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Solennité du Sacré-Cœur de Jésus
Consécration de la Paroisse au Sacré-Cœur
Vendredi 23 Juin 2017
Chers frères et sœurs,
Nous nous retrouvons ce soir pour célébrer ensemble la Messe à l’occasion de la Solennité du Sacré-Cœur de Jésus à la demande que Jésus a lui-même faite à Sœur Marguerite Marie Alacoque en juin 1675 au cours de l’octave du Saint-Sacrement. Si nous devons l’institution de cette fête liturgique à la petite sainte de Paray-le-Monial, la révélation du Cœur Sacré de Jésus, la révélation de l’Amour tout-puissant de Dieu, remonte à l’histoire du Salut. La première lecture s’en fait l’écho : Dieu révélait à Moïse la raison du choix du peuple Hébreu : par pur amour, pure gratuité ; certainement pas en raison de quelconques mérites. Fêter le Sacré-Cœur de Jésus, c’est non seulement obéir à Jésus qui nous le demande, mais c’est aussi adorer Dieu gratuitement, pour l’Amour qu’Il nous donne gratuitement.
Accueillir l’Amour gratuit de Dieu implique d’être petit et humble devant ce mystère. Jésus nous le redit dans l’Evangile choisi pour la liturgie de cette solennité : « Père, ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. » Alors, puissions-nous tout d’abord accueillir gratuitement cet Amour de Dieu que nous ne méritons pas, et rendons grâce à Dieu d’être l’objet de son Amour. Puisons à la source de cet Amour gratuit pour devenir toujours plus généreux et gratuit dans nos actes et nos engagements. Dans un monde qui met en avant le « donnant-donnant », qui favorise l’action par intérêt, sachons être gratuit, sans attendre de retour, car c’est ainsi que Dieu nous aime.
Mais la révélation du Cœur Sacré de Jésus à Sainte Marguerite-Marie est aussi un cœur douloureux, blessé, qui saigne d’Amour. En effet, Sainte Marguerite-Marie voit après la première apparition de Jésus lors de la St Jean 1673 un cœur qui se présente comme un trône de flammes environné d’une couronne d’épines. Et dans l’octave de la fête du Saint-Sacrement en 1675, Jésus présente lui-même son Sacré-Cœur en disant : « Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, par les froideurs qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour. Mais ce qui m’est encore le plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. » Amour gratuit de Dieu, certes, mais un Amour blessé. Blessé par deux causes : par le péché de l’homme qui vient attaquer ce cœur pur et par l’indifférence pour ce don d’amour. Il n’y a rien de pire pour l’amour que de ne pas être accueilli. Le Cœur Sacré de Jésus révèle un Amour blessé, qui n’est pas accueilli, dont on se moque, ou que l’on ne respecte pas. Que c’est actuel ! Et même au sein de l’Eglise. Bien sûr, il y a notre péché, notre manque de gratuité, de pureté, mais aussi toutes les critiques faites sur l’Eglise, sur des célébrations où l’on adore Dieu qui durent trop longtemps !
Mais il y a deux manières de regarder ce cœur transpercé ; deux manières qui ne s’opposent pas mais qui se complètent. Nous pouvons voir dans le transpercement du Cœur la blessure due au péché des hommes ; mais il faut y voir aussi le trop plein d’amour de Dieu qui ne peut plus être contenu, et qui, profitant du transpercement, jaillit de toute sa force et coule sur le monde. Le Sacré Cœur de Jésus est à la fois la blessure d’Amour et le remède qui coule de ce cœur blessé. Il est d’ailleurs intéressant de noter que St Jean, le disciple de l’Amour, celui qui est resté fidèle tout le temps à Jésus, celui qui a assisté au transpercement du Cœur Sacré, écrit : « mais un des soldats avec sa lance ouvrit le côté. » Il n’écrit pas : il frappa le côté, il blessa le côté, mais il « ouvrit » le côté. St Jean présente donc cette blessure comme l’ouverture d’une porte de vie, d’amour. La cause de la blessure de l’amour est immédiatement guérie et soignée par ce qui coule du Cœur transpercé. C’est un cœur blessé, mais aussi un Cœur qui guérit, qui répare. Je ne vais pas développer ici ce précieux liquide qui jaillit du Cœur de Jésus, l’eau et le sang, symboles des sacrements du Baptême et de l’Eucharistie, avec tout le développement que l’on pourrait faire par rapport aux sacrements et à l’Eglise qui soignent, guérissent et réparent. Mais, je voudrais m’arrêter sur un des aspects de la fête du Sacré-Cœur de Jésus : il y a dans cette fête une dimension de réparation pour l’ingratitude des hommes, pour leurs péchés, comme le dit Jésus à Sainte Marguerite-Marie. Alors, en vivant cette messe, offrons-nous nous aussi à Dieu comme réparation pour les offenses qui sont faites à Dieu : pour les nôtres d’abord, conscientes ou inconscientes, pour celles des autres involontaires, ou volontaires. A la suite de ce que Jésus a demandé à Sœur Marguerite-Marie, n’hésitons pas non plus à offrir notre communion le premier vendredi du mois pour réparer toutes les offenses faites à Dieu. N’hésitons pas à venir adorer le Saint-Sacrement, gratuitement, en réparation des blessures infligées à Jésus, à son Eglise, à ses enfants ; en souvenir aussi de l’abandon que Jésus a vécu lors de son agonie à Gethsémani, alors qu’il demandait le soutien physique, spirituel et affectif de ceux avec qui Il a eu une proximité privilégiée : Pierre, Jacques et Jean.
Adorer le Sacré-Cœur, nous consacrer au Sacré-Cœur de Jésus, nous conduit aussi à avoir un cœur véritablement humain, un cœur de chair, non un cœur de pierre. Il doit y avoir dans l’Eglise, dans les paroisses, dans notre paroisse, une qualité d’amour les uns envers les autres que l’on ne trouve pas dans le monde, non pas parce que l’amour n’existe pas en dehors de l’Eglise, mais parce que nous devons aimer de manière exemplaire, comme Jésus. Nous devons nous soutenir, nous aider, nous entraider, nous pardonner. Nous sommes la famille de Jésus. Quelle horreur que des chrétiens qui s’offensent et ne se demandent ni ne se donnent le pardon. « C’est à l’Amour que vous aurez les uns pour les autres, que l’on verra que vous êtes mes disciples » dit Jésus à ses disciples.
Que cette fête du Sacré-Cœur renouvelle l’Amour que nous recevons de Dieu et qu’elle nous aide à grandir dans l’Amour. Amen !
«Puissions-nous apprendre [des carmélites de Compiègne] la force et la fécondité d’une vie intérieure toute tournée vers les réalités célestes»: Léon XIV a envoyé ce
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