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2èm Dimanche de l’Avent
Frères et sœurs,
Jean-Baptiste nous pose cette question aujourd’hui : comment préparons-nous la venue du Seigneur ? Comment préparons-nous la venue du Seigneur dans notre vie ? dans notre être ?
Alors regardons les textes…
Tout d’abord, écoutons le prophète Isaïe dans la 1ère lecture : « Tracez droit dans les terres arides une route pour notre Dieu. Que tout ravin soit comblé, toute montagne et toute colline abaissées ! que les escarpements se changent en plaine, et les sommets en large vallée ! »
Nous avons ici une photo de l’intérieur du cœur de l’homme : des chemins pas toujours droits, des lieux abîmés par la vie, par des blessures, par notre histoire ; des inégalités de terrains liés à notre personnalité : des creux, des précipices, mais aussi des lieux dominants, des points forts. Les aspérités de ce terrain intérieur peuvent rendre difficiles la venue du Sauveur en nous ; voire même, elles peuvent l’empêcher. La conversion consiste donc à égaliser ce terrain intérieur.
« Tracez droit dans les terres arides, une route pour notre Dieu. » Les « terres arides » sont des terres où la Vie est difficile, où l’amour a du mal à exister ; des terres où le péché a ses racines et détruit le Beau, le bien. Dans ces lieux de péchés, de mort, nos routes ne sont pas droites. Jean-Baptiste nous invite à les rendre droites. Alors, comment redresser ces voies ? Eh bien, grâce à la lumière de l’Evangile ; grâce à l’enseignement de l’Eglise. C’est Dieu ici qui a la puissance de rendre droit ce qui est courbé. Souvenez-vous de la séquence du Veni Sancte Spiritus que nous chantons lors de la Pentecôte : « Lave nos souillures ; arrose nos aridités ; guéris nos blessures. Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, redresse ce qui est courbé. » L’Evangile, l’enseignement de l’Eglise non seulement nous met en garde contre telle ou telle voie qui n’est pas bonne, qui se révèle être source de danger ; mais en plus, ils nous apportent les moyens de corriger et de guérir ce qui est abîmé.
« Que tout ravin soit comblé ». Les ravins sont nos lieux de chute, de péchés, là où le tentateur sait pouvoir nous faire chuter parce qu’à tel endroit, en tel lieu, je suis plus fragile. Alors, restons sur l’idée du danger sur la route. Lorsque nous savons qu’il y a un danger, nous faisons d’autant plus attention. Nous préparer à la venue du Messie, c’est aussi apprendre à nous connaître et apprendre à éviter par prudence nos lieux de chute, de compromission, d’ambiguités.
« Que toute montagne, que toute colline soient abaissées. » Les montagnes, les collines sont les lieux, plus ou moins haut, qui empêchent le passage de l’Amour : il peut s’agir de nos appétits de pouvoir, de puissance, de domination, d’orgueil…Là aussi, l’Evangile et l’action du Christ peuvent nous aider, notamment par la pratique de l’humilité, du juste amour de soi, de l’estime des autres, à abaisser ces montagnes et à libérer le passage de l’Amour.
Regardons maintenant l’Evangile. Là aussi, St Marc nous parle de conversion. Dans l’Evangile, il est question de 2 baptêmes : il y a le baptême de Jean-Baptiste et le baptême de Jésus, qui est annoncé.
Le baptême de Jean-Baptiste est un baptême d’eau, au sujet duquel St Marc nous dit : « Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés. » Ailleurs, l’Evangéliste nous précise : « Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. » Le baptême administré par Jean-Baptiste consiste donc à se reconnaître pécheurs et à confesser publiquement son péché. Alors, demandons-nous : est-ce que nous arrivons à nous reconnaître pécheurs ? Ce n’est pas si facile dans une période où la psychologie, les mentalités tendent à tout expliquer et à tout excuser…Il faut du courage et un certain degré de vérité sur soi-même pour accepter de reconnaître son péché…et de l’humilité !
Le baptême de Jean-Baptiste nous rappelle quelle est la première étape de la conversion, sans laquelle on ne peut pas avancer : est-ce que je me reconnais pécheur ? Je vous ferai remarquer que c’est cette première étape que nous vivons au début de la messe dans le rite pénitentiel, notamment à travers la prière du « Je confesse à Dieu » et du chant du Kyrie où nous nous reconnaissons nous aussi publiquement pécheurs. Mais le baptême de Jean-Baptiste ne remet pas les péchés. Il ne pardonne pas les péchés. C’est le baptême de Jésus qui accomplira le rite préparatoire de son cousin : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi. Moi je vous ai baptisés dans l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit-Saint. » dira Jean-Baptiste. Le baptême annoncé, administré par Jésus, sera un baptême qui remettra et pardonnera les péchés. Alors se pose à nous une deuxième question par rapport à notre conversion : est-ce que nous recevons le pardon pour nos péchés ? Cela veut dire en clair : est-ce que nous nous confessons ?
La différence entre le baptême de Jean-Baptiste et celui de Jésus nous montre la différence entre le fait de se reconnaître pécheur et celui d’être pardonné. Si le fait de se reconnaître pécheur est la première étape d’un processus de conversion, il n’empêche que le processus n’est pas accompli s’il n’y a pas pardon des péchés.
Frères et sœurs, trop souvent on confond dans une perspective semie- protestante, le fait de se reconnaître pécheurs et le fait d’être pardonnés. Mais, ce sont deux étapes bien distinctes. C’est important de se reconnaître pécheurs ; mais qui vous garantit que vous avez reçu le pardon de Dieu ? Qui vous a dit « Je te pardonne tous tes péchés ? » Il faut nécessairement l’entendre…car personne ne peut se pardonner ses péchés à soi-même ! Personne ne peut se mettre non plus à la place de Dieu et se dire que Dieu nous pardonne. Il fait partie du processus de conversion mais aussi de guérison d’entendre quelqu’un nous pardonner. Si dans une offense, vous ne demandez pas à celui que vous avez offensé de vous pardonner ; si la personne offensée ne vous dit pas « Je te pardonne », eh bien, vous n’êtes pas pardonné, et vous n’êtes pas libéré. Et on sait combien le pardon demandé, le pardon donné est source de libération, de guérison. Eh bien il en va de même avec Dieu.
Regardons aussi en cette deuxième semaine de l’Avent quels sont, dans notre vie, les pardons qui n’ont pas été demandés, qui ont été refusés. Regardons depuis combien de temps nous n’avons pas reçu le sacrement du pardon. Il y aura des confessions avant Noël. Ne passons pas à côté de la libération que Dieu veut nous offrir…
Dans la deuxième lecture que nous avons entendue, St Pierre nous redit que Dieu veut que tous se convertissent. Il ne veut pas qu’un seul se perde. Il nous dit aussi que notre conversion consiste à devenir un être nouveau, toujours plus transformé par la divinité. Frères et sœurs, soutenons-nous les uns les autres dans notre propre conversion, pour édifier une paroisse, une famille, qui donne à voir le visage de l’Amour, le visage du Christ. Amen !
«Puissions-nous apprendre [des carmélites de Compiègne] la force et la fécondité d’une vie intérieure toute tournée vers les réalités célestes»: Léon XIV a envoyé ce
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