Paroisse latine de la Sainte-Famille à Gaza-ville. Le curé de la Lire plus…
Semaine 38 Lundi 15 septembre – Bienheureuse Vierge Marie des Douleurs Mardi Lire plus…
INFOLETTRE | Pas reçu ou pas encore inscrit à l’infolettre paroissiale ? Lire plus…
L’Église aussi a ses « boomers », et n’échappe pas aux tensions entre les Lire plus…
Alors qu’Israël prépare une offensive de grande ampleur à Gaza, l’étau se Lire plus…
Le pape Léon XIV va présider ce 14 septembre une cérémonie de Lire plus…
Messe d’action de Grâce pour la canonisation de Sœur Euphrasie de l’Immaculée Lire plus…
Journée organisée par le Mouvement Chrétien des Retraité pour les 6 diocèses Lire plus…
Semaine 37 Lundi 8 septembre – Nativité de la Vierge Marie Mardi Lire plus…
INFOLETTRE | Pas reçu ou pas encore inscrit à l’infolettre paroissiale ? Lire plus…
Du 1er septembre au 4 octobre 2025, les communautés chrétiennes sont invitées Lire plus…
Pinterville 2025 – 14 septembre 2025 Comme chaque année, le deuxième dimanche Lire plus…
Cette journée de pèlerinage vous permettra de (re)-découvrir Notre-Dame de Paris suite Lire plus…
Le catéchisme reprend le mercredi 10 septembre.à Verneuil comme à Rugles. Eveil Lire plus…
Semaine 36 Lundi 1 septembre – de la férie Mardi 2 septembre Lire plus…
(suite…)
INFOLETTRE | Pas reçu ou pas encore inscrit à l’infolettre paroissiale ? Lire plus…
La nouvelle présidence des évêques de France, installée le 1er juillet dernier, Lire plus…
Semaine 35 Lundi 25 août – S. Louis ; S. Joseph de Lire plus…
Ce 22 août, le Pape Léon XIV a invité à invoquer la Lire plus…
Ce 14 août marque les 100 jours du pontificat de Léon XIV. Lire plus…
INFOLETTRE | Pas reçu ou pas encore inscrit à l’infolettre paroissiale ? Lire plus…
Les obsèques se tiendront le jeudi 28 août à 14:00 à l’église Lire plus…
Semaine 34 Lundi 18 août – de la férie Mardi 19 août Lire plus…
INFOLETTRE | Pas reçu ou pas encore inscrit à l’infolettre paroissiale ? Lire plus…
Prière pour le 15 août proposée par la conférence des évêques de Lire plus…
Semaine 33 Lundi 11 août – Ste Claire, vierge Mardi 12 août Lire plus…
INFOLETTRE | Pas reçu ou pas encore inscrit à l’infolettre paroissiale ? Lire plus…
Un chant céleste d’espérance a résonné sur toute la plaine romaine de Lire plus…
+
2ème Dimanche de l’Avent
Frères et sœurs,
Dimanche dernier, nous avons médité sur la signification du temps de l’Avent qui est de nous préparer à la venue du Seigneur. Nous avons vu qu’il y a plusieurs venues du Seigneur : une dont nous faisons mémoire, une qui est actuelle et une qui est à venir. Alors, maintenant, regardons concrètement comment préparer cette venue. Il faut d’abord la préparer pour soi avant de la préparer pour les autres. Il peut y avoir ici une charité ou une compassion mal comprise. Parce que, si vous n’êtes pas capable d’accueillir le Seigneur en vous, vous ne pourrez pas être capable d’aider les autres à l’accueillir en eux. Le proverbe « Charité bien ordonnée commence d’abord par soi-même » est bien vrai et bien juste.
La collecte de la messe attire notre attention sur un premier point, qui je pense, nous concerne tous. La prière dit ceci : « Seigneur tout puissant et miséricordieux, ne laisse pas le souci de nos tâches présentes entraver notre marche à la rencontre de ton Fils. » Qui en effet n’a pas de soucis, de préoccupations ? je pense que nous en avons tous. Que cela soit au sein du couple, de la famille, de la santé, de l’avenir, du travail, de la scolarité, des études…Et si on ne combat pas, on peut se laisser envahir par ses soucis ou bien par le train train de la vie quotidienne…et on n’est plus disponible à la venue du Seigneur. Non pas qu’Il ne vienne pas. Le Seigneur n’abandonne personne ; Il accomplit toujours ses promesses nous rappelle la première lecture ; donc Il vient…mais nous pouvons passer à côté de sa venue. A ce sujet, rappelez-vous que la véritable paix est un don de Dieu. La véritable paix, n’est pas l’absence de soucis. Vous pouvez très bien avoir plein de soucis et être en paix, les vivre en paix. Alors, cela demande certes une certaine qualité de vie spirituelle ; mais c’est tout à fait faisable. Si vous laissez le Seigneur venir vivre en vous, Il vous aidera à les porter, à les supporter, et à les résoudre. Bien souvent, on se crispe sur nos préoccupations cherchant à les résoudre ; mais c’est le mouvement inverse qu’il faut faire. Il faut se décrisper et les remettre au Seigneur.
Ceci-dit, au-delà de ce travail spirituel que nous sommes appelés à vivre, au-delà de ce travail de discernement et de « tri », même si nous laissons le Seigneur porter avec nous nos préoccupations, nous avons à participer à son œuvre. Le Seigneur ne nous sauve pas sans nous, amis avec nous. Comment, concrètement, permettre sa venue dans notre vie ? dans notre cœur ? ou encore dans notre temps ? C’est St Jean-Baptiste, le spécialiste de la préparation de la venue du Seigneur qui nous renseigne. Pour bien comprendre le travail de conversion auquel nous sommes invités, il faut considérer notre cœur, coeur au sens de cœur biblique c’est-à-dire le lieu de notre être profond marqué par la présence de Dieu mais aussi par notre personnalité, il faut considérer notre cœur avec sa topographie particulière et propre. Chaque cœur est différent parce que chaque personne a une histoire différente. Dans chaque cœur, il y a des ravins, des collines, des montagnes, des routes dangereuses, tortueuses. Alors, trois choses sont importantes.
La première : « Tout ravin sera comblé. » Les ravins sont les lieux dangereux où nous tombons, des lieux où nous pouvons perdre la vie. En clair, ce sont nos blessures personnelles, nos lieux de fragilité, nos lieux de péchés. Là est toute la différence entre la psychologie et la spiritualité. D’un point de vue psychologique, il est important de se connaître soi-même pour vivre mieux avec soi. D’un point de vue spirituel, il s’agit de laisser Dieu habiter tout notre être pour le guérir. On évite les lieux dangereux quand on les connait ; mais la conversion va plus loin ; elle consiste à combler ces ravins. Là, les efforts volontaires ne suffisent pas. Mais c’est la grâce qui petit à petit agit, modèle et transforme notre être. Deux sacrements agissent comme des médicaments puissants de conversion : la communion, la confession. La grâce du sacrement de la confession se dépose directement sur les blessures que l’on a montrées à Dieu. Et là, Dieu agit. A ce propos, on entend souvent des réflexions du style : « Les petits péchés, cela ne sert à rien de les confesser ; parce que de toute manière, je sais que je recommencerai. » Oui, eh bien, ceux qui disent cela n’ont rien compris. Justement, c’est parce que « je sais que je recommencerais » qu’il faut les confesser, que j’ai besoin de la grâce de Dieu. Parce que ces petits péchés sont d’autant plus difficiles à combattre qu’ils se sont enracinés dans notre cœur, dans nos habitudes, et que, finalement, ils font partis de nous ; on s’y habitue et on ne vit pas trop mal avec. Ils sont donc, même s’ils sont petits, plus difficiles à déraciner. C’est là, qu’on a davantage besoin de la grâce de Dieu.
La deuxième : « Toute montagne et toute colline seront abaissées. » Là, il s’agit d’obstacles à la grâce, à la vie. Alors, il y a des obstacles de différentes tailles. Ces images désignent l’orgueil, l’orgueil qui me conduit à penser que je n’ai pas besoin de Dieu, que je me suffis à moi-même ; que je n’ai pas besoin des autres, que je suis meilleur qu’eux. Ces péchés gênent la venue du Seigneur. Là aussi, les médicaments, sont l’humilité, la confession et la demande de pardon. Un cœur qui ne demande pas pardon est un coeur dur, fermé, et un cœur qui dans le fond n’est pas ouvert à l’amour et n’aime pas. Beaucoup de personnes pensent aimer : mais demandons-nous toujours si nous demandons pardon à Dieu et aux autres. Là est la marque d’un amour est vrai.
La troisième : « Les passages tortueux deviendront droits. » En fonction de nos qualités, de nos défauts, de nos désirs, de notre histoire, les routes ne sont pas toujours droites. Par sa lumière, le Seigneur vient nous éclairer pour les redresser. C’est ce que nous chantons dans la Séquence de la Pentecôte, dans le Veni Sancte Spiritus : « Rends droit ce qui est faussé. » Là, nous voyons bien la différence entre le travail psychologique et le travail spirituel ; entre le fait de se connaître soi-même et la conversion.
La collecte de la messe donne la finalité de ce travail de conversion : « mais éveille en nous cette intelligence du cœur qui nous prépare à l’accueillir et nous fait entrer dans sa propre vie. » Le but de la conversion n’est pas de nous convertir pour le plaisir de nous convertir, mais pour nous faire entrer dans la vie de Dieu. Ici, nous avons une autre conversion à vivre. En nous convertissant, ce n’est pas Dieu qui entre dans ma vie, c’est moi qui entre dans la sienne ; comme dans la prière : ce n’est pas en fait moi qui prie Dieu, mais Dieu qui prie en moi ; comme dans la Sainte Communion : alors que nous l’assimilons, c’est en fait Lui qui nous assimile en Lui et qui, de ce fait, nous fait toujours devenir plus Lui. Dieu restaure son image en nous. Il est le principe de conversion et d’action.
Profitons de ce temps de l’Avent pour approfondir notre conversion et pour revenir à Dieu. Amen !
Paroisse latine de la Sainte-Famille à Gaza-ville. Le curé de la Sainte-Famille témoigne aux médias du Vatican de la force de la prière, alors
«Puissions-nous apprendre [des carmélites de Compiègne] la force et la fécondité d’une vie intérieure toute tournée vers les réalités célestes»: Léon XIV a envoyé ce
INFOLETTRE | Pas reçu ou pas encore inscrit à l’infolettre paroissiale ? Consultez-la en cliquant sur le lien ci-dessous : suite