Alors que le pape a réuni, du 1er au 3 octobre 2013, le conseil des cardinaux chargé de l’éclairer sur la réforme de la Curie avant de se rendre à Assise vendredi 4 octobre, La Croix a interrogé les catholiques de France. La plupart d’entre eux perçoivent le pape comme un facteur d’unité.
Le nouveau pape ? Il a ouvert les fenêtres de l’Église. » Les mots qui viennent d’instinct aux lèvres de Gaëtane Morin, retraitée de la Vienne, pour qualifier les premiers mois du pape François à la tête de l’Église universelle, suffisent à mesurer l’enthousiasme suscité par le successeur de Benoît XVI parmi la majorité des catholiques de France. « C’est comme un printemps », développe, en filant la métaphore saisonnière, cette habituée de la paroisse de Châteauneuf, rencontrée après la messe dominicale dans ce quartier ouvrier de Châtellerault (Vienne). Ici comme ailleurs, le pape nourrit une fascination teintée de curiosité, notamment parmi les aînés. C’est le cas de Geneviève Gault, ancienne infirmière aujourd’hui bénévole paroissiale, sensible au « vent nouveau » qui accompagne les prémices de ce pontificat.