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16ème Dimanche du Temps ordinaire
Frères et sœurs,
Dimanche dernier, nous étions amenés à réfléchir sur l’amour de Dieu et du prochain. Ce dimanche-ci, nous retrouvons ces deux dimensions dans la question de l’hospitalité : hospitalité d’Abraham et Sarah, hospitalité des sœurs Marthe et Marie, qui tous, accueillent l’Envoyé de Dieu. L’occasion nous est donnée de regarder un peu plus profondément ce qu’est l’hospitalité et quelle est notre pratique de l’hospitalité.
La première chose que nous pouvons retenir est que Dieu habite toutes nos rencontres. Pour un chrétien, il faut bannir le mot « hasard ». Le hasard n’existe pas dans une perspective chrétienne, dans une perspective de foi. Ou s’il existe, il s’appelle Providence et cache Dieu derrière lui. Aucune de nos rencontres n’est le fruit du hasard. Tout est permis par Dieu, parfois même voulu et arrangé par Dieu. Et même si nous ne percevons pas le sens de telle ou telle rencontre. Peut-être le saisirons-nous bien plus tard dans notre vie. Mais tout a un sens. Les textes que nous avons entendus nous redisent que Dieu habite nos rencontres. Abraham appartient à un peuple Sémite, le peuple Hébreu, qui a une grande et belle culture de l’hospitalité. En accueillant son visiteur mystérieux, il accueille en fait, nous dit le texte biblique, Dieu dans sa présence trinitaire. Mais il ne le sait pas. Il ne découvrira qu’après coup que c’était Dieu qui le visitait.
En ces temps d’été, de vacances, en ces temps où nos rythmes de vie se ralentissent, prenons le temps de regarder nos rencontres : celles que nous faisons tout au long de l’année, où, engagés peut-être dans un rythme de vie soutenu, nous ne prenons pas le temps de regarder de manière plus profonde nos relations habituelles; regardons les rencontres aussi dont le sens immédiat nous échappe, celles où nous avons l’intuition, l’impression, d’être passés à côté de quelque chose d’important. Car, si nous sommes passés à côté d’une rencontre humaine, il est certain aussi que nous sommes passés à côté de ce que Dieu avait à nous donner au travers de cette rencontre.
Si Dieu habite toutes nos rencontres, les textes abordent aussi le fait que l’on peut passer à côté de la rencontre avec Dieu, et même en le servant régulièrement. Regardez Marthe qui reçoit Jésus. Elle risque de passer à côté de l’essentiel de la rencontre avec Jésus. C’est une grâce aussi à demander dans notre prière, par exemple dans la prière du matin, de ne pas passer à côté d’une rencontre avec Dieu dans notre journée.
Maintenant, regardons de plus près la rencontre entre Jésus et les sœurs Marthe et Marie. En fait dans cette scène : qui accueille qui ?
Au premier abord, il est clair que ce sont Marthe et Marie qui accueillent Jésus. Mais la Parole de Jésus adressée à Marthe : « Marie a choisi la meilleure part ; elle ne lui sera pas enlevée. » nous révèle qu’en réalité c’est Jésus qui les accueille. St Luc nous le dit aussi lorsqu’il écrit : « Marie, qui se tenant assis aux pieds du Seigneur, écoutait sa Parole. » La véritable rencontre n’est pas d’accueillir Jésus, mais de se laisser accueillir par Lui. Ce retournement nous révèle que lorsque nous pratiquons l’hospitalité, c’est en fait Dieu qui nous accueille. D’ailleurs, le mot français, comme le mot latin hospes qui signifie l’hôte, a les deux sens. Est l’hôte tant celui qui accueille que celui qui est accueilli. Dans l’hospitalité, se joue une égalité profonde qui fait que celui qui est accueilli a autant à donner que celui accueille. St Benoît, que nous avons fêté la semaine passée, après avoir rappelé que le Père Abbé du monastère tient la place du Christ lui-même indique dans sa règle les prévenances à observer lorsque l’on reçoit un hôte quel qu’il soit au monastère : « Dans la salutation elle‑même, on montrera une profonde humilité à tous les hôtes qui arrivent ou qui s’en vont. Par une inclination de tête ou même une prostration de tout le corps à terre, on adorera en eux le Christ que l’on reçoit en leur personne. » RB 53.
Marie devient alors l’hôte de Jésus. Elle a choisi la « meilleure part ». Pourquoi Jésus dit-Il cela ? Je vois au moins deux raisons. La première c’est qu’elle expérimente que la « meilleure part », c’est d’être au pied de Celui qui est la source même de l’amour. Dans une relation d’amour quelle qu’elle soit (conjugale, amicale, familiale, fraternelle) la présence seule suffit à l’amour. C’est pour une part ce qu’a compris Marie. Elle profite de la présence de Jésus. Il y a certainement une deuxième raison dans le fait que, s’ouvrant à la présence de Jésus, elle va faire l’expérience de la fécondité divine qu’il y a dans l’Amour venant de Jésus. Toute présence de Dieu, toute visite de Dieu, dans sa Parole, dans la Sainte Communion, dans l’hospitalité, donc dans une personne, laisse des traces du passage de Dieu que l’on ne découvre bien souvent qu’après coup.
Le mystérieux visiteur qui vient voir Abraham annonce que dans un an Abraham et Sarah auront un fils, eux qui ne pouvaient pas et plus en avoir. Le passage de Dieu sera fécond : il y aura un fils. A la lumière de cette visite divine, on comprend mieux les annonciations à Zacharie au sujet de la naissance de Jean-Baptiste et à Marie au sujet de la naissance de Jésus. Dans ces deux cas, les envoyés de Dieu, qui là, n’étaient pas des personnes mais des anges, apporteront en même temps que leur message la fécondité divine. Zacharie ne croira pas pleinement : il perdra donc l’usage de la parole jusqu’à la naissance de Jean-Baptiste ; Marie, qui est, elle, est pure parce que préservée de la tâche originelle, croira et offrira un cœur complètement ouvert, sans aucune réserve ni restriction, à la fécondité divine. L’ouverture à la présence de Dieu dans l’autre est la porte d’entrée de la puissance de vie de Dieu. C’est la « meilleure part » que Marie a choisie.
Alors, comment Marie se laisse-t-elle toucher par la fécondité divine qui émane de Jésus ? En fait, le rapport de Jésus avec elle lui permet de devenir plus en vérité elle-même. Le contact avec l’amour la fait grandir en vérité par rapport à elle-même. Souvenons-nous qu’amour et vérité marchent toujours ensemble. On se rend compte de ce que Marie devient par contraste avec ce que Marthe ne devient pas. Marthe n’arrive pas à se défaire de sa sœur. Elle aurait très bien pu lui dire directement : « Viens m’aider en cuisine ». Or, ce n’est pas ce qu’elle fait. Elle s’adresse à Jésus pour que, Lui, le lui dise. Dans le fond, elle est frustrée de ne pas avoir part avec Jésus de la même manière que sa sœur. Et elle s’enferme dans sa cuisine. Marie au contraire devient un peu plus elle-même au contact de Jésus et invite d’une certaine manière Marthe à lui emboîter le pas. La présence de Dieu dans celui que je rencontre ou que j’accueille me fait toujours plus devenir moi-même, à la condition d’être ouvert à la présence de Dieu et de ne pas passer à côté de la rencontre.
Telle sont la beauté et la richesse profondes de l’hospitalité. Frères et sœurs, il y a un moyen de découvrir plus en profondeur l’hospitalité, de nous préparer et de nous former à la vivre de manière plus profonde. C’est dans la Sainte Communion. Le mouvement qui s’y passe est exactement le même. Nous sommes les hôtes de Jésus, en l’accueillant dans notre cœur. Et alors même que nous L’accueillons, c‘est en réalité Lui qui nous accueille et qui nous agrège à Lui, et nous fait devenir Lui-même. La manière dont nous vivons le mystère de la Sainte Communion forme notre manière de vivre l’hospitalité. Que le Seigneur forme nos cœurs et nous ouvre à sa présence en nos frères et sœurs. Amen !
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