Il fallait s’y attendre, le pape François dérange. Tout le monde. Ceux qui ne voyaient en lui que le nouveau chantre d’un « progressisme » attendu depuis longtemps, tout comme ceux qui craignaient de le voir reprendre à son compte les thèses dites « conservatrices » du pape Ratzinger.
Ces derniers jours, il est en effet rentré « dans le dur », abordant les fameux « sujets qui fâchent », en matière d’éthique privée et publique. Successivement, il a rappelé le caractère sacré de la vie, de son tout début à sa toute fin, et il a, deux jours plus tard, dénoncé avec virulence les « difformités » d’une économie qui a oublié le « primat de l’homme », adorant « l’antique veau d’or » à travers « le fétichisme de l’argent, dans la dictature de l’économie sans visage, ni but vraiment humain. ».