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Vigile de la Pentecôte
Frères et sœurs,
En entrant ce soir dans la fête de la Pentecôte, nous rendons grâce à Dieu pour le don de l’Esprit-Saint à notre monde, don de l’Esprit de Dieu qui accomplit le mystère pascal, qui répond au péché des hommes et contrecarre l’œuvre du démon, don de l’Esprit Saint, enfin, qui construit et fait vivre l’Eglise. La fête de la Pentecôte est comme une nouvelle création dans laquelle l’Esprit de Dieu, Esprit de Vie, vient insuffler dans le coeur des hommes et de l’Eglise une vie nouvelle.
La fête chrétienne de la Pentecôte accomplit la fête de Pâques en s’enracinant dans la tradition juive de la fête des Moissons, 50 jours après la fête de Pâques. Dans la fête juive des Moissons, il s’agissait d’offrir en prémisse à Dieu, de qui vient tout don parfait, les fruits des récoltes. Il est fréquent que Jésus parle de l’évangélisation comme d’une moisson, une moisson abondante pour laquelle les ouvriers sont peu nombreux. La moisson spirituelle est intimement liée à la proclamation de la Bonne Nouvelle de la Résurrection du Christ. Nous avons là un premier lien entre la fête de Pâques et la fête de la Pentecôte.
Il y en a un deuxième : le don de l’Esprit de Dieu nous permet d’entrer dans le mystère pascal de Jésus et d’en vivre. L’Esprit Saint nous permet de grandir dans la vie nouvelle qui nous est donnée à Pâques. Il nous permet de vivre des sacrements qui sont issus de la Résurrection du Christ lui-même ; le baptême, l’Eucharistie, le pardon des péchés tirent leur efficacité sacramentelle de la Résurrection du Christ. St Jean d’ailleurs nous montre ceci, lorsqu’il rapporte le don de l’Esprit-Saint à la première apparition de Jésus à ses disciples le jour même de Pâques et que Jésus leur dit : « Recevez l’Esprit-Saint ; tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils leur seront remis ; tout homme à qui vous les maintiendrez, ils leur seront maintenus. » (Jn 20, 19-23)
L’accomplissement de la fête de Pâques dans la fête de la Pentecôte est visible également dans la structure du Credo. L’Eglise est appelée aussi bien Corps du Christ que Temple de l’Esprit. Par conséquent, l’Eglise aurait aussi bien pu être mentionnée dans le Credo après le Fils, puisqu’elle tire son existence de Lui, ou bien après l’Esprit-Saint puisque c’est Lui qui lui donne sa vie. L’Eglise a choisi de placer la mention de l’Eglise après celle de l’Esprit-Saint, ne coupant pas ainsi la mention de la Trinité, et mettant en avant le fait qu’elle est habitée, conduite, gouvernée par l’Esprit-Saint.
La fête de la Pentecôte peut aussi être vue comme la réponse de Dieu à la division des hommes, nous montrant ainsi que l’Esprit-Saint œuvre toujours en faveur de l’Unité.
La première lecture entendue nous rappelle l’épisode de Babel. Dans ce récit, nous voyons l’orgueil des hommes qui veulent atteindre le Ciel, retrouvant ainsi une expression du péché des origines dans lequel l’homme voulait se faire « l’égal de Dieu. » En introduisant différentes langues et en dispersant les hommes sur toute la terre, Dieu nous montrait que l’unité ne peut se construire en dehors de Lui ou sans Lui. Dans le plan de Dieu, les différences permettent une unité plus forte, plus solide ; dans le plan du démon, elles sont sources d’opposition et d’affrontements. La Pentecôte montre que l’Esprit de Dieu rejoint tout homme dans sa particularité, qu’elle rejoint la totalité des hommes dans leur différence et qu’Il permet une unité nouvelle au-delà de ce qui peut séparer, voire opposer. Le don de l’Esprit-Saint manifeste que l’unité est un don de Dieu. Alors, ce soir, se pose à nous cette question : où puisons-nous notre unité ? dans des consensus à la manière du monde, qui souvent impliquent une altération de notre être individué, la recherche du plus petit dénominateur commun pour ne gêner personne, ou encore, un nivellement par le bas, ou alors puisons-nous notre unité en Dieu, qui seul, permet, que nous soyons pleinement et intégralement nous-même ?
Cette question est importante sur un plan personnel, mais aussi familial, institutionnel et ecclésial. Il en va même aujourd’hui de la survie des institutions, des familles, des hommes. Est-ce l’esprit de Babel qui nous inspire, esprit de consensus humain, acheté, vendu, au prix de mille concessions, de mille trahisons, par des êtres sans convictions, ou plutôt est-ce l’Esprit de Pentecôte, don de Dieu non négociable parce qu’offert gratuitement à tout homme de bonne volonté, principe de vérité, de paix et de joie pour les peuples, pour l’humanité, pour chaque homme ?
Une association humaine peut certainement trouver d’autres sources d’unité… Si le consensus obtenu ne respecte pas la vérité de ce qui est, de ce qu’est l’homme, s’il ne promeut pas la défense du plus faible, cette association n’est qu’un leurre, une unité contre nature dont le temps aura raison. L’esprit de Babel est à l’oeuvre :
« Créons un être humain, un homme né en laboratoire, quand on veut, comme on veut, un homme dont on se débarrasse aussi quand on veut, comme on veut, parfois même comme il veut. Produisons un sur-homme. Révolutionnons la nature humaine. Construisons une nouvelle tour de Babel, un ordre mondial dont les fondements seront
établis sur les sables mouvants de la prospérité économique, et qui ne profitera qu’à ceux qui en sont les artisans cachés. »
Comme au temps des Apôtres, nous vivons dans un monde où soufflent des vents dangereux, hostiles. Mais, l’Esprit-Saint il y a 2000 ans n’a-t-il pas réussi à produire une moisson importante ? Pourquoi n’y arriverait-il pas aujourd’hui ? Peut-être sommes moins ouverts que les Apôtres au don de Dieu ? Le Seigneur l’a affirmé avant sa Passion : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix : mais ce n’est pas comme le monde la donne que moi je vous la donne. » (Jn 14, 27)
Si nous désirons cette autre paix pour le monde, pour l’Église, pour notre pays, pour nos institutions et nos communautés, pour nos familles, paix dans les hôpitaux, paix pour les mourants et les malades, paix pour les bébés dans le sein maternel, paix pour nos familles ; enfin, paix dans notre coeur, déposons les armes de la haine, de la vengeance, de la rancune et de la rancœur, de la jalousie qui détruit et abîme tellement de belles choses et ouvrons la porte à l’Esprit-Saint. Qu’il éclaire les hommes politiques afin qu’ils aient le courage de chercher la vérité, de se mettre généreusement au service de l’homme et non de leurs propres intérêts, en particulier à travers le soin des plus faibles.
Que la Vierge Marie qui a accueilli la première l’Esprit-Saint en son cœur, nous apprenne à accueillir le mieux possible l’Esprit de Dieu, source de Vie, de Paix et de Vérité. Amen !
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