Aujourd’hui, mardi 23 avril 2013, l’Assemblée Nationale a adopté le projet de loi ouvrant le mariage aux couples composés de personnes de même sexe.
Ce vote ponctue par la brutalité un processus législatif accéléré par le Gouvernement après le vote en première lecture au Sénat. Dès le départ, la méthode était sciemment fondée sur l’absence de dialogue et la division des Français.
Comme le Gouvernement qui a fait le choix du passage en force, la majorité des parlementaires n’a pas voulu entendre les réserves exprimées depuis de longs mois par des voix aussi diverses que nombreuses, ainsi que celles des Français descendus régulièrement dans la rue par centaines de milliers.
Le simulacre de débat n’a pas dissimulé le fait que cette réforme ne recueille pas l’adhésion de la majorité des Français, sans parler de celle des professionnels ou représentants d’institutions directement concernés, ce dont le Gouvernement est bien conscient.
En définitive ce vote, cohérent avec la manière dont le Gouvernement a mené ce débat, affaiblit gravement la confiance des Français dans leurs dirigeants et instaure, en lieu et place « d’une France apaisée », une fracture irréversible de la société française.
Pour les AFC, en provoquant des oppositions, en méprisant les opposants, le Gouvernement et le Président de la République ont manqué et à leur responsabilité et à leur engagement de réformer « dans une France apaisée ». On est loin du compte et la confiance des Français dans leurs dirigeants en sort gravement affaiblie.
L’adoption définitive du texte ne marque pas la fin de la mobilisation.
Les AFC vont suivre avec intérêt les actions institutionnelles initiées dans les prochains jours. Elles vont également poursuivre leurs actions de terrain pour la promotion du mariage et de la filiation tels qu’ils sont encore définis dans le Code civil et le Code de la Famille et tels qu’ils sont vécus par l’immense majorité des familles en France.