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Messe de la Nuit de Noël
Eglise de La Madeleine 2012
Frères et soeurs,
Nous entrons ce soir, par la célébration de cette messe, dans le mystère de Dieu qui rejoint l’homme, dans le mystère de la fidélité parfaite et sans faille de Dieu qui s’est donné et ne cesse de se donner à notre monde et dans le mystère de l’homme qui tente de répondre le plus fidèlement possible à la fidélité de Dieu. Bien sûr, ce soir, Jésus ne va pas renaître : il est né une seule fois! Mais la liturgie nous donne, à travers le temps, la faculté de pouvoir de communier aux effets de la naissance du Fils de Dieu dans notre monde. Et, tout comme il y a presque 2000 ans, alors que seules quelques personnes, des bergers, étaient les témoins privilégiés de cet évènement inoui de la naissance du Fils de Dieu dans notre monde, tout comme il y a presque 2000 ans, nous sommes nous aussi ce soir un petit nombre à être présents autour du Christ qui va revenir parmi nous dans l’hostie consacrée à l’occasion du mémorial de sa naissance. Les bergers étaient très peu nombreux au regard de l’immensité du monde qui attendait le Messie. Nous sommes nous aussi très peu nombreux au regard de tous ceux qui, ce soir, se retrouvent en famille et vivent la fête de Noël en oubliant d’où vient cette fête et ce qu’elle signifie.
La Nativité du Fils de Dieu est la réponse de Dieu aux questions de l’homme.
Avant la fête de Noël, Dieu n’était qu’une idée, certes vraie, certes existante; mais Dieu était une réalité invisible, une réalité agissante dans l’histoire d’un peuple, le peuple hébreu. Avec la naissance de Jésus, Dieu devient visible, palpable, approchable. Il va prendre des mots d’homme pour nous donner la Parole de Dieu. Avec la naissance de Jésus, Dieu assume la nature humaine avec tout ce qu’elle a de beau, mais aussi de complexe, d’ambigü et de moche. Avec la naissance de Jésus, Dieu se donne à voir, il se laisse approcher, voire même, il s’abandonne entre les mains de l’homme. Il remet sa vie entre les mains de l’homme, tout comme il remettra sa vie au moment de la Passion. L’inivisible devient visible. L’éternel entre dans le temps. La lumière rejoint et perce les ténèbres. A Noël, Dieu se donne à voir. Mais comment se donne-t-il à voir?
Vous remarquerez tout d’abord que Dieu rejoint notre humanité dans la nuit. C’est dans une nuit froide d’hiver que Dieu vient parmi nous. C’est dans une autre nuit qu’il entrera dans une vie nouvelle, celle de la Résurrection. Les plus grandes oeuvres de Dieu se réalisent toujours dans la nuit des hommes. Pourquoi? Parce que la nuit exprime le mystère de la présence de Dieu dans notre vie et dans notre monde. Parce que la nuit représente aussi les forces obscures, les forces du mal, les forces qui abîment et mutilent l’homme. Dans la nuit, l’homme manque de lumière. Dieu rejoint notre humanité dans ce qu’elle a de plus perdu, dans les moments les plus sombres. C’est la première Bonne Nouvelle de cette nuit : Dieu ne nous abandonne pas dans les pires moments : il vient à notre secours, il nous apporte la lumière nécessaire. Par combien d’aspects, frères et soeurs, vivons-nous nous aussi dans une sorte de nuit ou tout du moins dans un combat de la Vraie Lumière…Mais ce soir, à nouveau, chacun d’entre nous peut accueillir cette petite lumière qui brille dans la nuit.
Mais en continuant l’Evangile, nous entendons ce que les anges annoncent aux bergers : “Ne craignez pas car voici que je viens vous annoncer une Bonne Nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est un Sauveur. (…) Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmaillotté et couché dans une mangeoire.”
Comment Dieu se donne-t-il à voir? Quel est le signe annoncé? Un nouveau-né!
Qu’y a –t-il de plus fragile, de plus vulnérable, de plus dépendant qu’un bébé!
Un bébé ne peut vivre que par les autres, que par ses parents. Il ne peut vivre que de l’amour qu’il reçoit. En naissant ainsi, Dieu sollicite notre hospitalité, notre amour, notre accueil. Il se remet et s’abandonne entre nos mains. Il accèpte de dépendre de nous. En naissant ainsi, Dieu confie son Fils à une famille, à Marie et Joseph. En naissant ainsi, Dieu honore la famille. La fête de Noël nous redit la beauté et l’importance de la famille pour pouvoir grandir normalement, pour pouvoir se structurer normalement, pour pouvoir aimer normalement. Or aujourd’hui, par combien d’aspects, la famille est-elle fragilisée, menacée, destructurée! Combien de blessures y a –t-il déjà dans les familles? Combien de duretés de coeur, de fermeture de coeur! Combien de souffrances! Et au lieu de soigner le mal à la racine, on continue à détruire le peu qui reste encore! La fête de Noël vient nous redire l’importance de la famille comme structure de base de toute société équilibrée. La fête de Noël vient nous redire que les enfants sont un don de Dieu, un don que l’on accueille, mais en aucun cas l’objet d’un droit à exiger ou à réclamer. Le seul droit à faire valoir et entendre est celui justement des plus petits, des plus fragiles, qui eux, ont le droit d’avoir un papa et une maman pour se structurer dans la différence et non dans la confusion.
Si Dieu se donne à voir sous les traits d’un enfant, il n’échappera pas non plus que cet enfant n’est pas accueilli, et que, dès le début de son existence, il est rejetté et combattu : “Elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.” Pas de place pour eux, pas de place pour Dieu! Pas de place dans la salle commune! Combien est-ce actuel! Aujourd’hui malheureusement bon nombre de chrétiens ne font plus de place à Dieu dans leur vie. Bien plus, il arrive souvent que Dieu gêne, alors qu’on est persuadé sans aucun doute de son existence. En fait, on se sert de Dieu; on le sort quand on en a besoin; mais sinon, on prend bien soin de le ranger, de le mettre de côté et de le tenir éloigné de sa vie. La manière de vivre la foi s’est modifiée et dénaturée : Dieu n’est plus le premier servi, il est souvent le dernier servi. Il n’y a qu’à voir tout ce que l’on fait passer à la place de la messe du dimanche! Mais arrive un problème de santé, arrive un décès, arrive une menace quelconque, on s’empresse de ressortir Dieu! La manière actuelle de vivre la foi est marquée par la mentalité de consommation, par une mentalité utilitariste. Alors que la fête de Noël appelle tout d’abord une mentalité d’accueil. D’accueil de Dieu qui nous rejoint et qui se fait le plus petit possible en se faisant “petit enfant”.
Mais nous avons entendu aussi qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune, c’est-à-dire dans l’espace public, là où tout le monde vit. Et là aussi, frères et soeurs, combien est-ce actuel! Des forces de mort avancent déguisées et cachées derrière la laïcité pour effacer méthodiquement toute trace de la foi chrétienne dans nos sociétés au mépris de notre histoire, de notre tradition et de notre culture! Cette fête de la Nativité du Fils de Dieu vient nous redire l’importance que Dieu a accordée à un peuple, à une histoire, à une culture dans laquelle il s’est incarné! Fêter la Nativité du Fils de Dieu, c’est aussi avoir le courage de défendre notre identité chrétienne, de défendre les valeurs chrétiennes. C’est avoir le courage de les défendre, de les aimer et de les faire aimer! Puisse l’Enfant Jésus apporter à chacun de nous la force, le courage, et la fidélité à notre Dieu et à notre foi. Amen!
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