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4ème Dimanche de Carême
Frères et sœurs,
Voici une très belle parabole à méditer pendant ce temps de Carême et dans le contexte de cette année de la Miséricorde. En contemplant cette scène entre le Père et ses deux fils, nous voyons de quelle manière Dieu agit envers nous et de quelle manière nous sommes invités à agir envers nos frères.
Cette parabole nous pose en premier lieu cette question : quel est notre sens de la justice ? Car, nous voyons bien deux sens différents de la justice s’exprimer dans ce texte : d’une part, je commencerais par là, une justice bien humaine, représentée par l’attitude du fils aîné, qui est resté « juste » par rapport à son Père, fidèle, qui travaille pour lui, qui a une vie bien rangée, qui n’a pas commis de désordre… et d’autre part, une justice déroutante, qui se révèle être la justice divine, représentée par le Père qui a été tué symboliquement, renié et qui va pardonner sans demander aucune réparation à son fils !
La justice représentée par le fils aîné, une justice bien « humaine » je disais, est une justice de type légaliste. Je me situe par rapport à des règles, par rapport à la Loi : je suis dans le vrai, le bon, ou en-dehors. C’est la justice des scribes et des pharisiens. Ceci-dit, Jésus ne condamne pas exactement cette justice ; Il condamne le fait qu’elle ne s’ouvre pas à la miséricorde. Mais, comme dans tout exercice de la justice, il est important de savoir où je me situe, si je suis dans la juste ou en-dehors. Ce type de justice légaliste est impuissant à sauver ; il ne peut que conduire à condamner : vous êtes dans le juste ou pas. Il n’y a pas de salut ; pas de rédemption.
La justice représentée par le Père est une justice dont l’amour sauve : c’est une justice miséricordieuse. Elle ne fait pas l’impasse sur le péché du fils cadet. Le Père lui laisse demander pardon. Mais, une fois la demande de pardon formulée, le Père l’accueille et fête le retour de son Fils.
Ce soir, demandons-nous, frères et sœurs, dans quel type de justice nous nous situons. Sommes-nous comme les Pharisiens ou mettons-nous en œuvre une justice qui pardonne et qui permet de relever ?
Le type de justice que nous « utilisons » révèle aussi par conséquent la nature de notre relation à Dieu. Sommes-nous dans cette Parabole le Père, le frère aîné ou le frère cadet ?
Le Père accepte d’être rejeté, tué symboliquement par son Fils qui lui demande son héritage. Mais, parce qu’il aime son fils, il accepte que son fils le renie, le rejette. Et l’amour qu’il lui porte le conduit à l’attendre et à guetter son retour. Dès qu’il l’aperçoit, il court se jeter à ses pieds. Le Père à l’initiative de la rencontre. Il ne demande rien ; ne fait aucune remarque ; il laisse juste son fils demander pardon ; et il se réjouit.
Le fils aîné, lui, ne se situe pas dans une relation de liberté avec son père. Regardez comment il en parle : « Cela fait des années que je suis à ton service sans avoir désobéi à tes ordres. » Il se situe dans une relation de devoirs, d’obéissance ; mais à aucun moment dans une relation d’amour, de liberté, une relation de fils avec son Père…Le Père étant l’image de Dieu, on comprend bien ce que la Parabole veut dire : dans quelle type de relation nous situons-nous avec Dieu ? Une relation de liberté et d’amour ou une relation de devoirs et d’obéissance ? Sommes-nous dans une relation paternelle ou une relation de devoirs ?
Le fils cadet, lui, se situe dans une relation juste avec son Père, même si ce qu’il fait n’est pas bien. Tout en péchant, il sait qu’il a un Père qui l’aime et qui l’attend. Demandons-nous aussi ce soir dans quelle relation nous situons-nous avec Dieu.
Il y aurait un développement intéressant à faire pour nos amis psychologues-psychanalystes que je ne peux qu’esquisser ici. Si seulement, au lieu de trop souvent incriminer l’Eglise et ses règles, ils pouvaient découvrir la profondeur de vérité de l’Evangile…On pourrait dire avec eux que le fils cadet, celui qui pèche, devient lui-même. Il accède à son identité profonde. Tout d’abord, il a dû se démarquer de son Père, le quitter, partir, faire son expérience…ce que le fils aîné n’a pas été capable de faire. De ce fait, le fils cadet accède à une certaine liberté, alors que son frère ne devient pas lui-même : « Toi mon enfant, tu es toujours avec moi ; tout ce qui est à moi est à toi. » Il n’y a pas eu de séparation ; donc pas d’accès à son identité propre.
Puis, pour devenir lui-même, le fils cadet a dû utiliser sa liberté : il va pécher. Là nous sommes dans le domaine du religieux, pas de la psychanalyse. Sur un plan psychanalytique, l’expérience du péché construit son identité. Sur un plan religieux, le péché abîme son identité et sa personne.
Et surtout, pour devenir lui-même, le fils cadet doit faire l’expérience de pardon. Il va faire l’expérience du pardon parce qu’il a péché ; il a péché parce qu’il s’est distingué de son Père, et c’est tout ce processus (distinction /péché/pardon) qui le fait devenir lui-même. Là où un certain nombre de psychologues et de psychanalystes se trompent, c’est qu’ils s’arrêtent au péché, accusant l’Eglise de faire culpabiliser les gens avec le péché, mais ils ne continuent pas jusqu’au pardon. Or, sur un plan chrétien, on ne devient soi-même qu’en faisant l’expérience et du péché et du pardon. C’est le pardon qui répare, libère et guérit.
Alors, frères et sœurs, au-delà des questions que je vous pose ce soir, il y aussi plusieurs appels à la conversion à entendre dans cet Evangile. Un des premiers est de recourir au sacrement de la miséricorde, au sacrement de la confession, où nous ferons aussi l’expérience du Père qui nous attend, qui ne nous juge pas, mais qui se réjouit de notre retour à Lui pour lui demander pardon pour notre péché. Il y a encore un appel à être miséricordieux envers nos frères et sœurs. Gardons au cœur la Parole de Jésus : « Heureux les miséricordieux, il leur sera fait miséricorde. » Nous sommes appelés à pardonner parce que le Seigneur nous pardonne. Le pardon libère de la rancœur, de la colère, de l’injustice, de la révolte, de la vengeance. A l’occasion de cette année de la miséricorde, réfléchissons bien ! il y a certainement des personnes à qui nous pourrions offrir ou demander un pardon. Ne passons pas à côté, parce que le Seigneur nous aide, dans cette année de grâce, à vivre ces étapes difficiles. Amen !
«Puissions-nous apprendre [des carmélites de Compiègne] la force et la fécondité d’une vie intérieure toute tournée vers les réalités célestes»: Léon XIV a envoyé ce
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