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24ème Dimanche du Temps ordinaire
Frères et Sœurs,
Il faut reconnaître que, dans les disciples de Jésus, Pierre a vraiment quelque chose de très proche de nous : il pose toutes les questions brutes que l’on peut se poser, mais que l’on n’oserait peut-être pas poser à Jésus. Alors, aujourd’hui, nous retrouvons la question du pardon. Question humaine difficile à laquelle tout le monde est confronté à un moment dans sa vie, à des degrés différents bien sûr. La question de Pierre est celle-ci : y a –t-il une limite ou des limites au pardon ? Cette question peut s’entendre de deux manières : y a –t- il une limite quantitative au pardon, c’est-à-dire : y a –t-il un nombre limité de fois où je peux pardonner ? et autre manière d’entendre cette question : y a –t-il des choses que je ne peux pas pardonner ? des choses où le pardon est impossible ? C’est le sens de la question de Pierre : « Quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à 7 fois ? » Le chiffre 7 est le chiffre de la totalité : rappelez-vous, les 7 jours de la création (la totalité du temps), les 7 péchés capitaux (la totalité des péchés), les 7 sacrements etc…La question de Pierre est donc celle-ci : est-ce que je peux tout pardonner et est-ce que je peux pardonner tout le temps ?
Réponse de Jésus : « Je ne te dis pas jusqu’à 7 fois, mais jusqu’à 77 fois 7 fois. » Je traduis : le pardon est infini et ne peut donc pas avoir une source humaine, parce qu’il dépasse nos simples capacités ; le pardon est d’origine divine : il est le fruit d’un don de Dieu. Voilà ce que signifie le « 77 fois 7 fois. » Jésus nous révèle que tout pardon a son origine en Dieu. Voilà ce qu’il nous faut ré-entendre surtout pour ceux qui ont du mal à avancer sur ce chemin du pardon ou pour ceux pour qui le pardon semble inenvisageable ou impossible.
Le pardon est un don de Dieu. Il provient de Dieu. C’est sur la croix que Jésus déverse le pardon sur l’humanité pécheresse : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » dira Jésus au moment de sa crucifixion. En même temps que le sang et l’eau s’écoulent de son cœur, le pardon se déverse sur notre monde. Humainement, le pardon est très difficile, non seulement parce qu’il présuppose une offense, une blessure, dont la douleur est proportionnée à l’offense, mais aussi parce que le pardon, pour être accompli et effectif, présuppose trois étapes : il faut tout d’abord demander le pardon, puis le donner et enfin l’accueillir. S’il manque une de ces étapes, le pardon ne peut être considéré humainement comme accompli. Regardez par exemple combien de personnes « bonnes » dans leur vie « donnent d’elles-mêmes » le pardon alors qu’il n’a même pas été demandé de l’autre côté ! Regardez combien de personnes ne se sentent pas dignes d’accueillir un pardon ! Humainement, le pardon est encore difficile parce qu’il présuppose un travail de vérité que tout le monde ne fait pas complètement, ou parce qu’il est fait inégalement des deux côtés ! Humainement, le pardon est très difficile, et en plus, Jésus nous révèle que la source du pardon est en Dieu ; cela veut dire que notre humanité n’a pas en elle-même cette faculté ! Je parle évidemment ici des grandes blessures, pas du vol d’une gomme à son voisin de classe !
La parabole que rapporte Jésus nous redit trois conditions pour qu’un pardon soit vrai et authentique. Il faut d ‘abord que justice soit faite. Le véritable pardon n’efface pas l’offense. Ce n’est ni vrai ni juste de dire « on efface et on oublie. » Ce sont peut-être de bons sentiments, mais ce n’est pas conforme à la nature humaine. Après, si effectivement on oublie, tant mieux. Mais, la nature garde les traces des offenses et des blessures. C’est vrai pour le corps, pour l’âme. Dans la parabole, il faut qu’il y ait énoncé de la vérité : « On lui amena un homme qui lui devait dix mille talents. » il ne peut y avoir de pardon authentique s’il n’y a pas la conscience d’un écart à la vérité, s’il n’y a pas l’énoncé objectif d’une faute. Sur ce point, vous comprenez la complexité de bon nombre de situations où il y a un écart entre la Loi civile qui permet certains actes, et la Loi religieuse qui considère certains actes comme des péchés graves : je pense par exemple à l’avortement. C’est vrai qu’il est difficile pour les gens, surtout quand la conscience religieuse n’est pas correctement structurée, d’être au clair sur la réalité d’un péché ou d’une offense. Bref, une offense, un péché doit être d’abord reconnu comme tel pour pouvoir être pardonné et pour pouvoir en guérir. A cette étape correspond dans le sacrement de la confession l’étape de la contrition. La contrition c’est la reconnaissance et l’assomption de son péché, c’est, dit le Catéchisme de l’Eglise Catholique : « une douleur de l’âme et une détestation du péché commis avec la résolution de ne plus recommencer. » (CEC 1451) A ce sujet, la contrition peut être parfaite, lorsqu’elle provient de l’Amour de Dieu, aimé plus que tout. En ce cas, la contrition parfaite remet les fautes vénielles et obtient le pardon des péchés mortels si elle comporte la ferme résolution de recourir dès que possible au sacrement de la confession. (CEC 1452) Elle peut être imparfaite, on l’appelle alors attrition, c’est-à-dire qu’elle est le fruit d’un don de Dieu, d’une impulsion de l’Esprit-Saint, qui naît de la considération de la laideur du péché ou de la crainte de la damnation éternelle. (CEC 1453)
Ensuite, une offense, un péché, appelle une réparation. Cela fait partie de notre dignité que de réparer ou du moins de participer à la réparation de ce qui a été abîmé. Humainement, on se sent mieux lorsqu’on participe à la réparation de ce qu’on a abîmé, plutôt que de ne rien faire. Dans une démarche pénitentielle, on parle alors de satisfaction. Satisfaire, c’est participer à la réparation. Dans le sacrement de la confession, cela correspond à la pénitence que donne le prêtre. La pénitence n’est pas une punition ; c’est un médicament qui aide à la satisfaction. Le CEC dit : « Le confesseur propose au pénitent certains actes de satisfaction ou de pénitence en vue de réparer le dommage causé par le péché et de rétablir les habitudes propres au disciple du Christ. » n° 1494
C’est là que la miséricorde divine apparaît : elle supplée de toute manière à notre satisfaction qui ne pourra être qu’imparfaite. Dans la parabole, le Roi se laisse toucher par l’incapacité de son débiteur à rembourser, et lui remet toute sa dette. La miséricorde de Dieu est infinie, mais elle ne peut se déployer que si nous sommes en vérité par rapport à notre offense.
Troisième condition : nous sommes pardonnés. Alors vivons et agissons comme des personnes qui ont été pardonnées. Là s’exerce la justice divine. « La mesure dont vous vous servez servira aussi pour vous » nous dit Jésus. Dans la parabole, le débiteur pardonné, ne remet pas à son propre débiteur sa propre dette. Il n’est pas juste. Nous savons nous que si nous sommes animés d’une contrition sincère et de la volonté de satisfaire, Dieu nous remettra nos péchés dans le sacrement de la confession. Alors remettons aussi à ceux qui nous demandent pardon. C’est à ce point difficile parfois que Jésus en fait l’objet d’une demande dans la prière du Notre-Père : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. » Si Jésus nous invite à le demander, c’est bien parce que ce n’est pas évident.
Y a –t-il alors une limite au pardon ? la seule limite qu’il peut y avoir, c’est celle que nous mettons nous-même à Dieu. Souvenons-nous, dans les pardons difficiles à donner ou qui nous semblent impossibles tant le mal fait est destructeur, souvenons-nous que la source du pardon est en Dieu et que c’est de Lui qu’il faut implorer ce don. Souvenons-nous que Dieu agit dans le temps et qu’un véritable pardon s’inscrit dans le temps. Le principal est de progresser dans l’offrande ou l’acceptation du pardon. Souvenons-nous que le pardon demandé, donné, accueilli libère et guérit. Le pardon non demandé, refusé ou non accueilli est un poison, un cancer qui détruit de l’intérieur. Souvenons-nous que le pardon est la plus haute et la plus forte manifestation de l’amour. Il n’y a pas d’amour vrai sans pardon. Puissent les chrétiens redécouvrir que le sacrement de la confession est un sacrement de guérison, de libération et de croissance de l’Amour et dans l’Amour. Amen !
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