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Il y a un fil rouge qui traverse le magistère du nouveau Pape, qui a proposé un modèle de communauté chrétienne où l’on vit la communion, missionnaire et donc capable de servir tout le monde, à commencer par les plus démunis, engagée à favoriser le dialogue et la paix. Une Église qui ne «s’appuie» pas sur les puissants et ne confond pas la mission avec le marketing religieux, mais qui sait être un levain parce qu’elle reflète la lumière d’un Autre.
Andrea Tornielli*
Six mois se sont écoulés depuis cet après-midi du 8 mai où le nouvel évêque de Rome, premier Pape américain et augustin, s’est présenté à la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre. Un fil rouge traverse son magistère, celui d’une Église signe d’unité et de communion, qui devient un ferment pour un monde réconcilié face aux guerres, à la haine et à la violence. Cela vaut la peine de revenir sur certaines étapes de cet enseignement qui soulignent comment l’annonce de l’essentiel de la foi n’est jamais dissociée du témoignage de la charité, de l’engagement concret en faveur des plus démunis et de la construction d’une société plus juste.
Dès ses premiers mots, prononcés dans son discours de salutations immédiatement après son élection: «Que la paix soit avec vous tous! (…) C’est la paix du Christ ressuscité, une paix désarmée et désarmante, humble et persévérante. Elle vient de Dieu, Dieu qui nous aime tous inconditionnellement. (…) Nous devons chercher ensemble comment être une Église missionnaire, une Église qui construit des ponts, le dialogue, toujours ouverte à l’accueil».
Une Église, a-t-il déclaré dans son homélie lors de la messe pour le début de son pontificat le 18 mai 2025, «unie, signe d’unité et de communion, qui devienne ferment pour un monde réconcilié. À notre époque, nous voyons encore trop de discorde, trop de blessures causées par la haine, la violence, les préjugés, la peur de l’autre, par un paradigme économique qui exploite les ressources de la Terre et marginalise les plus pauvres. Et nous voulons être, au cœur de cette pâte, un petit levain d’unité, de communion, de fraternité».
Au lendemain de son élection, lors de la première célébration avec les cardinaux dans la chapelle Sixtine, Léon XIV a rappelé «l‘engagement inconditionnel pour quiconque exerce un ministère d’autorité dans l’Église: disparaître pour que le Christ demeure, se faire petit pour qu’Il soit connu et glorifié (cf. Jn 3, 30), se dépenser jusqu’au bout pour que personne ne manque l’occasion de Le connaître et de L’aimer». Dans son homélie du 18 mai, le Pape a parlé de «l’amour et de l’unité» comme des deux dimensions confiées par Jésus à Pierre, et a expliqué que cette tâche n’est possible que parce que Pierre «a fait l’expérience dans sa propre vie de l’amour infini et inconditionnel de Dieu, même dans les moments d’échec et de reniement».
Parce que, comme il l’a dit aux jeunes réunis à Tor Vergata le soir du 2 août, «à l’origine de nous-mêmes, il n’y a pas eu notre décision, mais un amour qui nous a voulus». Cet amour nous précède, comme l’a expliqué le Pape dans sa catéchèse lors de l’audience du mercredi 20 août, en parlant de Judas qui reçoit le morceau de pain de Jésus lors de la Cène: «Jésus poursuit et approfondit son amour. (…) Parce qu’il sait que le vrai pardon n’attend pas le repentir, mais s’offre d’abord, comme un don gratuit, avant même d’être accueilli».
La mission de l’Église est de témoigner de cet amour. Pour ce faire, a expliqué Léon XIV le 7 juin 2025 lors de la veillée de Pentecôte, «il n’est pas nécessaire d’avoir des soutiens puissants, des compromis mondains, des stratégies émotionnelles. L’évangélisation est l’œuvre de Dieu et, si elle passe parfois par nous, c’est grâce aux liens qu’elle rend possibles». L’Église n’a pas besoin d’échanges de faveurs avec le monde, ni de stratégies marketing qui jouent sur les émotions ou sur l’excès de protagonisme. L’évangélisation, c’est en effet Dieu qui agit.
L’unité dans la diversité, c’est-à-dire la communion vécue, est fondamentale pour la mission. C’est une foi, comme l’a souligné le dimanche 5 octobre 2025 lors de la célébration du Jubilé du monde missionnaire, qui «ne s’impose pas par des moyens de puissance et de manière extraordinaire. (…) C’est un salut qui se réalise lorsque nous nous engageons personnellement et que nous prenons soin, avec la compassion de l’Évangile, de la souffrance de notre prochain».
C’est une foi qui ne juge pas les autres, qui ne nous fait pas nous sentir «parfaits», notamment parce que, comme il l’a expliqué lors de l’Angélus du dimanche 24 août, Jésus remet en question «la sécurité des croyants»: «En effet, il nous dit qu’il ne suffit pas de professer la foi avec des mots, de manger et de boire avec lui en célébrant l’Eucharistie ou de bien connaître les enseignements chrétiens. Notre foi est authentique lorsqu’elle embrasse toute notre vie, lorsqu’elle devient un critère pour nos choix, lorsqu’elle fait de nous des femmes et des hommes qui s’engagent pour le bien et prennent des risques dans l’amour, tout comme Jésus l’a fait».
Après l’avoir fait dans ce premier salut le jour de son élection, Léon XIV a parlé à maintes reprises de la paix, invitant les chrétiens à en témoigner concrètement: «La non-violence comme méthode et comme style doit caractériser nos décisions, nos relations, nos actions», a-t-il déclaré le 30 mai aux mouvements et associations de l’Arena della pace (L’Arène de la Paix).
Dans le même temps, le Successeur de Pierre a élevé plusieurs fois la voix contre le réarmement, comme il l’a fait à la fin de l’audience du 18 juin: «Nous ne devons pas nous habituer à la guerre! Au contraire, il faut repousser comme une tentation la fascination des armements puissants et sophistiqués». Le 26 juin, Léon XIV, recevant les participants à la ROACO, la Réunion des Œuvres d’Aide aux Églises Orientales, a déclaré: «Comment peut-on croire, après des siècles d’histoire, que les actions belliqueuses apportent la paix et ne se retournent pas contre ceux qui les ont menées? (…) Comment peut-on continuer à trahir les aspirations de paix des peuples par la propagande mensongère du réarmement, dans l’illusion vaine que la suprématie résout les problèmes au lieu d’alimenter la haine et la vengeance ? Les gens sont de moins en moins ignorants des sommes d’argent allant dans les poches des marchands de mort et qui pourraient servir à construire des hôpitaux et des écoles; au lieu de cela, on détruit ceux qui existent déjà!».
Le désarmement demandé par l’évêque de Rome concerne à la fois les dirigeants des nations, afin qu’ils ne transforment pas la richesse «contre l’homme, en la transformant en armes qui détruisent les peuples et en monopoles qui humilient les travailleurs» (homélie du dimanche 21 septembre dans la paroisse Sainte-Anne au Vatican) et chacun d’entre nous, car l’invitation de Jésus est de désarmer la main, mais avant tout, le cœur. Comme Léon XIV l’a déclaré à la fin de la veillée mariale pour la paix, le samedi 11 octobre 2025: «Range ton épée» est une parole adressée aux puissants de ce monde, à ceux qui dirigent le destin des peuples: ayez l’audace du désarmement! Et elle s’adresse en même temps à chacun de nous, pour nous rendre toujours plus conscients que nous ne pouvons tuer au nom d’aucune idée, d’aucune foi, d’aucune politique. C’est d’abord le cœur qu’il faut désarmer, car s’il n’y a pas de paix en nous, nous ne donnerons pas la paix.
Dans sa première exhortation apostolique, publiée le 9 octobre, le Pape Léon XIV a expliqué qu’en aidant ceux qui souffrent, «nous ne sommes pas dans le domaine de la bienfaisance, mais dans celui de la Révélation: le contact avec ceux qui n’ont ni pouvoir ni grandeur est une manière fondamentale de rencontrer le Seigneur de l’histoire». L’amour des pauvres n’est pas une «option», mais représente «le critère du vrai culte».
Lors d’une rencontre avec les nonces apostoliques, le 10 juin 2025, le Pape leur a dit: «Je compte sur vous pour que, dans les pays où vous vivez, chacun sache que l’Eglise est toujours prête à tout par amour, qu’elle est toujours du côté des derniers, des pauvres». Et le 13 juillet, depuis Castelgandolfo, il a invité, à l’exemple du Bon Samaritain, à ne pas «passer outre» mais à laisser «notre cœur être transpercé» par «tous ceux qui sombrent dans le mal, la souffrance et la pauvreté», par «tant de peuples dépouillés, volés et pillés, victimes de systèmes politiques oppressifs, d’une économie qui les contraint à la pauvreté, d’une guerre qui tue leurs rêves et leurs vies».
Lors du Jubilé de ceux qui promeuvent et défendent la justice, le 20 septembre, le Pape a invité à ne pas détourner le regard de «la réalité de nombreux pays et peuples qui “ont faim et soif de justice”, car leurs conditions de vie sont tellement iniques et inhumaines qu’elles en deviennent inacceptables», rappelant que «là où il n’y a pas justice, il n’y a pas république». S’adressant aux mouvements populaires, le 23 octobre 2025, le Successeur de Pierre a rappelé que «l’exclusion est le nouveau visage de l’injustice sociale. Le fossé entre une “petite minorité“ – 1 % de la population – et la grande majorité s’est considérablement creusé. (…) Comme évêque au Pérou, je suis heureux d’avoir expérimenté une Église qui accompagne les personnes dans leurs souffrances, leurs joies, leurs luttes et leurs espérances».
Dans son homélie pour le Jubilé mondial des missionnaires et des migrants, le dimanche 5 octobre, Léon XIV a évoqué «l’histoire de tant de nos frères migrants» qui «ne peuvent et ne doivent pas être confrontés à la froideur de l’indifférence ou au stigmate de la discrimination!». Et dans son discours aux mouvements populaires du 23 octobre, il a abordé le thème de la sécurité: «Avec l’abus des migrants vulnérables, nous n’assistons pas à l’exercice légitime de la souveraineté nationale, mais plutôt à des crimes graves commis ou tolérés par l’État. Des mesures de plus en plus inhumaines – voire politiquement célébrées – sont prises pour traiter ces “indésirables’’ comme s’ils étaient des déchets et non des êtres humains. Le christianisme, en revanche, se réfère au Dieu d’amour, qui fait de nous tous des frères et sœurs et nous demande de vivre comme tels.»
*Directeur éditorial des médias du Vatican
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