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Messe de la Vigile de Noël
Rugles 19h00
Frères et soeurs,
Elle est impressionnante cette énumération que nous venons d’entendre de toutes ces générations d’Abraham à Jésus. Et il est singulier que ce soit cet Evangile qui soit choisi pour la première messe de Noël. A Noël, nous fêtons la naissance du Fils de Dieu, et nous venons d’entendre toute une généalogie de générations exclusivement humaines. La mention de Dieu n’arrive qu’avec le nom de Joseph, et encore de manière très discrète, puisque le texte, pour nous dire que Jésus n’est pas créé mais qu’il est engendré (c’est-à-dire qu’Il vient de Dieu), utilise une tournure passive, mais le texte ne cite pas explicitement Dieu.
Qu’est-ce que cette longue énumération veut nous dire? Deux choses. Tout d’abord que Jésus, tout fils de Dieu qu’Il est, est aussi Fils de l’homme. Et, deuxième chose, que Dieu choisit d’entrer dans notre monde, dans notre humanité. Et cette longue énumération de générations vient nous dire toute la force, toute la puissance, mais aussi toute la lourdeur et l’épaisseur de l’Incarnation. A travers cette énumération, Dieu entre dans notre temps, dans une culture donnée; dans une histoire donnée. Il devient l’un de nous. Il n’est plus une rélalité extérieure à nous, à notre vie, il devient “Emmanuel”, Dieu avec nous.
C’est la première Bonne Nouvelle de cette fête de la Nativité. Dieu a abolit l’infinie distance qui le sépare Lui, Créateur, de sa créature. Reprenez bien conscience de ceci, frères et soeurs, car dans aucune autre religion, Dieu se rapproche à ce point de notre monde. En tout cas, jamais au point de se faire l’un des nôtres. Et la deuxième Bonne Nouvelle qui va avec, est que Dieu est “avec nous”, il est “l’Emmanuel”. Qui parmi nous ne s’est jamais posé la question : mais où est Dieu? À l’occasion de tel ou tel évènement, telle ou telle catastrophe? Et la réponse de la foi apparaît bien désarmante : “Dieu est avec nous”.
Cette présence de Dieu dans nos existences est, il faut bien le reconnaître, un mystère. Car si Dieu est avec nous, il ne l’est pas toujours tel que nous nous aimerions le percevoir. Mais cette présence de Dieu “avec nous” nous amène à réfléchir sur notre ouverture de coeur à sa présence. Aujourd’hui malheureusement bon nombre de chrétiens ne sont plus forcément ouverts à cette présence de Dieu. Bien plus, il arrive souvent que Dieu gêne, alors qu’on est persuadé sans aucun doute de son existence. En fait, on se sert de Dieu; on le sort quand on en a besoin; mais sinon, on prend bien soin de le ranger, de le mettre de côté et de le tenir éloigné de sa vie. La manière de vivre la foi s’est modifiée et dénaturée : Dieu n’est plus le premier servi, il est souvent le dernier servi. Il n’y a qu’à voir tout ce que l’on fait passer à la place de la messe du dimanche! Mais arrive un problème de santé, arrive un décès, arrive une menace quelconque, on s’empresse de ressortir Dieu! La manière actuelle de vivre la foi est marquée par la mentalité de consommation, par une mentalité utilitariste : j’ai besoin, je prends; je n’ai plus besoin, je jette. Alors que la fête de Noël appelle tout d’abord une mentalité d’accueil. D’accueil de Dieu qui nous rejoint et qui se fait le plus petit possible en se faisant “petit enfant”.
L’évangéliste St Matthieu nous donne un deuxième nom pour la naissance du Fils de Dieu. “Il s’appèlera Jésus, c’est-à-dire Dieu sauve.” La fête de Noël nous redit aussi que Dieu n’abandonne pas sa créature qui s’abîme, qui se détruit, qui est attaquée par le mal. Mais au contraire, Il vient nous sauver. Je pense que si chacun de nous regarde en vérité dans sa propre vie, chacun de nous perçoit l’emprise et le gâchis que cause le mal : que cela soit dans notre propre corps, dans notre âme, dans notre être, dans nos relations, amicales, familiales, conjugales. Chacun de nous peut faire l’expérience que le mal abîme et dénature notre aspiration au bien et au bonheur. Et alors, chacun de nous peut faire l’expérience du désir du salut.
A Noël, Dieu n’impose pas le salut. Il vient l’offrir, le proposer. Ce n’est pas un hasard s’il choisit d’arriver dans notre monde sous la forme d’un bébé. Un bébé ne peut rien par lui-même; il ne demande qu’à être accueilli. Un bébé ne peut pas vivre par lui-même; il a besoin de ses parents, d’une famille. En venant parmi nous sous la forme d’un bébé, Dieu sollicite notre accueil, notre hospitalité, il sollicite notre amour pour être accueilli.
A Noël, Dieu arrive parmi nous dans la nuit. Lui, la Lumière du monde, perce les ténèbres du froid, du manque d’amour, les ténèbres du mal, les ténèbres du refus de Dieu. Personne ne peut, dans quelques ténèbres qu’elle soit, empêcher cette lumière de la rejoindre. La fête de Noël est déjà l’annonce de la victoire de Dieu sur les forces obscures de notre monde.
Ce soir, frères et soeurs, chacun d’entre nous est remis devant un choix à faire. Chacun de nous peut rechoisir d’accueillir Dieu dans sa vie, chacun d’entre nous peut se décider à ouvrir son coeur à Dieu, à vivre “avec Lui”, lui qui a choisi de vivre avec nous; chacun peut décider de remettre Dieu a la première place dans sa vie, dans sa semaine en lui re-consacrant la première de nos journées celle du dimanche. Chacun de nous peut re-choisir d’accueillir le salut que Dieu nous offre. Il est vrai que beaucoup de lumière brillent aujourd’hui; beaucoup de fausses lumières. Beaucoup de lumières qui aveuglent, qui éblouissent, qui égarent. Est-ce le pouvoir d’achat qui rendra l’homme fondamentalement heureux? Est-ce une laïcité qui combat toute expression publique de la foi, surtout chrétienne d’ailleurs, qui apportera la paix et la sérénité? Est-ce que le droit au mariage pour tous consolidera une société qui renie ses valeurs, s’auto-détruit et se déchristianise extrèmement rapidement? Puisse ce soir chacun d’entre nous accèpter d’accueillir l’enfant de la crèche de Bethléem, qui Lui seul, peut faire re-jaillir la lumière de Dieu dans nos vies et nos existences. Amen !
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