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Fête Patronale de la Saint Martin
Patrons d’Ambenay, de Cintray et de Francheville
Frères et sœurs,
Avec quelques jours d’avance, nous honorons le saint patron de notre village, St Martin, qui naquit en 316 à Sabaria en actuelle Hongrie, début du IVème siècle, 75 ans avant la naissance de St Patrick, 250 ans avant la naissance de St Colomban, moine irlandais méconnu qui évangélisa l’est de la Gaule, la région des Vosges, Luxeuil, ainsi qu’une partie de la Bourgogne. St Colomban, d’ailleurs s’inspirera beaucoup du modèle qu’était St Martin ; je le redirai plus loin. On raconte que, sur la route de son exil pour repartir en Irlande, il passa une nuit complète à vénérer la tombe du Saint à Tours, malgré la volonté du Roi de l’époque de l’expulser le plus rapidement possible du royaume de France. St Martin évangélisa profondément la Gaule ; c’est pourquoi bon nombre d’églises lui sont consacrées dans notre pays. A l’occasion de la fête de St Martin, l’occasion nous est donnée de découvrir un peu plus profondément sa vie et son action. Et ceci est d’autant plus intéressant que les 3 villages consacrés à St Martin sont 3 villages qui vivront la mission Lazariste en avril prochain.
Deux traits caractérisent la vie de notre grand saint : St Martin était un évangélisateur efficace. On parle de lui comme « l’Apôtre de la Gaule ». Et il était aussi « Apôtre de la charité ». Les villages d’Ambenay et de Francheville avaient d’ailleurs des confréries de charité consacrées à St Martin.
Regardons St Martin tout d’abord comme l’Apôtre de la Gaule. St Martin naît dans une famille qui n’est pas chrétienne : son père, originaire de Pavie au nord de l’Italie, était tribun militaire de l’empire romain, c’est-à-dire, officier de l’armée romaine. Le jeune Martin, dont le prénom est étymologiquement lié à l’armée (Martin vient du Dieu latin Mars, Dieu de la guerre) est destiné à une carrière militaire un peu contre son gré. Mais, l’inclination récente que montre le jeune homme pour la foi chrétienne inquiète et agace son père qui précipite l’entrée de son fils dans l’armée : on entre normalement dans l’armée à l’âge de 17 ans ; c’est à 15 ans que Martin va faire son entrée dans l’armée.
Envoyé en Gaule, Martin va se trouver confronté à un monde païen. C’est ici que vient se placer le récit que nous connaissons bien : Martin déchirant son manteau en deux et le remettant à un pauvre qui mourrait de froid à l’entrée de la ville d’Amiens.. Mais le Christ qui l’attire de plus en plus à Lui va l’emporter sur sa carrière : Martin va quitter l’armée et, deux ans après, il va recevoir le baptême. Il va se mettre à l’école de St Hilaire, alors évêque de Poitiers depuis 350. Là, au côté de St Hilaire qui a le même âge que lui, St Martin va s’opposer à l’arianisme, hérésie très répandue en Gaule à l’époque, hérésie qui conteste la divinité du Christ. St Hilaire veut faire du futur St Martin un prêtre et donc l’ordonner. Mais, c’est chose impossible car Martin a été dans l’armée. St Martin refuse donc aussi le diaconat et accepte la fonction d’exorciste.
En tant qu’évangélisateur et missionnaire, St Martin met en œuvre les principaux ressorts qui constitueront le type de toute mission. Dans un monde non encore christianisé, il fonde des lieux de prière qui deviendront des ermitages, dans lesquels il laissera des disciples ainsi que des nouveaux convertis. Ce sont les ancêtres des monastères. Le premier fondé sera celui de Ligugé en 371. Plus tard, lorsqu’il sera évêque, il fondera l’ermitage de Marmoutiers. Ces ermitages vont se révéler être de véritables bases stratégiques d’évangélisation. C’est à partir de ces lieux là que les campagnes vont être évangélisées.
La deuxième caractéristique de son activité missionnaire est le combat contre le culte des idoles et le paganisme. Mais ce combat est d’autant plus facile que les miracles se multiplient au contact du saint et que ses ermitages attirent beaucoup par le témoignage qu’ils dégagent : témoignage de charité fraternelle, d’amour fraternel, de soin et d’attention envers les malades.
Dernière caractéristique que je relève dans l’activité missionnaire du saint : il visite les pauvres, les malades, les soigne et les guérit en administrant les sacrements. Il est tellement apprécié qu’il va être capturé par les habitants de Tours en 381 pour qu’il devienne leur pasteur. Devenu évêque, St Martin ne renoncera pas à son style de vie érémitique, si bien qu’il va insupporter ses autres confrères évêques qui désapprouvent ses mortifications fréquentes. Sous son épiscopat, l’évangélisation se déploie : lutte contre le culte des idoles ; destructions des sanctuaires païens, remplacés par des églises et des ermitages.
Regardons maintenant St Martin, Apôtre de la charité. L’image qui le caractérise le plus est bien connue : c’est St Martin déchirant son manteau en deux à l’entrée de la ville d’Amiens lors de l’hiver 338 et en revêtant un pauvre homme grelottant de froid. St Martin ne donne que la moitié de son manteau, car l’autre moitié ne lui appartenait pas ; elle appartenait à l’armée. A travers cet acte de charité se révèle un sens aigü de la justice. Cet évènement a tellement marqué les mentalités de ses contemporains que la plupart des représentations du saint qui nous sont parvenues nous représentent cette scène. Mais, la charité de St Martin n’est pas réductible à cet évènement. Il s’agit de toute une vie consacrée au soin des plus pauvres. St Martin nous redit qu’être chrétien s’accomplit non seulement dans la prière mais aussi dans la vie sociale. Les deux dimensions ne peuvent être séparées.
Alors en regardant ce matin St Martin comme fondateur de communautés, nous voyons le type accompli de toute communauté chrétienne : nos communautés doivent être des lieux de prières, des lieux où l’on soit pouvoir trouver Dieu ; des lieux de charité, où se vit et se cultive l’amour fraternel. St Martin est en quelque sorte l’inventeur de la paroisse. Le plus beau témoignage d’évangélisation, Jésus nous l’a donné : « C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que l’on verra que vous êtes mes disciples. » L’Eglise montre un contre-témoignage quand ses enfants se disputent ou se querellent. On lui doit aussi l’origine des collégiales, des groupes, des « collèges » de chanoines, qui animent la vie spirituelle des collégiales et des cathédrales en ayant réuni, en effet, un certain nombre de clercs vivant une vie de prière pour animer un lieu. Les disciples de St Martin refuseront d’adopter la règle bénédictine sous l’empire Carolingien, et, de ce fait, adopteront le nom de « collège », d’où notre nom « collégiale ».
Demandons à notre St Patron, St Martin, qu’il nous aide à garder notre Eglise ouverte à tous : aux plus démunis comme aux autres ; qu’il nous aide à subvenir aux pauvretés de nos frères et sœurs, pauvretés qui ne sont plus forcément matérielles, et qui revêtent aujourd’hui de multiples visages : pauvretés morales, pauvretés spirituelles. Qu’il aide nos communautés à être de véritables familles où chacun, quel que soit son état de vie, sa condition, peut trouver sa place. Qu’il intercède aussi pour notre prochaine mission paroissiale afin qu’elle porte du fruit. Amen !
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