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20ème dimanche Temps ordinaire
Frères et sœurs,
L’occasion qui nous est donnée de ré-entendre le discours sur la pain de Vie dans le chapitre 6 de St Jean nous permet de regarder avec des yeux nouveaux le mystère de l’Eucharistie, mystère que l’habitude risque de réduire ou de dénaturer. Pour pouvoir le regarder d’une manière nouvelle, il nous faut considérer qu’après ces paroles de Jésus, bon nombre de ses disciples vont le quitter parce qu’ils n’ont pas compris le sens profond du discours sur le pain de vie. Ils ont compris ces paroles de manière littérale, croyant que Jésus les invitait à devenir cannibales ; en tout cas, ils ne sont pas entrés dans le sens profond de ces paroles. Et nous qui vivons de l’Eucharistie, qui sommes habitués à la messe, ne risquons-nous pas de ne plus voir ce que ces paroles ont de choquant ?
Il me paraît important pour comprendre le mieux possible tout ce que Jésus a voulu donner à travers Lui-même, de repartir de quelques considérations sur l’homme. L’homme est composé d’un corps et d’une âme, ce que nous oublions trop souvent aujourd’hui. Et si notre corps a besoin d’être nourri, au risque de dépérir, notre âme aussi ; encore faut-il avoir conscience que nous avons une âme…Autre donnée importante qui fait partie de la création de l’homme (que nous oublions ou combattons inconsciemment aujourd’hui) : l’homme est un être de manque. La meilleure image que nous donne la Bible de cette réalité est l’image de l’homme à qui Dieu enlève une côte. Dieu crée un vide en l’homme. Le manque, dans le cœur de l’homme, est une donnée essentielle de l’être humain. C’est ce manque qui permet l’existence de la liberté, du désir, l’existence de tous les appétits qui caractérisent l’être humain. C’est le manque qui permet l’Amour et qui permet ultimement à l’homme de se tourner et de rechercher Dieu. Aujourd’hui il serait intéressant de regarder comment nous gérons nos manques ; et ce d’autant plus que nous mettons Dieu de côté. Alors, nous voyons se développer toutes sortes de faim et de nourriture qui enferment l’homme dans une véritable dépendance et qui du coup aliènent sa liberté. La première vérité que nous redisent les paroles de Jésus, c’est que Jésus est la nourriture qui répond à la faim profonde de l’homme, faim d’amour, faim de vie. Bien sûr, il existe dans l’homme d’autres faims, d’autres appétits, mais ceux-ci ne peuvent être correctement vécus s’ils ne sont pas ordonnés à la faim profonde de l’homme, ce qui est impossible si cette dernière n’est pas assumée. Il est toujours intéressant d’aller faire un tour du côté de nos désirs, de nos faims, de nos appétits pour voir un peu comment nous sommes régis.
Ceci étant redit, je voudrais reprendre trois réalités importantes qui découlent du discours de Jésus sur le pain de vie. Mais, je ne vous apprendrai rien ; vous connaissez ce que je vais redire.
Première conséquence des paroles de Jésus : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi je le ressusciterai au dernier jour. » Le Pain de vie nourrit nôtre âme. Si la nourriture biologique que nous ingérons nourrit notre corps et notre vie humaine, le Pain de Vie nourrit notre âme et notre vie divine. Mais, si nous oublions que nous avons une âme, si nous n’avons pas conscience que nous avons reçu la vie divine au jour de notre baptême, nous passons à côté d’un des premiers effets de l’Eucharistie.
Deuxième conséquence des paroles de Jésus : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi je demeure en Lui. » L’Eucharistie est le lieu d’une communion profonde qui fait que Jésus habite en moi et que moi j’habite en Lui, que moi je suis assimilé en Dieu. Il n’y a pas de moyen plus intime, plus profond d’habiter en quelqu’un que de se faire nourriture, afin d’être dans toutes les parties du corps de celui que j’aime. C’est d’ailleurs cette inhabitation mutuelle (de Dieu en nous et de nous en Dieu) qui construit le Corps du Christ qu’est l’Eglise. Nous comprenons alors la plénitude du sens du mot communion : par communion, il ne s’agit pas seulement de rencontre ou d’inhabitation mutuelle entre le Christ et nous, mais il s’agit aussi d’union et d’unité entre tous ceux qui communient au même Pain, à la même nourriture.
Troisième conséquence des paroles de Jésus : « Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. » Jésus est le pain de vie ; Il ne le représente pas ; Il ne le symbolise pas comme le réduisent les protestants ; Il l’est. Ici, dans les paroles mêmes de Jésus trouve racine toute notre foi et toute notre dévotion eucharistique. L’hostie consacrée est pleinement Jésus, Corps et âme. Et ce mode de présence de Jésus est corporel, et non spirituel.
Ceci étant rappelé, je souhaiterais terminer en abordant avec vous une question qui n’est jamais très simple : celle de l’enseignement de l’Eglise quant à la Communion ou à la demande de s’abstenir de communier selon nos états de vie. Question dont nous aurons certainement l’occasion de reparler à la suite du synode sur la famille qui se déroulera en octobre prochain. Tout le monde connait l’enseignement de l’Eglise sur cette question. Peuvent et doivent communier toutes les personnes baptisées qui n’ont pas de péchés graves sur la conscience, qui ne sont pas excommuniées et qui ont un état de vie conforme à l’Evangile. Plusieurs remarques me semblent importantes à faire à ce sujet :
En fait, frères et sœurs, là se trouve la véritable question : avec quelle foi est-ce je vis la communion, qu’elle soit physique ou spirituelle ? Et n’oublions jamais, que Dieu n’est pas enfermé dans une hostie. Il agit comme Il veut, avec qui Il veut et sous la forme qu’Il veut. Personne ne peut mettre la main sur Dieu ! Dieu comble la faim de l’homme selon les modalités qui lui sont propres ; et là personne ne peut se mettre à la place de Dieu ni juger Dieu.
Puissent ces quelques réflexions nous aider à approfondir le don que Jésus fait de sa vie pour nous. Amen !
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