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16ème Dimanche du Temps Ordinaire
Frères et sœurs,
Jésus continue à enseigner ses disciples sur la réalité du Royaume des Cieux à partir d’images agricoles. Dimanche dernier, nous étions invités à méditer sur le mystère de la Semence du Royaume de Dieu. Aujourd’hui, nous retrouvons sensiblement la même thématique avec la parabole du bon grain, sauf qu’il faut y ajouter l’ivraie. C’est donc la question du mal qui nous est posée en ce dimanche. Pourquoi, si Dieu est Créateur et a tout créée, pourquoi le mal existe-t-il ? Et comment le combattre ?
Il y a une première lecture de cette parabole que l’on peut faire facilement. Dieu permet l’existence de l’ivraie parce qu’il laisse à tous le temps de la conversion. Si le bon grain sont les fils du Royaume, comme le dit Jésus à ses disciples, et que l’ivraie sont les Fils du Mauvais, alors en ordonnant de ne faire le tri qu’à la fin des temps, Jésus laisse à tous le temps de la conversion. Supporter l’ivraie, c’est une preuve de patience et de charité pour que les Fils du Mauvais puissent se convertir. Souvenez-vous par exemple que Saul, tant redouté par les chrétiens parce qu’il les tuait, s’est converti et est devenu un des premiers Apôtres. Souvenez-vous par exemple que Jésus a choisi et appelé parmi ses disciples Juda : non pas pour qu’il le trahisse ; mais pour l’appeler au salut, lui qui allait le trahir ! Mais Juda refusera le salut offert par Jésus.
Maintenant, nous pouvons lire différemment cette parabole ; le bon grain et l’ivraie sont en nous, dans notre cœur. Par conséquent, selon cette lecture, il s’agira de trier entre le bon et le mauvais au terme de notre vie, au moment du jugement, au moment où nous rencontrerons Dieu. Mais pour comprendre de manière un peu plus juste comment combattre le mauvais, je voudrais regarder de manière plus précise comment attaque le Mauvais. Que nous dit l’Evangile à ce sujet ?
Tout d’abord, l’Ennemi va semer l’ivraie pendant la nuit, pendant que les autres dorment. Le démon agit en dehors de la lumière, dans les ténèbres, de manière masquée. Il n’agit pas ouvertement. Il se cache. On comprend d’ailleurs, à la lumière de cet Evangile, l’importance de « veiller » comme Jésus y invitera souvent ses disciples. Puis l’ivraie va chercher à faire mourir l’épi, à l’étouffer. Le démon cherche à étouffer la Parole de Dieu, l’œuvre de Dieu ou l’espace de Dieu en nous. Il faut bien regarder ce qui, dans notre vie, dans notre cœur, vient étouffer l’œuvre de Dieu. Bien sûr, il y a le péché, mais aussi des activités, des dispositions, parfois des relations. Le démon ne conteste pas au premier abord forcément l’existence de Dieu ou ce que l’on fait pour Dieu ; il se greffe dessus pour le détruire et l’abîmer. C’est plus sournois.
Alors, se pose à nous la question : comment éradiquer l’ivraie, comment combattre le mal en nous ? Je crois surtout que l’Evangile nous met en garde sur un réflexe que nous pourrions avoir, à savoir arracher tout de suite l’ivraie, le mal en nous. Jésus nous dit d’attendre. Pourquoi ? Cela peut en effet paraître étrange. Il peut y avoir plusieurs raisons à ce délai que l’Evangile semble vouloir nous intimer. Tout d’abord, à mesure que l’ivraie croît, il ne faut pas oublier non plus que l’épi croît aussi. Si la présence de l’ivraie est une menace pour le bon grain, elle contribue aussi à renforcer l’épi. Une réalité, une œuvre est toujours plus forte lorsqu’elle a dû se construire en intégrant différents dangers ou différentes menaces. Après, il y a surtout un moment favorable pour arracher l’ivraie ; sinon, comme le dit Jésus, on risque d’arracher le bon grain avec. C’est ce moment favorable qu’il faut guetter. Dans un autre domaine, pour qu’un fruit soit bon et mangeable, il faut qu’il soit cueilli au bon moment. Trop tôt, il n’est pas mûr et pas bon ; trop tard, il est pourri. Le mal n’est pas toujours très visible à l’origine, surtout du fait qu’il se greffe sur le bien, et qu’une de ses caractéristiques est de ne pas être dans la lumière ; le mal est sournois et ambigu. Cela peut être curieux à dire, mais il faut avoir la certitude qu’il s’agit du mal pour l’arracher ; parce qu’il y a dans notre nature humaine, marquée par le péché originel, des éléments pas forcément orientés vers le Bien qui peuvent se corriger d’eux-mêmes, parce que notre nature est profondément bonne à l’origine.
C’est la grâce du discernement spirituel qu’il nous faut demander, afin de savoir à quel moment arracher l’ivraie. Même si parfois, il nous semblerait bon d’arracher le mal immédiatement, il est nécessaire d’être patient en attendant que le Bien soit suffisamment solide pour permettre l’opération, sinon, on risque de tout tuer. Cela appelle de notre part une qualité de patience. Être fort spirituellement, ce n’est pas forcément ne pas avoir de mal en soi, c’est être capable de supporter le mal.
Demandons au Seigneur dans notre prière au cours de cette messe la grâce de pouvoir supporter le mal et la grâce du discernement spirituel pour savoir comment l’enlever afin de ne pas abîmer l’œuvre de Dieu. Amen !
«Puissions-nous apprendre [des carmélites de Compiègne] la force et la fécondité d’une vie intérieure toute tournée vers les réalités célestes»: Léon XIV a envoyé ce
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