Lors de sa dernière audience générale ce mercredi 25 juin avant une pause estivale, le pape Léon XIV a évoqué le mal de vivre qui gangrène la société et a invité à faire un acte de foi et de confiance à Jésus, car lui seul peut transformer profondément la vie de chacun.
e mal de vivre. C’est à ce syndrome des sociétés contemporaines que Léon XIV a dédié sa catéchèse de ce 25 juin 2025, proposant Jésus comme remède au découragement. Lors de cette dernière audience générale avant la pause estivale du mois de juillet, le pape a fait un long bain de foule d’une demi-heure sur la place Saint-Pierre, bénissant de nombreux enfants. Poursuivant son cycle de méditations sur l’espérance – un thème choisi par le pape François à l’occasion de l’année jubilaire, Léon XIV a traité du “mal de vivre”, une “maladie très répandue à notre époque”. “La réalité nous semble trop complexe, lourde, difficile à affronter. Et alors nous nous éteignons, nous nous endormons, avec l’illusion qu’au réveil, les choses seront différentes”, a-t-il souligné.
À ceux qui traversent “des moments de déception et de découragement” ou qui se sentent “bloqués par le jugement de ceux qui prétendent mettre des étiquettes sur les autres”, le pontife a exhorté à affronter la réalité avec Jésus. Et d’assurer : “Chaque fois que nous faisons un acte de foi adressé à Jésus, un contact s’établit avec Lui et immédiatement jaillit de Lui sa grâce. […] D’une manière secrète et réelle, la grâce nous atteint et, de l’intérieur, transforme lentement la vie”.
Bâtir une vraie relation de confiance avec Jésus
Le chef de l’Église catholique a mis en garde contre la tendance à s’approcher de Jésus “de manière superficielle, sans vraiment croire en sa puissance”. “Nous piétinons la superficie de nos églises, mais le cœur est peut-être ailleurs”, a-t-il glissé aux fidèles en prévenant que “la vraie mort est celle de l’âme : c’est d’elle que nous devons avoir peur”. Mais Jésus “réveille aussi de la mort”, a poursuivi Léon XIV. Il a alors encouragé les croyants à puiser dans l’Évangile pour pouvoir aussi apporter une “nourriture spirituelle” à leurs enfants en crise.