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4 novembre ou le dimanche qui suit, on célèbre en Guadeloupe Notre-Dame-de-Guadeloupe d’Estramadure, Nuestra Señora de Guadalupe.

Notre-Dame-de-Guadeloupe d’Estramadure, Nuestra Señora de Guadalupe.

Le 4 novembre 1493, Christophe Colomb baptisa l’île qu’il venait de découvrir du nom de Notre-Dame-de-Guadeloupe, en référence à la Vierge que l’on vénérait sous ce vocable en Estramadure.

Notre-Dame-de-Guadeloupe d’Estramadure était une ancienne statue de la Vierge noire qui portait l’Enfant Jésus sur le bras gauche et un sceptre de cristal dans la main droite. Les traditions espagnoles voudraient que cette statue, envoyée à saint Léandre, évêque de Séville, par le saint pape Grégoire le Grand (595), fût sculptée par saint Luc et que les Romains l’eussent portée en procession, lors de la peste de 590 qui s’acheva lorsque saint Michel archange, rengainant son épée, apparut au sommet du mausolée d’Adrien, tandis que dans le ciel, les chœurs angéliques chantaient le Regina Cœli.

Vers 715, alors que les bandes de Maures musulmans ravageaient le pays, des prêtres enlevèrent de Séville cette statue de la Vierge à l’Enfant pour l’enterrer pieusement près du rio de Guadalupe, dans la sierra de las Villuercas, où elle resta ignorée jusqu’au XIVè siècle. En 1323, alors que le pays subissait une dure domination musulmane, la Vierge Marie apparut au vacquero Gil qui gardait ses bœufs près du rio, pour lui révéler la présence de la statue enfouie, lui demander de la déterrer et de lui faire bâtir un sanctuaire.

Notre-Dame-de-Guadeloupe d’Estramadure devint dès lors un des symboles privilégiés de la reconquête et le roi Alphonse XI qui lui avait recommandé ses armes avant la bataille de Salado, lui fit bâtir une riche basilique et y installa un prieuré séculier (1341) qui fut confié aux hiéronymites par Jean Ier (1389). Les hiéronimites résultent d’un mouvement érémitique qui, au milieu du XIV° siècle, s’est développé en Castille où se créèrent des fraternités voulant imiter le mode de vie instauré par saint Jérôme à Bethléem (début du V° siècle).

Il était bien naturel que Christophe Colomb, voulant honorer la Vierge songea à mettre ses découvertes sous la protection de Notre-Dame-de-Guadeloupe d’Estramadure, ce que feront aussi les conquistadores, singulièrement Pizarre et Cortèz, natifs de l’Estramadure.

Or, après que la Vierge eut apparu à Juan Diégo (1531), au Mexique où on lui donna aussi le nom de Notre-Dame-de-Guadeloupe, la renommée de ce nouveau pèlerinage fut si grande qu’elle éclipsa, dans le nouveau monde, Notre-Dame-de-Guadeloupe d’Estramadure, au point que les Français, devenus maîtres de l’île découverte et baptisée par Christophe Colomb, crurent que son patronage revenait à l’apparition mexicaine, ce que croyaient encore, au XIXè siècle, les premiers évêques de la Guadeloupe. Leur successeur, Mgr Genoud, meilleur historien, reconnut l’erreur et prescrivit, dans toutes les paroisses de son diocèse, l’intronisation solennelle de l’image de Notre-Dame-de-Guadeloupe d’Estramadure, ce que, pour sa part, il fit dans sa cathédrale. Mgr. Gay, successeur de Mgr. Genoud, demanda que Rome donnât un bref pour entériner les décisions de son prédécesseur et concéder un office particulier ; la Gadeloupe dut attendre le 9 septembre 1959 où Jean XXII : Dans la plénitude de notre pouvoir apostolique nous établissons à perpétuité, nous constituons et déclarons la Bienheureuse Vierge Marie sous le vocable Notre-Dame-de-Guadeloupe d’Estramadure, patronne principale auprès de Dieu, du diocèse de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre et titulaire de l’Eglise cathédrale sans qu’il soit possible d’invoquer un empêchement contraire.

La Guadeloupe fut érigée en diocèse le 27 septembre 1850, le titre officiel est, depuis le 19 juillet 1951, la Basse-Terre (Imae Telluris) ; qui comprend les îles de Marie-Galante (où Christophe Colomb fit célébrer la première messe sur la terre du Nouveau Monde), la Désirade, les Saintes, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Si Pointe-à-Pitre est la capitale économique, Basse-Terre en est le chef-lieu du département créé en 1946.

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Messes du 29 juillet au 4 août 2024

Semaine 30

Lundi 29 juillet – Ste Marthe, Marie et S. Lazare

Mardi 30 juillet – S. Pierre Chrysologue, évêque et docteur de l’Eglise

Jeudi 1 août – S. Alphonse de Liguori, évêque et docteur de l’Eglise

Vendredi 2 août – S. Eusèbe, évêque. S. Pierre-Julien Eymard, prêtre.

  • Eglise de La Madeleine à 16:30 – Chapelet

Samedi 3 août – de la férie

  • Messe à l’église des Barils à 18:00

Dimanche 4 août – 18ème dimanche du Temps Ordinaire

  • Messe à l’église de La Madeleine à 11:00

Messes du 15 au 21 juillet 2024

Semaine 28

Lundi 15 juillet – S. Bonaventure, évêque et docteur de l’Eglise

  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Mardi 16 juillet – Bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel

  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Jeudi 18 juillet – de la férie

  • Eglise de la Madeleine à 15:00 – Chapelet de Montligeon
  • Messe à l’église de Courteilles à 18:00

Vendredi 19 juillet – de la férie

  • Messe à l’église de La Madeleine à 9:00

Samedi 20 juillet – S. Apollinaire, évêque et martyr

  • Eglise de la Madeleine à 14:00 – Mariage Vincent Lartigue & Caroline Laverdet
  • Messe à l’église de St Victor sur Avre à 18:00

Dimanche 21 juillet – 16ème dimanche du Temps Ordinaire

  • Messe à l’église de La Madeleine à 11:00