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Oferenn an Hollsent 2015
Ma breuder ha ma c’hoarezet kristen,
O pediñ Gouel an holl an dud an Iliz a anavez evel sant, e welomp gant daoulagad
nevez hon-unan galvedigezh vadezus eo ur c’halvedigezh a-benn santerezh, hag e
kemeromp sikour war an holl a zo deut a-benn an hent.
Frères et sœurs,
En honorant la fête de tous ceux que l’Eglise a reconnus saints, nous regardons de manière nouvelle notre propre vocation baptismale, qui est une vocation à la sainteté, et nous nous appuyons pour avancer sur l’intercession de tous ceux qui sont parvenus au bout du chemin. En honorant les saints en réalité, nous ne leur apportons rien ; mais c’est nous qui recevons d’eux. Nous bénéficions non seulement de l’exemple de leur vie, mais aussi de la puissance de leur intercession, puisqu’ils sont maintenant dans la lumière et la proximité immédiate de Dieu.
Mais, lorsque l’on parle des saints, de la sainteté, on se trouve souvent confrontés à de fausses images. Tout d’abord, on véhicule souvent l’image selon laquelle pour être saint, il faut être exceptionnel, faire partie d’une élite. Il n’en est rien. Les plus grands saints sont les gens les plus simples. L’image évoquée dans la première lecture de l’Apocalypse nous donne à voir une « foule immense que nul ne peut dénombrer ». Les saints ne se réduisent pas à ceux qui sont inscrits dans notre calendrier : il y en a beaucoup plus : des saints anonymes, des saints effacés dont nous découvrirons la sainteté au Ciel. Autre fausse image : on plaque sur la sainteté des qualités humaines. Ici, on confond la perfection morale d’une vie humaine avec la sainteté. Sans être jésuite, je vous rappelle que les plus grands saints sont les plus grands pécheurs : St Pierre qui renie le Christ ; St Paul qui tue les chrétiens ; Ste Marie-Madeleine qui a « beaucoup péché » nous dit l’Evangile. Elle a peut-être beaucoup péché, mais c’est à elle que Jésus ressuscité apparaît en premier ! Autre cliché sur la sainteté : « je deviens saint » ou « je veux devenir saint. » Alors là, le désir qui habite notre cœur est une chose : c’est un beau désir que la sainteté ; mais ce n’est pas moi qui deviens saint ; c’est Dieu qui est à l’œuvre et me fais devenir saint. En fait, je coopère à l’ action de Dieu dans ma vie.
En réalité, la sainteté est un mystère de communion. Nous devenons saints par la Communion que nous vivons avec Jésus. C’est Lui qui est la source de toute sainteté. Regardez, on peut méditer, réfléchir sur chacune des béatitudes que nous venons d’entendre dans l’Evangile. Il n’empêche que Celui qui les a complètement vécues et qui les a accomplies, c’est Jésus. Par conséquent, notre sainteté se joue dans notre communion avec Lui. Dit autrement : la sainteté c’est être heureux « Heureux les pauvres de cœur », « Heureux les doux », « Heureux les affamés » etc… ; et ce bonheur parfait n’est accessible que pas la Communion avec le Christ. Par contraste, le malheur, c’est de vivre sans Dieu, loin de Lui, dans le péché qui nous éloigne de Lui et qui souille son image en nous.
Cette communion avec Jésus, source de sainteté, se déploie dans trois directions. Tout d’abord, dans la qualité d’amour que nous donnons, que nous offrons autour de nous. Là, réside une réponse à la question : « Mais, comment devenir saint ? » Réponse : en aimant, mais en cherchant à aimer bien ; même celui que je n’aime pas. Dans toutes les situations de la vie, nous pouvons essayer d’aimer bien, d’aimer plus, d’aimer mieux.
La communion avec le Christ, source de sainteté, se joue aussi dans notre participation au combat de la foi. Il ne s’agit pas de donner une image guerrière de la foi, mais il s’agit de remarquer que la sainteté passe toujours par le chemin de la croix, de la mort à soi, du renoncement à soi. Encore une fois la vision de l’Apocalypse nous éclaire. La foule qui se prosterne devant le Trône et devant l’Agneau est une foule vêtue de vêtements blancs qui tient à la main la palme, signe du martyre. Et un des anciens dira que cette foule a lavé ses vêtements dans « le Sang de l’Agneau ». A un moment donné, la sainteté passe par la Croix, source de vie et de fécondité. Aujourd’hui, en évoquant cet aspect de la sainteté, nous n’oublions pas nos frères et sœurs chrétiens qui versent leur sang pour rester fidèles à leur baptême alors que tant d’autres, baptisés, vivent dans l’indifférence ou le rejet de la foi chrétienne.
Enfin, la communion avec Jésus, source de sainteté, se déploiera de manière définitive au Ciel, lorsque nous n’aurons rien d’autre à faire que de vivre dans l’Amour de Dieu et des autres. Encore une fois, l’Apocalypse nous renseigne en nous montrant cette foule immense qui se prosterne devant le Trône et adore le Seigneur. La sainteté se joue dans la qualité et dans le degré de communion avec Jésus.
Alors, frères et sœurs, il nous manque certainement une chose aujourd’hui pour que notre sainteté soit plus grande, plus forte et plus belle. Beaucoup de frères et sœurs, devenus chrétiens par le baptême, ne nourrissent pas, n’entretiennent pas cette communion fondamentale avec Jésus. Beaucoup se sont éloignés de la pratique, même s’il semble que les lignes bougent un peu aujourd’hui ; beaucoup préfèrent rentrer dans une foule anonyme, amorphe, plutôt que, parfois, au nom de leur foi, résister à ce qui n’est pas conforme à l’Evangile. Beaucoup ressentent douloureusement leur fragilité ou leur faiblesse pour vivre la tension inhérente à la foi chrétienne dans le monde actuel. Beaucoup ressentent la lourdeur d’une Eglise qui n’est plus assez ou pas assez missionnaire. Ce qu’il manque…qu’est-ce que c’est ? C’est le sacrement de la confirmation. Le sacrement de la confirmation est LE sacrement qui vient confirmer, affermir le baptême. S’il existe, c’est que les chrétiens en ont besoin. Un baptisé qui n’est pas confirmé est un baptisé qui n’est pas parvenu à une foi adulte, solide, et qui par conséquent aura plus de difficulté à avancer sur le chemin de la sainteté. Si parmi nous tel ou tel n’est pas confirmé, qu’il se demande s’il n’en a pas intérieurement le désir. Si nous-mêmes avons été confirmés, regardons si nous parlons du sacrement de la confirmation autour de nous. La paroisse, ou de manière générale les paroisses, sont aptes à assurer les préparations à la confirmation. Si l’Eglise redécouvre plus profondément ce sacrement, alors elle sera aussi plus forte pour soutenir tous ceux qui sont en marche vers la sainteté. Amen !
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