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5ème Dimanche de Carême
Frères et sœurs,
Nous entendons en ce 5ème Dimanche de Carême encore une belle page d’Evangile qui nous montre jusqu’où, en Jésus, va la miséricorde de Dieu. Je profite de ce passage pour vous faire remarquer que c’est la seule fois, dans l’Evangile, que nous voyons Jésus écrire. Il n’a jamais rien écrit. Il n’a fait que parler. Et ses seuls écrits, sur du sol, se sont envolés !!!
Alors, une des premières choses que nous pouvons contempler dans cet Evangile, c’est l’intelligence divine aux prises avec les manœuvres humaines. Tout est piégé. Tout d’abord, on veut piéger Jésus : « Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser » écrit St Jean. Et puis, on veut condamner cette femme à la lapidation. On est dans le cadre d’une application stricte de la Loi ; pas une seule fois se pose la question du Salut de cette femme. Si Jésus invite à la lapider, Il ne la sauve pas ! S’il l’excuse, Il est contre la Loi ! Quelle que soit sa réponse, Jésus est piégé.
Ce qui est admirable, c’est qu’Il ne se laisse pas enfermer dans ce piège. Il déjoue le piège par rapport à Lui-même, parce qu’Il connaît les intentions du cœur de ses contradicteurs. Il les renvoie à leur propre péché, à leur propre conscience. Qui sont-ils pour condamner cette femme ?
Par rapport à la femme adultère, Jésus ne la condamne pas, mais Il lui permet de se relever et de reprendre sa vie de manière nouvelle. Dans les deux cas, Il ouvre un chemin de Salut chez les personnes de cette scène. Les contradicteurs sont invités à reconnaître et à assumer leur péché ; la femme adultère à vivre désormais sans pécher. En fait, Jésus transforme un piège destiné à donner la mort en un lieu et une occasion de Salut. Voilà l’œuvre de l’intelligence divine !
Dans un deuxième temps, nous voyons une nouvelle fois que Jésus dépasse la Loi, manifestant ainsi l’incapacité de cette dernière à pourvoir sauver. Nous sommes invités à réfléchir sur notre rapport à la Loi. Est-ce que nous l’absolutisons ? en en faisant par exemple le lieu de l’accomplissement de notre perfection morale ou de notre sainteté ?
St Paul a des paroles très claires dans la deuxième lecture sur cette question, lui qui était un fervent défenseur de la Loi de Moïse, mais qui a fait l’expérience dans sa vie du Salut apporté par Jésus. Il écrit : « Cette justice ne vient pas de moi de moi-même (justice, c’est-à-dire le fait d’être sauvé), c’est-à-dire de mon obéissance à la Loi de Moïse- mais de la foi au Christ. » C’est le Christ qui sauve, pas la Loi.
Vous pouvez très bien respecter la totalité des commandements de Dieu, de l’Eglise ; suivre l’enseignement de l’Eglise. Aurez-vous pour autant rencontré le Sauveur ? Aurez-vous fait l’expérience d’un Salut ? Rien n’est moins sûr ! La miséricorde de Dieu dépasse la Loi. Aucun péché n’est trop grave pour ne pouvoir être pardonné. Et personne n’est condamné à être enfermé dans son péché, dans son histoire. C’est plutôt nous-mêmes qui nous nous enfermons dans notre péché ; mais Jésus nous en libère toujours ! La miséricorde est toujours plus grande que le péché et personne ne peut imposer une limite à l’amour de Dieu qui se manifeste dans le pardon.
Ce récit nous invite aussi à réfléchir sur la manière dont nous essayons de sauver, ou de relever les autres. Nous sommes souvent plus prompts à condamner, à critiquer plutôt qu’à comprendre et à relever. Mais, Jésus nous invite à balayer devant notre porte avant de nous occuper des autres. Sur un plan personnel, regardons dans notre entourage les lieux et les personnes où nous pouvons appeler la miséricorde de Dieu. Nos relations personnelles, familiales, de travail, ont souvent besoin d’être purifiées. Regardons comment à la suite de Jésus, nous pouvons au lieu d’avoir des attitudes, des mots de mort, ouvrir des chemins de vie. Sur un autre plan, sur un plan plus communautaire, ou de société, il est remarquable que nos systèmes législatifs se complexifient dans tous domaines (économiques, société, familial, travail, justice) à mesure que le socle commun de notre société est remis en cause : en clair, lorsque le socle chrétien de notre société était non seulement reconnu, mais aussi une réalité vivante et vécue, l’arsenal législatif était bien moins complexe parce que beaucoup de choses allaient de soi. Le recul de la foi chrétienne, pas forcément dans la société où la foi chrétienne a même tendance à reprendre du terrain, mais en tout cas dans les instances dirigeantes, conduit à rendre plus difficile la vie en commun parce que nous ne sommes plus d’accord sur des bases, sur un donné commun et partagé.
Alors frères et sœurs, faisons l’expérience dans notre vie de la miséricorde de Dieu comme la femme adultère que Jésus relève et libère de son péché. Sachons nous aussi faire preuve de miséricorde dans nos relations, dans notre manière de vivre. Les communautés chrétiennes ont certainement un très beau témoignage à apporter à notre monde dans la manière que nous avons de vivre le pardon. Amen !
«Puissions-nous apprendre [des carmélites de Compiègne] la force et la fécondité d’une vie intérieure toute tournée vers les réalités célestes»: Léon XIV a envoyé ce
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