Fin 2018, le climat revient sur le devant de la scène. Deux raisons à cela : les vagues de chaleur dans l’hémisphère nord et la COP24 (24e Conference Of Parties), qui aura lieu les 2-14 décembre, à Katowice (Pologne).
La Conférence des Parties (COP) a été instituée par l’art. 7 de la Convention Cadre des Nations Unies pour le Changement climatique (CCNUCC), convention suscitée par le GIEC (1), adoptée au Sommet de la Terre à Rio de Janeiro (signée à New York) en 1992, entrée en vigueur le 21 mars 1994. Dans l’intérêt des générations actuelles et futures, son objectif est de « stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique » (art. 2). Sont prônés la sécurité alimentaire, le développement durable, l’éradication de la pauvreté, l’équité en fonction des responsabilités communes mais différenciées, des besoins spécifiques et des capacités respectives entre pays (développés / en développement, particulièrement ceux vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques et/ou les moins avancés).