A la veille de l’ouverture de l’Assemblée plénière à Lourdes, du 8 au 11 avril 2014, Mgr Bernard Podvin, porte-parole des évêques de France, aborde le contexte et les enjeux du rendez-vous de printemps.
Dans quel contexte l’Assemblée plénière s’ouvre-t-elle à Lourdes ?
Le partage dit “d’actualité” que connaîtront nos évêques sera évidemment marqué par le contexte difficile dans lequel vivent les gens: le chômage fragilise la raison sociale tandis que les réformes sociétales font baigner dans le relativisme éthique. Faut-il s’étonner que l’abstention soit la triste “signature” de ce climat, lors d’élections de proximité qui, pourtant, jusqu’à présent étaient mobilisatrices ? Dans ce désarroi, le dialogue entre Église et société (mais également entre croyants) est de plus en plus vital. N’être ni une Église forteresse ni une Église caméléon, mais une Église sacrement !
Dans l’hémicycle, les évêques accueilleront cette semaine plusieurs nouveaux visages tout récemment ordonnés ou nommés. Ils procèderont à un bon nombre d’élections et réélections de présidents de Conseils et commissions.
Il est de tradition que l’Assemblée plénière de Printemps soit moins longue que celle de novembre. Si l’expression n’était galvaudée, je dirais “court mais intense!”
Il est de tradition que l’Assemblée plénière de Printemps soit moins longue que celle de novembre. Si l’expression n’était galvaudée, je dirais “court mais intense!”