L’Avent est un temps pour «reconnaitre les vides à combler dans notre vie», et «aplanir les aspérités de l’orgueil», pour faire de la place à Jésus qui vient.
Le Pape l’a affirmé ce dimanche 10 décembre, lors de l’Angélus, Place Saint-Pierre.
Le Pape s’est longuement appuyé sur la première lecture, proposée par la liturgie en ce deuxième dimanche de l’Avent, tirée du Livre de la Consolation (Is 40, 1-5.9-11) où le prophète Isaïe annonce au peuple d’Israël la fin de son exil à Babylone et son retour à Jérusalem.
«Préparez le chemin du Seigneur (…) Tracez droit une route pour notre Dieu. Que tout ravin soit comblé», s’écrie le Prophète. Ces ravins symbolisent, pour le Pape, les «vides de notre comportement devant Dieu, tous nos péchés d’omission», comme nos absences de prières, ou encore nos manques de charité envers ceux qui ont besoin d’aide matérielle ou spirituelle. Ainsi, l’Avent est un «temps favorable pour prier avec plus d’intensité», pour «réserver à notre vie spirituelle l’espace important qui lui est due», suggère le Pape. Nous sommes également appelés en ce temps liturgique à «être plus attentifs aux nécessités des autres, leur être plus proches», «ouvrir des chemins d’espérance dans le cœur aride de tant de personnes», à l’instar de St Jean-Baptiste.