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Discours de Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, Président de la Conférence des évêques, en ouverture de l’Assemblée plénière d’automne, le jeudi 3 novembre 2022.
Chers Frères, chers amis,
Le nouveau Conseil permanent que vous aviez élu en mars dernier s’est réuni pour la première fois en juillet à Bordeaux. Il a souhaité que l’assemblée soit ouverte par un discours un peu substantiel qui rappelle à tous la raison d’être des différents moments de l’assemblée, l’état d’élaboration des sujets et prépare aux décisions à prendre en remettant en mémoire, le cas échéant, les pas déjà acquis. Le discours de clôture, lui, a pour tâche de partager à celles et ceux qui s’y intéressent le fruit de notre session.
En élaborant le programme de notre assemblée de novembre, ce même Conseil permanent l’envisageait comme une assemblée de mi-parcours, sans décision de grande ampleur, faisant le point sur l’avancement de plusieurs dossiers en vue d’une assemblée pour le coup très dense fin mars 2023. Celle-ci devra en effet voir aboutir simultanément les groupes de travail décidés en novembre dernier à la suite du rapport de la CIASE ainsi que l’ensemble des mesures décidées alors et le processus de transformation des structures de notre Conférence.
Ce que l’on peut désormais appeler « l’affaire Michel Santier » a bouleversé le programme prévu de cette assemblée. Nous pensons aux personnes qui en ont été victimes, à ceux qui ont parlé, il y a deux ans et plus récemment, et à ceux, peut-être, qui ne se sont pas encore fait connaître. Nous pensons aux diocésains de Créteil qui se sont sentis doublement trahis. Nous pensons à ceux et celles qui faisaient confiance à nos décisions de l’an passé et qui sont replongées dans le doute et l’inquiétude. Nous-mêmes, nous réunissons avec des sentiments mêlés de colère, de honte, d’impuissance, d’incompréhension, avec peut-être de la méfiance entre nous, et en sentant la colère, la honte, le découragement, la lassitude, des fidèles les plus engagés, des diacres, des prêtres, des séminaristes, atteindre un degré nouveau, sans doute insupportable pour certains. Tous nous sommes ébranlés, personnellement et dans notre autorité apostolique au service du Seigneur Jésus et du peuple de Dieu, en subissant un opprobre collectif pour une affaire dont la plupart de nous n’ont pas eu à traiter. Un travail du Conseil permanent, de la Présidence et du Secrétariat général a permis de transformer le programme établi pour que nous puissions intégrer dans notre assemblée les questions qui se posent avec une acuité renouvelée.
Je vous ai écrit tout récemment pour vous présenter les six moments qui vous sont proposés entre aujourd’hui et la conclusion de notre assemblée. Six moments parce que nous avons besoin de temps pour poser les faits, réviser les procédures qui existent, vérifier leur mise en œuvre, comprendre les exigences du droit de notre pays et du droit canonique mais aussi les attentes et les besoins des personnes victimes et du peuple de Dieu. Nous le ferons demain avec l’aide d’experts, un avocat, Me Laurent Delvolvé, un canoniste, le P. Ludovic Danto, et du P. Luc Lalanne, official de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Le Nonce prendra également la parole. Je les remercie du fond du cœur d’avoir accepté de venir nous éclairer et nous aider. Nous aurons besoin de temps encore pour réfléchir ensemble et seuls, pour prier, en vue d’élaborer le plus ensemble possible les décisions ou les pistes de travail qui permettront à notre Église en France d’avancer sur un chemin meilleur et peut-être, pas à pas, de restaurer la confiance abîmée ou perdue.
J’ai tenu à vous parler sous l’image de l’enfant qui pleure : elle nous avait réunis l’an passé, elle avait symbolisé les pas intérieurs et extérieurs que nous avions franchi ou que nous nous apprêtions à franchir encore. Une fois encore, il nous faut le regarder, cet enfant qui pleure. Nous devons constater qu’il y a même dans le corps épiscopal des hommes qui ont fait du mal. Dans le cas de Mgr Santier, les personnes-victimes étaient majeures, mais parce qu’un évêque est un ministre du Seigneur Jésus, l’enfant de Dieu que chacune ou chacun de ces adultes s’efforçait d’être et sur le chemin duquel il ou elle comptait sur l’aide de tel prêtre, de tel évêque, a été souillé, défiguré, s’est retrouvé avec son âme en morceaux du fait d’un homme qui, d’une manière ou d’une autre, voulait utiliser son corps. Nous devons regarder en face, avec encore plus d’acuité que l’an passé, s’il est possible, ce drame spirituel. Nous devons nous y aider, au-delà des discussions de faits et de droit. Ce sujet, donc, sous le regard de cet enfant qui pleure et qui nous écoute, traversera toute notre assemblée jusqu’aux décisions que nous voterons au plus tard mardi.
Des pas ont été franchis en novembre dernier et depuis lors. Nous aurons dans cette session à approuver les statuts définitifs du Tribunal Pénal National qui a obtenu l’agrément de Rome, nous recevrons des informations concernant le celebret national et, surtout, concernant les visites que nous sommes invités à aller faire à Rome en lieu et place de la venue de visiteurs que nous avions sollicitée. La présence du P. Luc Lalanne parmi nous contribue à préparer utilement ces rencontres dont la structure a été définie par un travail commun du Conseil de prévention et de lutte contre la pédophilie et le Dicastère pour la doctrine de la foi. L’affaire de Mgr Santier nous fait réaliser qu’il nous reste des marches encore à gravir – ou à descendre. Pas à pas, ensemble, nous avançons.
La plus grande partie de nos travaux va être consacrée à la transformation de nos Églises particulières et de notre Église en France. Cette transformation est rendue nécessaire par le petit nombre des prêtres de nos diocèses et de manière générale des prêtres en France, car la baisse n’est pas moindre si l’on ajoute la Communauté Saint-Martin et les vocations religieuses ou monastiques, même dans le monde traditionnaliste. Elle est due aussi à la diminution drastique de la pratique dominicale, à la fin de tout un catholicisme sociologique qui se traduisait encore, il n’y a pas si longtemps, par le baptême des enfants, le catéchisme, la profession de foi, voire le mariage. Ce catholicisme-là se défait, de plus en plus rapidement, même si ce qui en demeure occupent encore parfois beaucoup nos prêtres. Il nous faut trouver les moyens d’une vie ecclésiale forte, missionnaire, rayonnante, dans la ligne de l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium, grand texte de notre pape François, avec peu de prêtres et peu de religieux et de religieuses ou de personnes consacrées, avec des générations de laïcs engagés qui s’épuisent et d’autres qui sont moins nombreuses et très différentes, d’une ferveur et d’une générosité qui souvent nous édifient. Pour les quinze ou vingt ans à venir, nous connaissons l’évolution du nombre de nos prêtres. Mais la transformation à laquelle nous voulons réfléchir ensemble n’est pas seulement due à ce facteur clérical ni à la seule diminution de certaines forces vives. Elle est due aussi à la nécessité d’exprimer davantage la synodalité intrinsèque de l’Église, synodalité au service de laquelle doit agir la collégialité et qui, en retour, doit éclairer et fortifier la responsabilité collégiale des évêques. Elle veut intégrer aussi les dysfonctionnements ou les fonctionnements insuffisants sur lesquels le rapport de la CIASE a ouvert nos yeux définitivement. Nous ne pourrons en cette assemblée réagir au document publié par le secrétariat du synode pour servir de base au travail des assemblées continentales de la phase synodale, mais cette démarche lancée dans toute l’Église nous entraîne nous aussi, dans l’élan de notre assemblée extraordinaire de Lyon. Le soutien mutuel dans la vie pastorale de nos diocèses devrait être l’objet premier de nos rencontres. Ce soutien mutuel nourrit la joie que nous avons à nous retrouver entre frères. D’où plusieurs séquences que je qualifie une à une brièvement :
A côté du souci du renouvellement pastoral, nous avons aussi à rester vigilants et actifs au service du bien de notre société française face aux défis qui sont les siens.
Bientôt va s’ouvrir le débat national sur la fin de vie, préparant déjà une révision de la loi Claeys-Léonetti. Le Conseil permanent a apporté sa contribution dès le mois de septembre sous la forme d’une tribune publiée par le journal Le Monde. Mgr d’Ornellas et quelques autres ont fait entendre aussi la réflexion de l’Église catholique. Tous l’ont fait en s’appuyant sur l’expérience et le témoignage de nombreux soignants, notamment mais pas seulement dans les équipes de soins palliatifs. J’ai pu m’exprimer aussi, à l’occasion de la Toussaint et de la journée de prière pour les défunts, dans Le Parisien Aujourd’hui en France. Le Conseil permanent vous proposera cependant deux actions complémentaires :
Un dernier sujet nous occupera auquel j’ajoute un ultime.
Le dernier sujet est l’application du Motu Proprio Traditionis Custodes et, plus largement encore sa compréhension. Dimanche matin, en plusieurs carrefours thématiques, nous entamerons la discussion. Nous chercherons à voir si nous convergeons facilement ou non dans les conséquences à tirer de cette décision du Saint-Père, l’évêque de Rome, et nous nous aiderons à entrer dans l’intelligence de ce qu’il a voulu indiquer à l’Église. Ce sujet n’est pas mince. Il touche à la compréhension de la Tradition vivante de l’Église, de la vérité de l’Eucharistie et des saintes Écritures qui sont la Parole vivante de Dieu, à la nature et la mission de l’Église. Nous ne cessons de nous interroger sur une partie de la jeunesse catholique qui cherche des sources vives dans la liturgie pré-conciliaire et qui ne perçoit pas l’enrichissement considérable apporté par le Concile, non pas une adaptation mais un enrichissement. Cette jeunesse est diverse, elle mérite notre attention, notre écoute, elle a besoin aussi que nous lui indiquions les sources les meilleures.
Enfin, chers frères, notre assemblée s’est beaucoup transformée depuis le mois de mars 2022. Plusieurs sont devenus émérites, quelques-uns ont eu la grâce d’avoir un successeur et l’un le privilège d’un coadjuteur. Quelques-uns ont quitté leur diocèse initial pour recevoir la charge d’un autre. Nous saluons les nouveaux évêques qui prennent place parmi nous. Nous sommes confus de les accueillir dans ce moment difficile et de leur faire porter sans attendre le poids des insuffisances et des manquements de ceux qui les ont précédés ; nous sommes heureux de bénéficier de leur jeunesse, de leur engagement, de leur disponibilité à l’appel et à la grâce de Dieu.
Notre assemblée a l’honneur aussi, les restrictions sanitaires étant plus ou moins levées, d’accueillir à nouveau des évêques d’Outre-Mer et des délégués d’autres conférences épiscopales. Nous sommes désolés de les associer à notre humiliation, mais tel est le sort des frères : « porter le fardeau les uns des autres. » Nous les remercions donc de leur fidélité et de leur fraternité. Certaines des Églises ici représentées ont connu ou connaissent un drame similaire aux nôtres. Les chantiers qui sont les nôtres rejoignent pour une bonne part les leurs. Le Conseil permanent propose que la soirée de vendredi 4 novembre 2022 permette de rencontrer plus spécialement nos hôtes étrangers et de les écouter sur nos sujets et sur les sujets qui leur tiennent à cœur. Vous pourrez vous inscrire aux tables et aux carrefours organisés.
Pour ne pas rester enfermés dans nos sujets hexagonaux, nous vivons cette assemblée en profonde communion avec le peuple ukrainien, le peuple arménien, le peuple libanais, le peuple syrien, le peuple burkinabé, le peuple éthiopien et le peuple érythréen qui connaissent des moments douloureux et décisifs de leur histoire. Les visites rendues en votre nom à Kiev et à Beyrouth a permis d’exprimer notre profonde communion à ces deux pays où, pour de manières différentes mais convergentes, s’expriment les fractures de notre monde.
Nous allons commencer sans attendre par un temps d’échange sur l’affaire Santier. Nous essaierons de garder une demi-heure pour d’autres sujets d’actualité que tel ou tel parmi nous voudrait évoquer. La deuxième partie de la matinée sera employée à un temps spirituel. Nous y serons conduits par Mgr Vincent Jordy ; il nous aidera à repartir du Christ, notre Seigneur. C’est lui aussi que nous reconnaissons dans tout enfant qui pleure. C’est lui qui nous a choisis, consacrés et envoyés. Qu’il ait pitié de nous.
Chers Frères, puisse cette assemblée être un chemin, comme l’ont été les éditions précédentes. Puissions-nous sortir changés de ce temps de rencontres, de réflexions, d’échanges, de prières en commun. Puissions-nous franchir quelques pas qui inspireront confiance aux fidèles. Puisse notre fraternité être renouvelée et, en devenant plus grave, apporter à chacun des forces neuves pour conduire l’Église particulière qui lui est confiée sur les chemins de la mission du Christ. Surtout, que le drame de l’enfant qui pleure, caché en tant d’adultes blessés dans leur dignité de fils ou de filles du Père, et que l’amour du Seigneur Jésus, qui ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu, nous habitent et nous servent de boussole. Je vous remercie.
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