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Messe du Jour de Noël 2014
11h00 Notre-Dame
Frères et sœurs,
Cette nuit, nous avons commémoré la naissance du Fils de Dieu dans notre chair ainsi que l’Avènement de notre Salut. Il est particulièrement intéressant de voir la richesse des différents textes que nous méditons à l’occasion de la Solennité de Noël. Dans la messe de la Vigile, nous avons surtout assisté aux préparatifs de la naissance de Jésus : nous avons réentendu la longue litanie des générations d’Abraham jusqu’à Jésus qui nous dit l’entrée de Dieu dans un monde, dans un peuple, dans une histoire. Lors de la messe de la Nuit, nous avons réentendu le récit de la naissance du Fils de Dieu dans une étable. Aujourd’hui, c’est un peu comme si nous prenions du recul par rapport à cet Evènement extra-ordinaire : celui qui a été un des disciples les plus proches de Jésus nous offre une sorte de synthèse sur l’Evènement même de Noël. Que retrouvons-nous dans cet Evangile ? 3 mouvements ! Tout d’abord la libre initiative toute puissante de Dieu qui vient dans le monde : « La Lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. » Puis, la liberté de l’homme : « Il était dans le monde, mais le monde ne l’a pas reconnu. (…) Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu. ». Et enfin la transformation chez ceux qui acceptent de l’accueillir : « Mais, à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. »
Le premier mouvement est celui de Dieu qui nous rejoint, de sa libre initiative. C’est la Bonne Nouvelle fondamentale de cette fête de Noël. Aujourd’hui, beaucoup de personnes aimeraient voir Dieu, aimeraient le toucher, aimeraient vivre dans la certitude de sa présence. En fait, malgré un refus de Dieu dans notre société, refus orchestré et organisé par des lobbies bien connus, jamais il n’a existé un tel désir de Dieu. Car beaucoup expérimentent que, tout en cherchant le Bonheur ici-bas, le bonheur parfait n’est pas de ce monde ; et portant l’homme se sent appelé au Bonheur ! La Bonne Nouvelle, c’est donc que Dieu nous rejoint ; pas de manière extérieure à nous, mais de manière intérieure à notre humanité, à notre être ; Il nous rejoint en nous : c’est pourquoi il assume la nature humaine et se fait « Emmanuel », Dieu avec nous. Et cette Bonne Nouvelle continue : Dieu nous rejoint. Alors, il y a des obstacles en nous, dans le monde…Mais, aucun obstacle ne peut empêcher Dieu de nous rejoindre. Il peut y avoir des ténèbres ; mais rien ne peut empêcher la Lumière de briller. Alors, il est juste, frères et sœurs, de rendre grâce au Seigneur aujourd’hui pour sa libre initiative de venir nous rejoindre.
Le deuxième mouvement est celui de la liberté de l’homme. Dieu ne s’impose jamais. Dit autrement, la seule limite que Dieu s’interdit de franchir est l’outre-passement de la liberté de l’homme. Voilà qui nous montre encore jusqu’où va son Amour. Alors Dieu accepte que le monde ne le reconnaisse pas ; Dieu accepte d’être exclu. C’est d’ailleurs ce qui se vit encore aujourd’hui dans notre société, où Dieu ne cesse d’être mis à l’écart. L’épisode pitoyable des crèches nous le redit. L’argument qui consiste ici à mettre en avant la laïcité est faux ; dans le fond, il s’agit d’un rejet de Dieu. Ni plus ni moins. Une crèche dans un espace public n’a jamais forcé quelqu’un à croire ! C’est même, n’en déplaise aux intégristes laïcs d’aujourd’hui, l’héritage de notre tradition judéo-chrétienne. La laïcité ne s’oppose pas à la religion ; elle la protège, au contraire. La laïcité ne s’oppose pas à la tradition et à la culture d’un pays ; elle l’assume ! Le problème qui est derrière est en fait la volonté de substituer à la tradition judéo-chrétienne qui est celle de notre pays une tradition de laïcité. J’ose espérer alors que tous ceux contestent la place des crèches dans l’espace public s’abstiennent aujourd’hui de fêter Noël qui est, (faut-il le leur rappeler ?), la fête de la naissance de Jésus.
Frères et sœurs, si Dieu accepte et assume le fait d’être rejeté, c’est parce qu’Il veut être choisi et aimé. C’est la question qui nous reposée à tous en ce jour de Noël : vous qui fêtez Noël chrétiennement, acceptez-vous de rechoisir et d’accueillir le Fils de Dieu dans votre vie ? Acceptez-vous de lui rester fidèle ?
Et le fait que Dieu assume le fait d’être rejeté, ne justifie pas le fait qu’il n’y ait pas un combat à mener pour offrir le Salut au monde ! Parce qu’en choisissant de venir parmi nous, en choisissant d’assumer notre humanité, Dieu choisit de sauver l’homme en passant par l’homme. C’est donc aussi notre devoir et notre mission de vouloir que tous ceux qui ignorent le Christ puissent le découvrir. La fête de Noël ne peut pas être une fête que pour soi ; elle est forcément une fête tournée vers les autres. Demandons-nous aussi comment nous portons cette grâce du Salut autour de nous, dans nos familles, dans notre entourage.
Enfin, dernier mouvement, celui qui nous transforme : « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. » La grâce de Noël, c’est que notre humanité est transformée par la divinité. A Noël, il s’effectue une communion de natures : la nature divine rejoint, guérit et rétablit la nature humaine. Notre humanité, et donc notre vie, deviennent participantes de la nature divine. Ce dernier aspect nous amène à réfléchir sur notre Communion. Finalement, quand nous communions à la messe, c’est aussi l’Evènement de Noël. Nous accueillons Dieu dans notre cœur comme Il a voulu naître dans une crèche. Quand nous communions, nos deux natures, la nature divine et notre nature humaine, entrent en communion et notre humanité est comme revigorée, rachetée, guérie. La grâce de Noël et ses effets sont prolongés lors de chaque messe et lors de chaque communion.
Frères et sœurs, ouvrons nos cœurs en profondeur à la grâce que Dieu veut nous donner à travers la fête de sa naissance parmi nous et prions pour tous ceux qui passent à côté du vrai sens de la fête de Noël et pour tous ceux qui refusent et rejettent Dieu. Amen !
«Puissions-nous apprendre [des carmélites de Compiègne] la force et la fécondité d’une vie intérieure toute tournée vers les réalités célestes»: Léon XIV a envoyé ce
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