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22ème Dimanche du Temps Ordinaire
Frères et sœurs,
« Passe derrière moi Satan, tu es un obstacle sur ma route, tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » Pauvre Pierre ! Il se fait vertement remettre en place alors qu’il dit ce que tout le monde pense…Eh bien arrêtons-nous sur cet échange entre Jésus et Pierre car il est très important et fondamental pour notre foi.
La première chose que nous pouvons dire c’est que notre vision de Dieu, notre image de Dieu est dynamique et vivante : elle évolue et se transforme tout au long de la vie. On ne voit pas Dieu de la même manière à 8 ans, qu’à 20 ans, qu’à 40 ans ou qu’à 80 ans. C’est normal. Ce qui serait inquiétant, c’est que notre image de Dieu n’évolue pas. C’est un peu comme si nous marchions devant une montagne qui est encore loin, et au fur et à mesure que nous avançons, que nous nous rapprochons de la montagne, cette dernière apparaît de plus en plus précise. Et l’on découvre alors des choses toujours nouvelles. Avec Dieu c’est un peu la même chose. Et autant est-il légitime que chacun de nous ait sa propre image de Dieu, autant est-il légitime et juste de dire que notre vision de Dieu ne reste que partielle. C’est en fait l’ecclésialité, le fait d’être avec d’autres chrétiens, qui va venir corriger progressivement, et par la même purifier, le caractère particulier de notre image de Dieu. Cette évolution dynamique de l’image de Dieu nous met aussi en garde contre toute tentative de mettre la main sur Dieu. On ne peut jamais mettre la main sur Dieu. C’est la raison pour laquelle les Juifs ne prononcent jamais le nom de Dieu. Prononcer un Nom, c’est pour les Juifs mettre la main sur. On ne peut mettre la main sur Dieu car nos images de Dieu ne sont que partielles et particulières. Alors notre pauvre Pierre en est à Jésus, Fils de Dieu, Messie, l’homme qui réussit tout, qui accomplit tous les miracles qu’Il veut. Alors, pensez-vous la perspective de la mort ! Non, ce n’est pas possible ! Mais il commet un péché en voulant un Dieu qui corresponde à ses attentes. Ce péché existe toujours de nos jours : lorsque l’on exige que Dieu soit comme ci ou comme ça, qu’Il fasse ceci ou cela, ou encore lorsque l’on exige ou décrète que l’Eglise doit être comme ceci ou cela. C’est du même ordre. On plaque des idées et des vues humaines sur Dieu.
Dans l’échange que Jésus et Pierre ont, Jésus convertit l’image du Messie que Pierre se fait : « A partir de ce moment-là, Jésus le Christ commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des Anciens, des chefs des prêtres et des scribes, être tué et le troisième jour ressusciter. » Progressivement, Jésus prépare ses disciples à la Croix. C’est en fait la Croix qui vient convertir notre image de Dieu. Nous comprenons tous la réticence de Pierre : qui parmi nous ne souhaiterait pas que Dieu, tout-puissant, nous épargne souffrance, maladie, mort, injustice ? De même dans nos vies : on aimerait que tel ou tel soit heureux sans souffrance, on aimerait que les gens se convertissent à tour de bras sans connaître les difficultés, les échecs de transmission de la foi que trop de familles connaissent aujourd’hui. On aimerait des succès pastoraux sans toutes les peaux de bananes, mesquineries ou jalousies qu’on nous envoie. Mais notre monde et notre humanité ne fonctionnent pas comme cela. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Jésus a été au bout de la Croix. Il assume tout cela. Et bien plus, il fait de la croix, le signe de la mort la plus injuste, le signe de ce qui pourrait apparaitre comme la victoire du Mal, Il en fait le lieu de la victoire de Dieu, le lieu de la Vie, le lieu du Salut. On ne peut accéder à Dieu sans passer par la Croix. Regardez St Thomas : il ne croit pas que Jésus est ressuscité : « Si je ne mets pas la main dans la trace des clous, non je ne croirai pas. » Quand il met ses doigts dans les traces de la Passion, donc de la Croix, alors Il croit en la Résurrection.
Il en est ainsi dans notre vie : la configuration par la Croix, effectuée par le Baptême, nous donne plein accès à Dieu en même temps qu’elle permet la réception des grâces divines. La croix permet à l’œuvre de Dieu de s’accomplir. Mais la tentation existe toujours de vivre sans la croix. La première lecture évoquait l’expérience du pauvre prophète Jérémie qui subit outrages et railleries : « A longueur de journée, la Parole du Seigneur attire sur moi l’injure et la moquerie. » Jésus dira d’ailleurs à ses disciples : « Le disciple n’est pas plus grand que le Maître. » C’est-à-dire : on m’a persécuté, on vous persécutera. Si je relève ceci, frères et sœurs, c’est parce qu’il faut faire attention à la manière dont nous transmettons la foi au catéchisme, au catéchuménat, en famille, en paroisse : là aussi existe la tentation de faire de la foi une morale, un type de vie, un petit chemin de bonheur en faisant l’impasse sur la croix. Là se trouve aussi une des raisons de la profonde crise de transmission de la foi post Vatican II dans les familles et les paroisses : en voulant rejoindre le monde avec un discours séducteur, on a évacué la perspective de la Croix. Or, le sacrifice de la croix est le cœur et la source de la foi ! Il en est de même dans la liturgie : on a évacué l’aspect sacrificiel de la messe pour souvent ne réduire la messe qu’à un simple repas commémoratif !
Dans un autre domaine, il faut réellement s’interroger lorsque le discours de l’Eglise est le même que celui du monde. Et surtout, il ne faut pas avoir peur de penser différemment. Regardez dans l’Ancien Testament : les vrais prophètes étaient ceux qui disaient des choses que l’on n’avait pas envie d’entendre, quand les faux prophètes tenaient des discours séduisants allant dans le sens du pouvoir et du peuple; écoutez St Paul dans la deuxième lecture : « Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser. » Regardez l’exemple de Jésus, combien s’est-il heurté aux « opinions » de l’époque ! La croix est ce qui nous donnera la force pour demeurer libre, sans compromissions ni silences coupables.
Pour terminer cette petite méditation, l’appel que Jésus lance à ses disciples est un appel à prendre sa croix. Prendre sa croix pour suivre le Christ, c’est accepter la réalité de la croix dans sa vie, mais cela signifie aussi : « se donner ». La croix est le lieu où Jésus s’offre et se sacrifie. Nous sommes appelés à nous offrir nous aussi et à nous donner sans nous chercher nous-mêmes. St Paul développe cette perspective de la croix dans la lecture entendue : « Je vous exhorte à offrir à Dieu votre personne et votre vie en sacrifice saint capable de plaire à Dieu. » Demandons au Seigneur de ne pas avoir peur d’accueillir la réalité de la croix dans nos vies, d’être capable de nous donner en dépassant les jalousies, les règlements de compte, les mesquineries des uns et des autres. Faisons de nos vies une offrande agréable à Dieu. Amen !
«Puissions-nous apprendre [des carmélites de Compiègne] la force et la fécondité d’une vie intérieure toute tournée vers les réalités célestes»: Léon XIV a envoyé ce
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