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17ème Dimanche du Temps ordinaire
Frères et sœurs,
Ce dimanche, la question n’est plus : « comment est le Royaume des Cieux » ? ou « En quoi consiste-t-il ? » mais : « comment le trouver ? Où est-il ? »
Jésus nous donne une première indication importante : « Le Royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ. » Cela fait déjà plusieurs paraboles, et en tout cas plusieurs dimanches que Jésus nous explique lui-même que le champ c’est le monde. Jésus veut donc nous dire que le Royaume des Cieux est à trouver dans notre monde, qu’il est accessible depuis notre monde. Cette remarque est importante, car trop souvent, nous pensons le Royaume de Dieu complètement distinct de nous, non pas dans sa nature mais dans son accessibilité, nous le pensons complètement extérieur à nous. Or, Jésus nous apprend que le Royaume est accessible dans nos réalités. En fait, nous nous trouvons face à la logique de l’Incarnation : même si Dieu est fondamentalement distinct de nous, Il se rend présent dans notre monde, dans notre humanité, dans notre nature, dans notre corps. Pour trouver Dieu, il n’est pas nécessaire de partir le chercher en-dehors de nous, et c’est même un piège que de Le chercher extérieur à nous : Il est à découvrir en nous.
Combien de personnes vont chercher Dieu, ou ce qu’elles appellent Dieu, dans d’autres religions, d’autres sagesses. Alors, je reviendrai sur ce point plus loin parce que c’est une réalité beaucoup plus étendue que nous ne le croyions dans notre monde actuel…mais en aucun cas, je ne jette la pierre à ces personnes-là, car l’Eglise a aussi, à bien des égards, été déficiente dans la transmission de la foi aux générations de ces dernières décennies. Dans les années post-conciliaires, pour rapprocher soi-disant l’Eglise des hommes, en plus d’avoir désacralisé la liturgie, on a déspiritualisé la foi, renvoyant les personnes en quête de soif spirituelle, vers d’autres religions ou d’autres activités. On a été cherché Dieu, le bien-être, le bonheur, la sagesse en dehors de la foi chrétienne.
Dans un autre domaine, celui de la vie spirituelle, la vie de prière, on peut aussi avoir tendance à chercher Dieu en dehors de nos réalités humaines, de nos lieux de vie ou devoirs d’état. Ste Thérèse d’Avila, lorsqu’elle était supérieure de son couvent réformé, reçoit une religieuse qui venait de découvrir la profondeur de la vie de prière, et qui brûlait du désir de découvrir encore plus Dieu dans la prière. Elle va donc demander à Mère Thérésa d’Avila, sa supérieure, la grâce d’avoir quelque temps d’oraison supplémentaire, et Mère Thérésa lui fait cette réponse : « Vous voulez trouver Dieu plus profondément ? Eh bien allez aider la sœur qui fait la vaisselle, et vous trouverez Dieu au fond des casseroles ! » Avancer dans la vie spirituelle conduit à approfondir la logique de l’Incarnation, et donc à approfondir son rapport aux réalités terrestres.
L’entrée dans le Royaume des Cieux se fait donc à partir de notre monde ; pas en dehors !
Une fois le trésor trouvé, Jésus attire notre attention sur une autre réalité : ceux qui le découvrent vont vendre ce qu’ils ont pour acquérir le Royaume. Il peut y avoir 3 raisons à la vente de tous les biens. Tout d’abord, se départir de tous ses biens permet de nous rendre libres pour acquérir le fameux trésor. Nous faisons tous l’expérience que les biens au milieu desquels nous vivons peuvent obstruer la place de Dieu dans notre vie. Combien de fois, le temps de la prière, est-il mangé par d’autres activités ?
La vente de tous ses biens en vue d’acquérir le Royaume peut avoir une autre signification : Jésus nous dit que l’entrée dans le Royaume des Cieux implique un choix, et qui dit « choix » dit « renoncements ». Quand on dit « oui » au Christ, « oui » à la foi chrétienne, il y a des modes de vie, des attitudes qui sont incompatibles. Ce point est assez difficile car nous qui vivons notre foi chrétienne dans un contexte sécularisé et assez décadent (notre église occidentale est plutôt vieillissante que jeune, comparée à des églises d’Amérique latine ou d’Afrique par exemple), nous avons du mal à faire des choix en faveur de l’intégralité de l’Evangile, car nous sommes trop souvent dans la compromission avec les valeurs du monde. Notre chrétienté, plutôt tiède, a perdu de sa ferveur et de son dynamisme.
Enfin, se pose à nous la question de ce que nous sommes prêts à quitter pour obtenir le Royaume. L’idée n’est plus tellement ici celle d’un renoncement, mais plutôt celle d’une acquisition, le Royaume, qui ne peut s’acquérir que par une dépossession. C’est toute la logique de l’Evangile : on avance en s’abandonnant, on gagne en perdant, on grandit en diminuant. Cette perspective de dépossession en vue du Royaume est bien connue dans ces terres bretonnes évangélisées par des moines bretons et gallois aux V-VI èmes siècles : pensons à St Paul Aurélien, St Tugdual, Saint Samson, Saint Cado, Saint Iltud etc…La question est donc : qu’est-ce que je suis prêt à donner, à perdre pour acquérir le Royaume ? On ne peut entrer dans le Royaume, acquérir le Royaume, sans perdre de nous, sans nous donner.
C’est dans cette perspective qu’il faut comprendre ce que la deuxième lecture dit au sujet de la Providence : « Quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son amour. » Dieu ordonne toute chose pour notre bien, dès l’instant que nous avançons sur le chemin du Royaume. Aucune de nos rencontres, aucun des évènements que nous vivons ne sont le fruit du hasard : tout est permis par Dieu en vue de notre bien. J’évoquais plus haut le cas de personnes qui se sont détournés de la tradition chrétienne pour se tourner vers d’autres religions, parce qu’ils n’ont pas trouvé, pas pu trouver, ce que la religion catholique offrait. Eh bien, il n’est pas rare que quelques années plus tard, ces mêmes personnes découvrent de manière nouvelle ce que la foi chrétienne contient et reviennent à une pratique religieuse catholique. On ne peut qu’admirer l’œuvre de la Providence qui, dès l’instant qu’on cherche authentiquement Dieu, vient à notre secours et nous conduit, quels que soient les chemins que nous avons entrepris.
Demandons à l’Esprit-Saint qu’Il nous éclaire sur ce que nous avons à abandonner pour pouvoir entrer dans le Royaume et prions pour tous ceux qui se sont éloignés de la foi chrétienne et de la pratique religieuse. Amen !
«Puissions-nous apprendre [des carmélites de Compiègne] la force et la fécondité d’une vie intérieure toute tournée vers les réalités célestes»: Léon XIV a envoyé ce
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