Encore inconnue (ou presque) il y a trente ans, la neuvaine à « Marie qui défait les nœuds » est aujourd’hui répandue
dans le monde entier. Récit d’une diffusion foudroyante, à laquelle le pape François n’est pas étranger.
Un ex-voto sous forme de tableau, conservé dans une église d’Augsbourg (Sankt Peter am Perlach), en Bavière, terre natale du pape émérite Benoit XVI. Voilà le point de départ de la dévotion à Marie qui défait les nœuds. Selon Dominique Chollet, qui l’a introduite en France (et ailleurs), « C’est un artiste allemand, Johan Melchior Schmidtner, qui a peint ce tableau en 1700, à la demande d’une famille qui avait échappé, grâce aux conseils et à la prière d’un jésuite (le Père Rem), à une tragédie familiale, un divorce sans doute ». L’œuvre d’art représente la Vierge dénouant les nœuds d’un ruban qui en est tout encombré, et que lui tend un ange. En bas, l’Archange Gabriel entraîne Tobie par la main, clin d’œil à ces époux allemands réconciliés par Marie.