Prise de responsabilité, vie en groupe… de plus en plus de parents misent sur le scoutisme pour assurer une part de l’éducation de leurs enfants, qui ne peut être assurée par l’école ni eux-mêmes.
Avec son uniforme, ses patronymes un peu désuets, et ses chansons autour du feu, le «boy-scout» paraissait dans les années 1970 un peu ringard. Depuis quelque temps, il a plutôt le vent en poupe. Avec une progression de 13 % en sept ans, il connaît un nouvel essor. Beaucoup de groupes ont des listes d’attente, manquent de places.
Certes, une bonne partie des effectifs (près de 40 %) continue à être constituée de jeunes dont les parents, voire les grands-parents ont été eux-mêmes scouts. Il existe encore de nombreuses familles où les valeurs du scoutisme se transmettent d’une génération à l’autre, font partie intégrante de l’éducation : on inscrit ses enfants chez les scouts aussi naturellement qu’on les envoie à l’école et au catéchisme.