actes commis par l’Etat islamique peuvent être considérés comme un «crime contre l’humanité». Ce sont les termes employés dimanche par le secrétaire général de l’ONUBan Ki-Moon, qui a «condamné de la manière le plus ferme possible la persécution systématique des minorités en Irak par l’Etat islamique et les groupes armés qui lui sont liés».
Ban Ki-Moon est «particulièrement troublé» par les informations qui filtrent sur le traitement des chrétiens de Mossoul par l’Etat islamique. Les insurgés ont lancé vendredi un ultimatum donnant quelques heures aux familles chrétiennes pour quitter les lieux. «Le Daech (Etat islamique, NDLR) a pris leur argent, leurs voitures et tous leurs effets personnels, avant de leur demander de quitter la ville sur le champ», raconte au Figaro un prêtre actuellement basé à Bartella, situé à 35 kilomètres au Nord de Mossoul.