Le 12 février 2015 s’ouvre à Rome un consistoire réunissant les cardinaux du monde entier. Alors que le pape François apparaît à certains isolé au sein de la curie, le pontife argentin entend maintenir, malgré les difficultés, le cap des réformes.
Depuis son élection, le 13 mars 2013, le pape François fait souffler un vent de réformes au Vatican. Désireux d’en finir avec les scandales qui fragilisent l’Église (pédophilie, irrégularités dans la gestion de l’Institut pour les œuvres de religion (IOR), la « banque du Vatican », carriérisme dans la curie romaine), son ambition est triple : forger une organisation ecclésiale plus transparente, plus représentative et dont les prises de décisions seraient plus collégiales.