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Finie l’époque où les ennemis du Christ misaient sur l’éradication du christianisme par la morale des bons sentiments ! La lutte est aujourd’hui beaucoup plus directe, analyse l’écrivain Xavier Patier, et se perdre en de vaines querelles sur les fréquentations des fidèles du Christ est dérisoire.
Rgardons autour de nous : la haine du Christ recompose le système. Elle s’affiche sans complexe. La guerre de position est devenue guerre de mouvement. Marx avait fait observer à Ludwig Feuerbach que le matérialisme dialectique ferait tomber le christianisme « comme une écaille », mécaniquement, et qu’il était par conséquent inutile de s’épuiser dans la lutte antireligieuse : il suffisait de patienter. À quoi bon grimper sur le toit de l’Église pour faire tomber les tuiles alors que les bases de l’édifice sont minées ?
Au cours de la période dont nous sommes en train de sortir, la lutte contre la foi se cachait sous les oripeaux du bon sens. Beaucoup de chrétiens se laissaient berner par la gentillesse apparente de leurs ennemis. C’est ainsi que, un siècle après la mort de Marx, nous croisions dans les aumôneries parisiennes des religieux qui avaient tellement peur d’être les derniers témoins du Christ qu’ils étaient devenus les derniers disciples de Marx. Les clercs progressistes de mes années étudiantes (il y avait même avec eux des prêtres diocésains, toujours de belles intelligences publiées chez des éditeurs prestigieux) sont aujourd’hui morts de vieillesse. Les querelles qui nous opposaient sont devenues de doux souvenirs, parce que le passé en s’éloignant de nous prend toujours de belles couleurs ; il n’empêche, ces aumôniers dans le vent nous méprisaient un peu, nous les étudiants catholiques ordinaires, parce que nous n’étions pas de gauche. Je me rappelle cette phrase de l’un d’eux : « Marx restera une voix prophétique. » Malheur à qui osait nuancer son propos !
Ces chers aumôniers, je les imagine aujourd’hui réconciliés dans la douce miséricorde du Christ. Mais comme ils ont dû souffrir ! Leur vieillesse a correspondu à l’effondrement des certitudes de leur génération : la révélation du Goulag, l’élection de Jean Paul II, la chute du communisme, la ringardisation de Karl Marx, le Renouveau charismatique, la défaillance de Garaudy, la débâcle de Saint-Germain-des-Prés, ils n’avaient rien vu venir. Ils ont été dépouillés de leurs certitudes humaines avant de trouver enfin Celui qu’ils cherchaient là où il n’était pas et qui, patiemment, les attendait. J’imagine le Père prenant dans ses bras Jean Cardonnel et murmurant à son oreille : ne cherche pas à te justifier, entre dans la joie de ton maître ! Je me réjouis de deviner les pleurs de joie de Mgr Jacques Gaillot posant enfin sa tête rebelle sur la poitrine du Christ.
Il reste que le christianisme post-conciliaire dégradé en « valeurs chrétiennes » était un mort-vivant. Qu’on parle de « valeurs chrétiennes » comme on faisait il y a cinquante ans pour plaire aux communistes, ou d’ »identité chrétienne » comme on fait aujourd’hui pour plaire à la droite de la droite, cela revient à faire le même contresens et à se précipiter dans la même impasse qui est de prendre le christianisme pour une religion. Or le christianisme n’est pas une religion. Le christianisme est une personne. La seule question qui vaille est celle qui inquiétait le gouverneur Festus à propos « d’un certain Jésus qui est mort et dont Paul affirme qu’il est vivant ». Le Christ est-il vivant ? Oui, il est vivant, je le sais de source sûre. Je le sais parce que mes parents me l’ont dit, ils le tenaient de leurs propres parents, je leur fais confiance. Je le sais aussi parce qu’en une certaine occasion, je l’ai vérifié par ma propre expérience. Jésus ressuscité ne meurt plus.
Ainsi donc Marx est mort et le Christ est vivant et c’est pourquoi la guerre de position a pris fin. Les ennemis du Christ ont cessé de miser sur les bons sentiments. Ils ont cessé d’attendre que les clercs tombent dans leurs filets humanistes et que le christianisme disparaisse « mécaniquement » comme le prophétisait Marx. La bataille a changé de nature : haine assumée, pulsions démoniaques, insultes, profanations, assassinats sont les formes désormais quotidiennes de la lutte contre le christianisme. Et pendant ce temps, les mêmes qui voyaient dans le Christ un simple précurseur de Marx en sont aujourd’hui à lancer des escarmouches dérisoires. Ils se trompent de combat.
On reproche par exemple au film Sacré Cœur d’avoir été aidé par un mécène. Une tribune est publiée, intitulée « Ne participons pas, à travers ce film, à renforcer le lien entre extrême-droite et catholicisme ». Pourquoi refuser au Christ le droit de fréquenter qui vous déplaît ? Il y a deux mille ans, leurs pareils lui reprochaient de dîner avec les publicains et les pécheurs. La liberté de Jésus est décidément insupportable aux bien-pensants. Jésus a de mauvaises fréquentations. Sur ce point, rien de neuf. Ce qui est nouveau, c’est que désormais, les bien-pensants ne sont plus le danger : ils sont simplement hors-sujet. Le vrai sujet, le seul sujet, c’est le martyre auquel nous sommes appelés. La guerre de position est finie. Sur les fidèles du Ressuscité, on tire à balles réelles. Le Christ est venu apporter le feu sur la terre : on ne l’éteindra pas avec de la morale à deux sous.
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