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5ème Dimanche du Temps Ordinaire
Frères et sœurs,
La liturgie de l’Eglise Catholique a repris les deux signes que Jésus évoque à ses disciples : le sel et la lumière. Ces deux signes ont été repris dans la liturgie du baptême pour caractériser justement la mission des baptisés. Le sel était employé dans les rites préliminaires au sacrement du baptême dans l’ancien Ordo pour éveiller le goût aux choses sacrées. Ce rite reprend la parole de Jésus dans l’Evangile : « Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? ». Mais le sel évoque aussi la protection. Les plus anciens parmi nous savent bien que, du temps où les frigidaires n’existaient pas, on gardait les aliments dans du sel. D’une certaine manière, le sel est un antidote contre la corruption. On retrouve ici les racines du sel servant à protéger contre le mal. Certains dans nos campagnes normandes viennent demander du sel béni pour protéger leur maison, leurs biens. D’où cela vient-il ? De l’Evangile et des premiers rites du baptême célébré avant le Concile Vatican II !
La lumière est un signe auquel nous sommes plus habitués. Nous l’avons gardée dans la célébration actuelle du baptême lorsque le ministre transmet le cierge, allumé au cierge pascal, au parrain du ou de la future baptisé (e). La lumière signifie la Vie du Christ Ressuscité, la foi, que le parrain est chargé de transmettre à son filleul. Elle signifie aussi que le baptisé est appelé, par sa foi, à éclairer les autres.
Ce que je retiens de ces deux signes, c’est qu’ils nous caractérisent. Ils nous définissent. Ils disent à la fois ce que nous devons être, mais aussi déjà ce que nous sommes. Nous pouvons déjà en tirer une première conséquence. C’est que les chrétiens sont appelés à s’afficher, à assumer ce qu’ils sont et non pas à se cacher. Beaucoup de personnes chrétiennes qui ont vécu dans les années post-conciliaires, années où la réception du concile s’est confondue avec Mai 68, se sont idéologiquement retrouvées dans l’enfouissement de la foi. C’est-à-dire qu’elles ont fait de la foi une affaire strictement personnelle, déniant et critiquant toute expression publique de la foi chrétienne. On le voit encore d’ailleurs dans certaines réactions hostiles aux processions ! Mais, ces personnes, qui ont milité, soutenu, favorisé la disparition des signes extérieurs de chrétienté, qui ont aussi approuvé une certaine désacralisation de la liturgie, se plaignent que leurs enfants, petits-enfants, n’ont pas accueilli généreusement la foi chrétienne. Eh ! On récolte ce que l’on a semé !
En revenant aux images qu’emploie Jésus, on comprend bien ce que doivent être des chrétiens. Dans la nourriture, on fait la différence entre ce qui est salé et ce qui ne l’est pas. Dans la vie, on fait la différence entre ce qui est éclairé et ce qui ne l’est pas. Le sel, comme la lumière, apportent quelque chose de plus qui va distinguer, différencier ce qu’ils touchent. Il est donc contre nature de ne pas vouloir se distinguer, se différencier.
Alors, laissons de côté l’idéologie pour revenir à l’être humain. Nous touchons ici une réserve, ou plutôt une tentation, que l’on rencontre souvent chez l’être humain : c’est celle de ne pas vouloir être à part, celle de ne pas vouloir ou ne pas assumer d’être soi-même, distinct et différencié des autres. Parfois, on est plus tranquille à être comme les autres. C’est plus rassurant. On ne se distingue pas. C’est ce qu’a vécu le peuple Hébreu. Dès le début, les Hébreux ont conscience d’être un peuple particulier, un peuple mis à part, un peuple aimé particulièrement par Dieu. Non pas que Dieu n’ait pas aimé les autres peuples. Mais l’amour de Dieu n’est pas exclusif. Dieu aime tout le monde et cela ne l’empêche pas d’aimer particulièrement le peuple Hébreu, de se donner à lui d’une manière particulière. Et tout au long de son histoire, le peuple Hébreu va osciller entre d’une part le désir de s’assimiler aux autres peuples, d’être comme les autres, et d’autre part le fait d’assumer son élection, son individualité.
Prenons garde nous-mêmes à cette tentation de l’assimilation qui nous fait perdre notre liberté de penser, qui nous met mal à l’aise lorsque nous ne pensons pas comme la bonne pensée « correcte » celle des médias et des journalistes et du monde politique. Oui, les chrétiens vivent dans le monde, mais ne sont pas du monde. Et tout dans le monde n’est pas bon. Il peut nous paraître important de former les futures générations à cette liberté. Je pense ici à tout ce qui concerne le respect et la défense de la vie alors que la répression se fait de plus en plus forte lorsque l’on ne reconnaît pas l’avortement comme un droit des femmes ou comme un progrès ! Mais, prenons aussi modèle sur les jeunes générations qui sont beaucoup plus libres pour défendre un point de vue chrétien dans les débats de société comme nous avons pu le voir lors des manifestations pour défendre le mariage entre un homme et une femme.
Que notre manière de vivre, notre manière de penser, d’aimer, soient marquées de la liberté qui nous vient de Dieu. N’ayons pas peur d’être différents des autres. Nous avons de la saveur à apporter au monde ; ne la minimisons pas ! Que le Seigneur nous donne sa force et qu’Il soutienne tous ceux qui ont peur d’affirmer leur foi dans un monde « laïc » et aseptisé. Amen !
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